Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Janine Reynaud et Daniel Sismondi
Janine Reynaud et Latana Decaux
Janine Reynaud et Latana Decaux
Janine Reynaud et Latana Decaux
Michel Lemoine et Marie Helene Regne
Michel Lemoine et Virginie Vignon
Nathalie Zeiger et Michel Lemoine
Janine Reynaud Viriane Michel Lemoine Éric Nathalie Zeiger Tessa Françoise Dammien Anne Virginie Vignon Martine Latana Decaux Lisbeth Marie Hélène Règne Joelle Jean Berger Le mari Yves Marouani Pierre
Résumé : Une châtelaine en mal de divertissements décide d'engager un beau et vigoureux aventurier pour combler tous ses plaisirs les plus raffinés. Mais la belle est possessive. Lorsqu'elle apprend que son homme à tout faire s'intéresse aussi à sa soeur, la colère gronde. Elle n'entend pas laisser cette idylle évoluer à son détriment.
SCENARIO Michel Lemoine d’après un roman de Jean Breton ; IMAGE Philippe Théaudière ; MONTAGE Bob Wade ; SON Jacques Jullian ; MUSIQUE Guy Bonnet ; PRODUCTION Patrick Torok - Les Productions Louis Duchesne (ROC) ; Tournage 1972 ; Sortie le 31 mai 1973
CRITIQUE(S) :
« Trop de joliesses romantiques (pluie, musique, feux de bois) ne doivent pas faire rejeter la nouvelle tentative de Michel Lemoine, qui essaye de redonner à l‘érotique français un peu de dignité, à défaut d‘invention. (…) A noter que toutes les chiennes du titre sont de très jolies chattes. » - Michel Grisolia, Cinéma 73 n°178-179, 1973
« Comme l’essai précédent de Michel Lemoine (LES DESAXEES), LES CHIENNES est un film dont la sincérité est apparente mais qui est pris à son propre piège dans la mesure où son exploitation ne peut être que dans les circuits sexy. D’ailleurs, s’il a un mérite, c’est celui de prouver, par son existence et sa diffusion, que les barrières entre culturellement admis et les films sexy, resteraient hésitantes s’il n’y avait pas les contraintes commerciales de l’étiquetage. Dans LES CHIENNES, c’est de la littérature qu’il s’agit et la caractéristique première est dans le reflet d’une littérature érotique moderne, précieuse et glacée, parfois baroque ; les images extrêmement classiques et très travaillées de Philippe Théaudière ainsi que des dialogues trop sensiblement écrits, correspondent étroitement à la démarche de Lemoine qui dépeint soigneusement un univers irréaliste. Ses oisifs semblent avoir pour seules préoccupations leur oisiveté et, bien sûr, l’érotisme. Ils manquent par là même, non seulement de substance vive (…) mais d’épaisseur psychologique. (…) ils ne sont que des personnages de convention. (…) Le seul recours de Michel Lemoine devient donc la recherche d’une perfection formelle (plus achevée que dans LES DESAXEES) qui permet à l’opérateur de s’offrir un festival. Classique, le film l’est donc dans l’image, la musique, les gestes des acteurs, etc. Mais on aurait aimé plus d’aventures dans cette tentative de sublimer les rapports charnels. » - Daniel Sauvaget, La Saison cinématographique 1973
« Mieux maîtrisé que LES DESAXEES et probablement son meilleur hors comédie, LES CHIENNES est précisément un film érotique, précieux, mais jamais lent ou glacé. On y entre aussitôt comme dans un conte de fée (…) et comme toute fable se doit d‘avoir une morale simple pour « l‘édification du peuple », Lemoine, pas fou, choisi celle d‘un libertinage tranquille et dit en substance : Enfants ne soyez pas jaloux, cela tue l‘amour (…) » - Edgard Baltzer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.