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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Sabine Haudepin Élisabeth Annick Alane La mère Christian Bouillette Le patron Michel Caron Le père Jean-François Adam Le prof de philo Frédérique Cerbonnet Frédérique Valérie Chassigneux Valérie, la soeur de Patrick Philippe Marlaud Philippe Patrick Lepcynski Patrick Bernard Tronczak Bernard Patrick Playez Rocky Agnès Makowiak Agnès Aline Fayard La femme du patron Cathy Gallet Cathy Charline Bourré Charline Fabienne Neuville La soeur d'Elisabeth Karine Souppart Karine Muriel Lacroix Muriel Stanislawa Tronczyk La mère de Bernard Joséphine Lepczynski La mère de Patrick François Lepczynski Le père de Patrick André Bitoun L'homme à la Rolls
Document sans nom
Résumé :
A Lens, dans les années 70, une année dans la vie monotone d’une bande de jeunes déjà blasés et sans illusion sur leur futur.
Critique :
Maurice Pialat a principalement voulu des non-comédiens pour jouer dans ce film (par manque d’argent mais pas seulement) mais cela n’est pas gênant car le film est bien joué. La plupart ne referont jamais de cinéma ou avec Maurice Pialat.
On a l’impression que ces jeunes (voire les moins jeunes) ne songent qu’à coucher et que changer de partenaires n’est qu’une routine sans conséquence.
Christian Bouillette, un des rares comédiens de métier, retrouvera ce genre de personnages libidineux.
Si au départ, Pialat s’intéresse surtout au personnage joué par Sabine Haudepin (adorable comédienne) et ses rapports avec ses parents ; il va ensuite s’intéresser aux autres jeunes de Bernard ( Bernard Tronczak ) le dragueur incessant, à Patrick ( Patrick Lepcynski ) qui veut changer de vie en partant à Paris, ou à Agnès (la très charmante Agnès Makowiak ) qui mariée trop jeune regrette déjà ce mariage au bout de trois mois.
Philippe Marlaud qui jouait, à la base le premier rôle masculin, pour son deuxième film (après « La maison des autres ») est un peu éclipsé par Bernard (ils ont d’ailleurs une grande ressemblance physique).
Alain Bourgeois, Avril 2022
Document sans nom
Le jour de la rentrée, on a
droit au sermon du prof
de philo. Le même que
l'année dernière, le même
que l'année prochaine. Au
bout de l'année, le bac.
Indispensable et inutile.
Après lui, une grande incertitude : le travail ou le
chômage. Alors, on ne va
pas se mettre en quatre pour
décrocher un diplôme qui a
perdu son prestige. Et la
dernière année au Iycèe
prend l'allure d'un sursis.
Si l'adolescence est au
goût du jour, il ne fallait pas
s'attendre à ce que Maurice
Pialat, auteur exigeant de
« L'Enfance nue ». de
« Nous ne vieillirons pas
ensemble ». et de « La Maison des bois » à la télévision, sacrifie à une mode
attendrie. C'est donc un
pavé dans la mare de la
nostalgie que ce tableau
sans retouche de l'adolescence 79 ! Car il ne s'agit
pas, ici, de se pencher sur le
temps passé, qui est toujours joli -comme dit Brassens-. Pialat braque sa caméra sur les jeunes d'aujourd'hui. C'est moins confortable, et cela ne plaira pas à
tout le monde.
Comment ! dira-t-on, nos
enfants sont-ils aussi veules,
indifférents, apathiques ?
Car le portrait n'est pas
flatteur. Non seulement ces
gardons et ces filles ne
s'intéressent pas à l'enseignement qu'on leur dispense, mais ils ne s'intéressent à
rien, ne se passionnent pour
rien. Ils trainent dans les
cafés, ils sortent tard, ils se
réunissent à quinze dans
une chambre mais sans
aucune des intentions que
leur prête un logeur soupçonneux. Le sexe, ils connaissent, mais n'en attendent rien. Ils n'ont ni
enthousiasme, ni désir.
Maurice Pialat se garde
aussi bien de leur jeter la
pierre que de les absoudre.
Son film est un constat. Il
irritera les uns, il déprimera
les autres. En tout cas. ceux
qui connaissent cette génération d'après 68 la reconnaîtront telle qu'elle est : ne
croyant ni aux vertus de
l'effort, ni aux chances de la
révolte. Résignés en quelque
sorte, à moins que son
apathie chronique ne soit
qu'un masque, une arme
défensive, puisque sa seule
protesiation n'est qu'une
formidable force d'inertie.
Regarder vivre.
On peut le déplorer, on
peut s'en indigner, on peut
se lamenter. On peut analyser le phénomène, y déceler
la trace d'une mutation
sociologique, d'une crise
sans précédent. On peut
s'interroger sur l'absurdité
d'un système scolaire qui
oblige à attendre quand il
n'y a rien à attendre. On
peut en tirer mille leçons, on
peut chercher des solutions.
Encore une fois, ce n'est pas
le problème de Maurice
Pialat. qui se « contente »
de regarder vivre ces adolescents, de les montrer tels
qu'ils sont ce qui esi bien
une des fonctions du cinéma, même s'il ne s'agit pas,
on l'aura compris, d'un
divertissement d'une folle
gaieté. Le miracle du cinéma, justement, c'est que,
malgré tous les efforts pour
échapper à la communication, pour rester murés, ils
finissent par nous émouvoir.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Christian Bouillette Muriel Lacroix
Sabine Haudepin Philippe Marlaud
Valerie Chassigneux Patrick Lepcynski
Sabine Haudepin Élisabeth Annick Alane La mère Christian Bouillette Le patron Michel Caron Le père Jean-François Adam Le prof de philo Frédérique Cerbonnet Frédérique Valérie Chassigneux Valérie, la soeur de Patrick Philippe Marlaud Philippe Patrick Lepcynski Patrick Bernard Tronczak Bernard Patrick Playez Rocky Agnès Makowiak Agnès Aline Fayard La femme du patron Cathy Gallet Cathy Charline Bourré Charline Fabienne Neuville La soeur d'Elisabeth Karine Souppart Karine Muriel Lacroix Muriel Stanislawa Tronczyk La mère de Bernard Joséphine Lepczynski La mère de Patrick François Lepczynski Le père de Patrick André Bitoun L'homme à la Rolls
Résumé :
A Lens, dans les années 70, une année dans la vie monotone d’une bande de jeunes déjà blasés et sans illusion sur leur futur.
Critique :
Maurice Pialat a principalement voulu des non-comédiens pour jouer dans ce film (par manque d’argent mais pas seulement) mais cela n’est pas gênant car le film est bien joué. La plupart ne referont jamais de cinéma ou avec Maurice Pialat.
On a l’impression que ces jeunes (voire les moins jeunes) ne songent qu’à coucher et que changer de partenaires n’est qu’une routine sans conséquence.
Christian Bouillette, un des rares comédiens de métier, retrouvera ce genre de personnages libidineux.
Si au départ, Pialat s’intéresse surtout au personnage joué par Sabine Haudepin (adorable comédienne) et ses rapports avec ses parents ; il va ensuite s’intéresser aux autres jeunes de Bernard ( Bernard Tronczak ) le dragueur incessant, à Patrick ( Patrick Lepcynski ) qui veut changer de vie en partant à Paris, ou à Agnès (la très charmante Agnès Makowiak ) qui mariée trop jeune regrette déjà ce mariage au bout de trois mois.
Philippe Marlaud qui jouait, à la base le premier rôle masculin, pour son deuxième film (après « La maison des autres ») est un peu éclipsé par Bernard (ils ont d’ailleurs une grande ressemblance physique).
Alain Bourgeois, Avril 2022
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