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Ellen Bernsen apres accouchement
France Loubet et Michel Toiret
Gerard Fallec et Michel Toiret au centre
le tenancier de l hotel non identifie
Marie Jose Nat et Jean Pierre Dorat
Marie-José Nat Claude Sauvage, interne en gynécologie Jean Valmont Pascal, un interne Claude Gensac Mademoiselle Virolleau, dite "La Virolette" Paloma Matta Mariette Hugon Jean-Pierre Dorat Laudau, un interne Daniel Ceccaldi Inspecteur Georget du commissariat de Gennevelliers Ellen Bernsen La dame qui subi un accouchement douloureux Germaine Delbat Le docteur Duval, gynécologue que consulte Claude Annick Allières Une patiente enceinte Martine de Breteuil La mère de Mariette Clara Gansard Une interne et admiratrice de Pascal France Loubet La femme de Georges Nadine Servan Une patiente enceinte Cécile Vassort La mère du bébé qui aime la musique René Eyrouk René, le père de Mariette (crédité René Érouk) Gérard Fallec Un interne Patrick Raynal Le mari de la dame qui subi un accouchement douloureux Michel Robert Le petit garçon à l'Hôpital Gilbert Robin Le médecin-chef Michel Toiret Georges, un interne Robert Benoit Yves Hugon, le mari de Mariette Jean Blancheur Un visiteur sortant de l'ascenseur de l'Hôpital (non crédité) Agnès Duval Une patiente en chaise roulante sortant de l'ascenseur de l'Hôpital (non créditée) Gloria France Une patiente de l'Hôpital très bavarde (non créditée) René Aranda Un danseur à l'enterrement de vie d'interne de Pascal (non crédité)
Distributeur : Gaumont
Une co-production Sopac-Sneg (Paris) et Arco-Film (Roma)
Visa de contrôle cinématographique n°30.050
Adaptation cinématographique et dialogues de Jean Aurenche et René Wheeler
Découpage technique : Claude Autant-Lara et Max Douy
Adapté du roman de André Soubiran (tome I) aux éditions Kent Segep
Directeur de la photographie : Michel Kelber
Caméraman : Pierre Willemin
1er assistant opérateur : Robert Fraisse
Perchman : Daniel Brisseau
Décors : Max Douy
Ingénieur du son : Gérard Brisseau
Régie Générale : Robert Sussfeld
Mixages : Jean Neny
Enregistrement : Simo-Westrex
Montage : Marie-Rose Cecchi et Inès Collignon
Musique : Michel Magne
Editions musicales : Hortensia
Chansons additionnelles : "Elle était si jolie" d'Alain Barrière et "Les Moines de Saint-Bernardin"
1er assistant réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
2èmes assistants réalisateurs : Chantal Larouette et Jacques Baratier
Script-girl : Madeleine Billeaud
Maquillage : Louis Bonnemaison
Laboratoires : G.T.C. (Joinville)
Studios : Franstudio (Saint-Maurice)
Extérieurs : Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
Administrateur général : Bernard Artigues
Administrateur délégué : Marguerite Naar
Directeur de production : Yves Laplanche
Productrice déléguée : Ghislaine Autant-Lara
Filmé en noir et blanc
Durée : 110 minutes
Date de sortie à Paris : 28/04/65
Nombre d'entrées en France : 2 344 819
Nombre d'entrées à Paris : 391 654
Démarrage à Paris : 37 916
Notes :
- Premier volet d'une série de deux films avec, en 1966, "Une femme en blanc se révolte", où Claude Sauvage est interprétée sans brio par Danielle Volle.
- Daniel Ceccaldi qui n'en est pourtant pas à son premier film et dont la présence à l'écran ne passe pourtant pas inaperçue n'est pas crédité au générique du début. S'agit-il d'une simple erreur de distraction ou d'un oubli volontaire de la part du réalisateur ?
- Le film raisonne particulièrement bien avec la vie de Paloma Matta, qui, après "La Femme en blanc" de Pierre Gautherin en 1970, met définitivement un terme à sa carrière d'actrice pour devenir sage-femme. D'où lui vient cette conviction ? D'un héritage du "Journal d'une femme en blanc" ? Peut-être...
- À la 01:06:46 minutes, Claude Autant-Lara nous fait voir sa perception de la Nouvelle Vague au travers d'un dialogue échangé entre Marie-José Nat et Jean-Pierre Dorat, ces paroles sont d'autant plus percutantes et provocantes lorsque l'on sait qu'après les années 60, le réalisateur arrêtera progressivement son métier pour d'autres horizons moins glorieux :
[1] M-J Nat : "Y aura peut-être la Nouvelle Vague de la médecine!"
[2] J-P Dorat : "Faut pas confondre! Faut pas confondre le cinéma et la médecine! Les artistes se massacrent les uns les autres mais en médecine on ne descend pas les vieux ont les respecte! Officiellement!"
Claude est interne dans un hôpital, à la maternité. Nous la voyons d'abord recevoir d'une autre femme-médecin l'annonce qu'elle est enceinte. Au moyen de deux retours en arrière, nous reconstituons toute son histoire. Dès son arrivée à l'Internat, elle s'est trouvée affrontée au problème de la limitation des naissances : situation instable des jeunes mariés ou naissances trop nombreuses chez des couples plus âgés. Elle a vu en particulier revenir dans son service, après un avortement, une jeune femme qu'elle avait rencontré à la visite prénuptiale et qui lui avait confié ses inquiétudes. A la suite de complications, la jeune femme meurt. Pendant ce temps, Claude s'était, par lassitude, donnée à un interne qui l'aimait et que, sans doute, elle aimait. Au moment où celui-ci va quitter l'Internat pour exercer à l'étranger, elle se refuse à lui confier son état et, bien qu'il s'offre spontanément à l'épouser, continue à se taire : elle veut se consacrer totalement à la médecine ; si elle a du courage, écrit-elle ensuite, elle gardera son enfant.
Mathieu Delannoy, Janvier 2021