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  • Passe ton bac d'abord 
    Maurice Pialat - 1978
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    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Sabine Haudepin dans Passe ton bac d'abord
     
     
    Sabine Haudepin 


     Annick Alane dans Passe ton bac d'abord
     
     
    Annick Alane 


     Christian Bouillette dans Passe ton bac d'abord
     
     
    Christian Bouillette 


     Michel Caron dans Passe ton bac d'abord
     
     
    Michel Caron 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Passe ton bac d'abord Passe ton bac d'abord

    Annick Alane Annick Alane

    Bernard Tronczak Bernard Tronczak

    Christian Bouillette Muriel Lacroix Christian Bouillette Muriel Lacroix

    Francois Lepczynski Francois Lepczynski

    Frederique Cerbonnet Frederique Cerbonnet

    Jean Francois Adam Jean Francois Adam

    Le RC Lens avec Didier Six Le RC Lens avec Didier Six

    Passe ton bac Passe ton bac

    Passe ton bac Passe ton bac

    Patrick Lepcynski Patrick Lepcynski

    Patrick Playez Patrick Playez

    Philippe Marlaud Philippe Marlaud

    Sabine Haudepin Sabine Haudepin

    Sabine Haudepin Sabine Haudepin

    Sabine Haudepin Cathy Gallet Sabine Haudepin Cathy Gallet

    Sabine Haudepin Philippe Marlaud Sabine Haudepin Philippe Marlaud

    Valerie Chassigneux Patrick Lepcynski Valerie Chassigneux Patrick Lepcynski

    Valerie Chassigneux Valerie Chassigneux

    Agnes Makowiak Agnes Makowiak

    Valerie Chassigneux Valerie Chassigneux


    Document sans nom
    Sabine Haudepin Élisabeth Annick Alane La mère Christian Bouillette Le patron Michel Caron Le père Jean-François Adam Le prof de philo Frédérique Cerbonnet Frédérique Valérie Chassigneux Valérie, la soeur de Patrick Philippe Marlaud Philippe Patrick Lepcynski Patrick Bernard Tronczak Bernard Patrick Playez Rocky Agnès Makowiak Agnès Aline Fayard La femme du patron Cathy Gallet Cathy Charline Bourré Charline Fabienne Neuville La soeur d'Elisabeth Karine Souppart Karine Muriel Lacroix Muriel Stanislawa Tronczyk La mère de Bernard Joséphine Lepczynski La mère de Patrick François Lepczynski Le père de Patrick André Bitoun L'homme à la Rolls
    Document sans nom
    Résumé :
    A Lens, dans les années 70, une année dans la vie monotone d’une bande de jeunes déjà blasés et sans illusion sur leur futur.
    Critique :
    Maurice Pialat a principalement voulu des non-comédiens pour jouer dans ce film (par manque d’argent mais pas seulement) mais cela n’est pas gênant car le film est bien joué. La plupart ne referont jamais de cinéma ou avec Maurice Pialat.
    On a l’impression que ces jeunes (voire les moins jeunes) ne songent qu’à coucher et que changer de partenaires n’est qu’une routine sans conséquence.
    Christian Bouillette, un des rares comédiens de métier, retrouvera ce genre de personnages libidineux.
    Si au départ, Pialat s’intéresse surtout au personnage joué par Sabine Haudepin (adorable comédienne) et ses rapports avec ses parents ; il va ensuite s’intéresser aux autres jeunes de Bernard ( Bernard Tronczak ) le dragueur incessant, à Patrick ( Patrick Lepcynski ) qui veut changer de vie en partant à Paris, ou à Agnès (la très charmante Agnès Makowiak ) qui mariée trop jeune regrette déjà ce mariage au bout de trois mois.
    Philippe Marlaud qui jouait, à la base le premier rôle masculin, pour son deuxième film (après « La maison des autres ») est un peu éclipsé par Bernard (ils ont d’ailleurs une grande ressemblance physique).

    Alain Bourgeois, Avril 2022


    Document sans nom Le jour de la rentrée, on a droit au sermon du prof de philo. Le même que l'année dernière, le même que l'année prochaine. Au bout de l'année, le bac. Indispensable et inutile. Après lui, une grande incertitude : le travail ou le chômage. Alors, on ne va pas se mettre en quatre pour décrocher un diplôme qui a perdu son prestige. Et la dernière année au Iycèe prend l'allure d'un sursis. Si l'adolescence est au goût du jour, il ne fallait pas s'attendre à ce que Maurice Pialat, auteur exigeant de « L'Enfance nue ». de « Nous ne vieillirons pas ensemble ». et de « La Maison des bois » à la télévision, sacrifie à une mode attendrie. C'est donc un pavé dans la mare de la nostalgie que ce tableau sans retouche de l'adolescence 79 ! Car il ne s'agit pas, ici, de se pencher sur le temps passé, qui est toujours joli -comme dit Brassens-. Pialat braque sa caméra sur les jeunes d'aujourd'hui. C'est moins confortable, et cela ne plaira pas à tout le monde. Comment ! dira-t-on, nos enfants sont-ils aussi veules, indifférents, apathiques ? Car le portrait n'est pas flatteur. Non seulement ces gardons et ces filles ne s'intéressent pas à l'enseignement qu'on leur dispense, mais ils ne s'intéressent à rien, ne se passionnent pour rien. Ils trainent dans les cafés, ils sortent tard, ils se réunissent à quinze dans une chambre mais sans aucune des intentions que leur prête un logeur soupçonneux. Le sexe, ils connaissent, mais n'en attendent rien. Ils n'ont ni enthousiasme, ni désir. Maurice Pialat se garde aussi bien de leur jeter la pierre que de les absoudre. Son film est un constat. Il irritera les uns, il déprimera les autres. En tout cas. ceux qui connaissent cette génération d'après 68 la reconnaîtront telle qu'elle est : ne croyant ni aux vertus de l'effort, ni aux chances de la révolte. Résignés en quelque sorte, à moins que son apathie chronique ne soit qu'un masque, une arme défensive, puisque sa seule protesiation n'est qu'une formidable force d'inertie. Regarder vivre. On peut le déplorer, on peut s'en indigner, on peut se lamenter. On peut analyser le phénomène, y déceler la trace d'une mutation sociologique, d'une crise sans précédent. On peut s'interroger sur l'absurdité d'un système scolaire qui oblige à attendre quand il n'y a rien à attendre. On peut en tirer mille leçons, on peut chercher des solutions. Encore une fois, ce n'est pas le problème de Maurice Pialat. qui se « contente » de regarder vivre ces adolescents, de les montrer tels qu'ils sont ce qui esi bien une des fonctions du cinéma, même s'il ne s'agit pas, on l'aura compris, d'un divertissement d'une folle gaieté. Le miracle du cinéma, justement, c'est que, malgré tous les efforts pour échapper à la communication, pour rester murés, ils finissent par nous émouvoir.
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