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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Anna Karina Anna Jean-Claude Brialy Serge (comme J.C. Brialy) Marianne Faithfull Une jeune femme dans la soirée dansante Serge Gainsbourg L'ami de Serge Barbara Sommers Une tante de Serge Isabelle Felder Une tante de Serge Henri Virlojeux L'homme du banc Hubert Deschamps Le présentateur TV Daniel Laloux Le serveur du bistrot Dorothée Blanck(comme Dorothée Blank) Robert Richemont Olivier Klementieff Pierre Fruger Tony Kina Claude Jourdan Don Snyder Christian de Tillière(comme Christian de Tilières) Hervé Gatineau (non crédité) Eddy Mitchell Lui-meme (non crédité)
Document sans nom
Crédit imdb :
Malgré son modeste statut de téléfilm, Anna est un monument de la culture des années 1960 au même titre que le Blow-Up d'Antonioni ou l'émission Dim, Dam, Dom. Mêlant un peu de Nouvelle Vague à la culture « pop », voire psychédélique, le film baigne dans la musique « anglaise » de Serge Gainsbourg. L'argument scénaristique est très mince — aucun scénariste n'est crédité d'ailleurs, mais l'image est soignée malgré un montage brouillon. Quant aux airs de Gainsbourg, on retiendra surtout « Sous le soleil exactement » et « Roller girl », tous deux interprétés par Anna Karina. Mais l’image la plus marquante, à ranger au rayon des étrangetés, reste sans doute celle de Gainsbourg en jeune cadre publicitaire propre sur lui (cravaté et rasé de près !) entonnant « C’est la cristallisation, comme dit Stendhal ! ».
C’est le vendredi 13 janvier 1967 à 21h40 que les téléspectateurs français découvrent Anna sur la 1re Chaîne de leur poste TV noir et blanc.
La comédie musicale de Pierre Koralnik, produite par Michèle Arnaud, fait alors l’effet d’une bombe dans le paysage audiovisuel des années 1960 ; secouant la France engourdie des années gaulliennes par son côté « nouvelle vague », la photo peu académique de son chef opérateur Willy Kurant, le montage de Françoise Collin (qui monte à cette époque tous les films de Jean-Luc Godard), la chorégraphie endiablée de l'américain Victor Upshaw, et les chansons aigres-douces de Gainsbourg.
Les arrangements de Michel Colombier, qui dirige l’orchestre, vont donner des couleurs électriques à la partition de Gainsbourg, déjà sous l’influence du rock d’outre-Manche.
Quant à Anna Karina, encore très marquée « Godard », elle va, aux côtés d’un Jean-Claude Brialy séduisant et désabusé, et d'un Gainsbourg railleur et cynique, dévoiler aux téléspectateurs la plénitude de ses talents : chantant et dansant Gainsbourg, tour à tour rockeuse ou romantique, comique et bouleversante, maladroite et charmante.
Les apparitions d'Eddy Mitchell et de Marianne Faithfull, deux chanteurs de qualité, donnent un piquant supplémentaire au film de Koralnik.
À la suite du film vont sortir un album 33 tours et un 45 tours, disques devenus très vite « collector », d’autant que Sous le soleil exactement, interprété par Anna Karina, est immédiatement un tube et que le titre restera, dans l’œuvre de Gainsbourg, un avant goût de ce qu’il fera plus tard avec Bardot et Birkin.
Mais une rumeur laisse entendre qu’une sortie en salle est prévue. Le 17 avril 1967, Anna est présenté à l’ouverture du troisième Festival de Jeune Cinéma d’Hyères. Cependant, ni cette tentative ni d’autres n’y feront, et seuls quelques privilégiés pourront découvrir (ou redécouvrir) Anna sur grand écran à l’occasion d’improbables projections.
Faisant partie du patrimoine de l’ORTF, Anna est resté pendant près de quarante ans une pépite enfouie dans les archives de l’audiovisuel public, gardées depuis 1975 par l’INA. Le film n'a été diffusé en tout qu'une petite dizaine de fois. On a pu le voir notamment à l'occasion des 80 ans de la naissance de Gainsbourg sur Paris Première ou plus récemment en 2009 sur TPS Star. Des copies circulent régulièrement sur les sites de partage ou de diffusion vidéo.
Mais en 2009, une édition DVD collector avec en Bonus le CD de la bande originale remastérisée est sortie.
Renaissance d'une œuvre cinématographique oubliée mais à marquer dans les annales.
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Anna Karina et Henri Virlojeux
Barbara Sommers et Isabelle Felder
JC Brialy et Christian de Tilliere
Anna Karina Anna Jean-Claude Brialy Serge (comme J.C. Brialy) Marianne Faithfull Une jeune femme dans la soirée dansante Serge Gainsbourg L'ami de Serge Barbara Sommers Une tante de Serge Isabelle Felder Une tante de Serge Henri Virlojeux L'homme du banc Hubert Deschamps Le présentateur TV Daniel Laloux Le serveur du bistrot Dorothée Blanck(comme Dorothée Blank) Robert Richemont Olivier Klementieff Pierre Fruger Tony Kina Claude Jourdan Don Snyder Christian de Tillière(comme Christian de Tilières) Hervé Gatineau (non crédité) Eddy Mitchell Lui-meme (non crédité)
Crédit imdb :
Malgré son modeste statut de téléfilm, Anna est un monument de la culture des années 1960 au même titre que le Blow-Up d'Antonioni ou l'émission Dim, Dam, Dom. Mêlant un peu de Nouvelle Vague à la culture « pop », voire psychédélique, le film baigne dans la musique « anglaise » de Serge Gainsbourg. L'argument scénaristique est très mince — aucun scénariste n'est crédité d'ailleurs, mais l'image est soignée malgré un montage brouillon. Quant aux airs de Gainsbourg, on retiendra surtout « Sous le soleil exactement » et « Roller girl », tous deux interprétés par Anna Karina. Mais l’image la plus marquante, à ranger au rayon des étrangetés, reste sans doute celle de Gainsbourg en jeune cadre publicitaire propre sur lui (cravaté et rasé de près !) entonnant « C’est la cristallisation, comme dit Stendhal ! ».
C’est le vendredi 13 janvier 1967 à 21h40 que les téléspectateurs français découvrent Anna sur la 1re Chaîne de leur poste TV noir et blanc.
La comédie musicale de Pierre Koralnik, produite par Michèle Arnaud, fait alors l’effet d’une bombe dans le paysage audiovisuel des années 1960 ; secouant la France engourdie des années gaulliennes par son côté « nouvelle vague », la photo peu académique de son chef opérateur Willy Kurant, le montage de Françoise Collin (qui monte à cette époque tous les films de Jean-Luc Godard), la chorégraphie endiablée de l'américain Victor Upshaw, et les chansons aigres-douces de Gainsbourg.
Les arrangements de Michel Colombier, qui dirige l’orchestre, vont donner des couleurs électriques à la partition de Gainsbourg, déjà sous l’influence du rock d’outre-Manche.
Quant à Anna Karina, encore très marquée « Godard », elle va, aux côtés d’un Jean-Claude Brialy séduisant et désabusé, et d'un Gainsbourg railleur et cynique, dévoiler aux téléspectateurs la plénitude de ses talents : chantant et dansant Gainsbourg, tour à tour rockeuse ou romantique, comique et bouleversante, maladroite et charmante.
Les apparitions d'Eddy Mitchell et de Marianne Faithfull, deux chanteurs de qualité, donnent un piquant supplémentaire au film de Koralnik.
À la suite du film vont sortir un album 33 tours et un 45 tours, disques devenus très vite « collector », d’autant que Sous le soleil exactement, interprété par Anna Karina, est immédiatement un tube et que le titre restera, dans l’œuvre de Gainsbourg, un avant goût de ce qu’il fera plus tard avec Bardot et Birkin.
Mais une rumeur laisse entendre qu’une sortie en salle est prévue. Le 17 avril 1967, Anna est présenté à l’ouverture du troisième Festival de Jeune Cinéma d’Hyères. Cependant, ni cette tentative ni d’autres n’y feront, et seuls quelques privilégiés pourront découvrir (ou redécouvrir) Anna sur grand écran à l’occasion d’improbables projections.
Faisant partie du patrimoine de l’ORTF, Anna est resté pendant près de quarante ans une pépite enfouie dans les archives de l’audiovisuel public, gardées depuis 1975 par l’INA. Le film n'a été diffusé en tout qu'une petite dizaine de fois. On a pu le voir notamment à l'occasion des 80 ans de la naissance de Gainsbourg sur Paris Première ou plus récemment en 2009 sur TPS Star. Des copies circulent régulièrement sur les sites de partage ou de diffusion vidéo.
Mais en 2009, une édition DVD collector avec en Bonus le CD de la bande originale remastérisée est sortie.
Renaissance d'une œuvre cinématographique oubliée mais à marquer dans les annales.
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