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Le légataire universel
Le légataire universel
Alain Pralon et Francoise Seigner
Alain Pralon
Catherine Salviat
Denise Gence et Catherine Salviat
Denise Gence et Simon Eine
Denise Gence
Eine Seigner Pralon
Michel Aumont et Simon Eine
Michel Aumont
Michel Etcheverry
Pralon Aumont Seigner
Seigner Pralon Eine
Simon Eine et Michel Aumont
Simon Eine
Jean Paul Roussillon M Gaspard Michel Etcheverry M Scrupule Michel Aumont Géronte Simon Eine Eraste Alain Pralon Crispin Denise Gence Mme Argante Françoise Seigner Lisette Catherine Salviat Isabell
La pièce de Jean François REGNARD est interprétée par les Comédiens Français, dans une mise en scène de Jean-Paul ROUSSILLON qui disait "aujourd'hui, le public est très sensible aux brimades que les acteurs font subir à ce vieillard près de mourir. On n'apprécie plus guère ces tourments, ce supplice quotidien que Géronte doit supporter. Le rire ne gomme plus cette méchanceté." Il souligne toutefois la gaîté de la pièce qui malgré la maladie et la hantise de la mort domine dans le langage et les péripéties.
Les éléments macabres de l'intrigue appartiennent à l'arsenal traditionnel de la farce.
Le cacochyme Géronte veut malgré tout se marier. Aux yeux d'Eraste, son neveu, c'est une extravagance et aussi une menace directe sur l'héritage qu'il attend. Heureusement, le valet d'Eraste veille au grain.
Jean-Paul ROUSSILLON a souligné la méchanceté profonde des tourmenteurs de Géronte en imaginant que celui-ci ne peut plus se déplacer qu'au moyen d'une espèce d'ascenseur manié avec une extrême brutalité. Cette machine se transforme ainsi en un gigantesque instrument de torture, actionné par des bourreaux aux mines patibulaires.
Michel AUMONT donne au personnage de Géronte une dimension tout à fait exceptionnel Mots clés : pièce de théâtre (Le légataire universel) ; vieillesse ; personne âgée (vieillard)
Le Méridional du 03/01/75
La 3ème chaîne comblait une lacune et nous comblait par la même occasion. A mi-chemin entre Molière et Labiche. Jean-François Regnard nous offrit sa meilleure pièce. A chaque instant l’esprit jaillissait. Dans un style que chacun affectionne, il habitait chaque boutade, toutes les réparties… René Serra
