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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Caroline Cartier la femme vampire Olivier Rollin Pierre Radamante Maurice Lemaître Georges Radamante Michel Delahaye le grand Maître de la secte Ursule Pauly Solange Ly Lestrong Ly Bernard Musson Voringe Jean Aron Fredor Pascal Fardoulis Robert Catherine Castel une servante de Georges Marie-Pierre Castel une servante de Georges Paul Bisciglia Butler, le majordome R. J. Chauffard le viel homme Natalie Perrey la vielle femme Nicole Isimat le modèle de Robert Jacques Robiolles un mutant
Document sans nom
Le jeune Pierre Radamante tente d'aider une demoiselle en fuite, poursuivie par d'étranges personnages masqués d'inquiétantes têtes d'animaux. Plus tard, il apprend que son riche père se livre, avec quelques savants, à de mystérieuses expériences sur une jeune fille, afin de connaître le secret des vampires et découvrir l'immortalité. A la campagne, un personnage louche leur loue son manoir.
SCENARIO Jean Rollin et Serge Moati ; IMAGE Jean-Jacques Renon ; MONTAGE Jean-Denis Bonan ; DECORS et COSTUMES Jio Berk ; MASQUES Jacques Courtois ; POUPEES Nicole Berk ; MUSIQUE Yvon Gérault ; PRODUCTION Jean Rollin (Les Films ABC)
« On doit à Jean Rollin une intéressante tentative de Serial : LA REINE DES VAMPIRES. Il faut pourtant déchanter ici. La couleur et les moyens plus importants ont estompé l'inspiration surréaliste. Pourtant le scénario visait directement à retrouver Feuillade (...) Le très gros point noir du film est l'interprétation (...) à l'exception de l'excellent Chauffard, perdu dans cette pellicule pour on ne sait quelle raison. Le seul intérêt du film est la composition de notre confrère Michel Delahaye. Il est un admirable mutant. Sans se vouer au culte de la personnalité, il faut bien dire qu'on ne voit que lui dans ce film. pour les inconditionnels de la fesse et du sein, ils ont quelques chairs dénudées à contempler. Est-ce suffisant ? » - Noël Simsolo, La saison cinématographique 1971
« La première demi-heure presque entièrement muette, avec les étranges personnages traquant la jeune fille, couverts de masques d'animaux, dans la ville déserte, est proprement hallucinante. Tourné entièrement dans les décors naturels judicieusement choisis, le film bénéficie également d'une photographie somptueuse, de costumes et de masques de très grande beauté. La mise en scène de Rollin, à la fois rigoureuse dans sa recherche de la symétrie et de l'ordre géométrique, et perpétuellement décalée par les dialogues et le jeu détaché des comédiens, permet la création d'un véritable univers fantasmagorique et magique. Ce chef-d'oeuvre est aussi le début des ennuis pour Jean Rollin. Distribué dans le circuit habituel des salles de quartier, LA VAMPIRE NUE, qui ne respecte aucune des règles du film de genre, va totalement déconcerter le public, tout en provocant le rejet de la majorité de la critique, spécialisée ou non. » - Laurent Atkine, Les classiques du cinéma bis, 2013.
« (...) Dans LA VAMPIRE NUE, il procède à la réécriture complète du mythe. La jeune femme du titre, loin d'être la morte vivante que cette désignation suggère, se révèle en fait être une mutante, le futur de l'humanité dans son évolution darwinienne. Dans ce film, il fait principalement appel à des références issues du feuilleton populaire, du cinéma de Louis Feuillade et de Georges Franju (...) Comme celles de Jess Franco, chaque création de Jean Rollin constitue avant tout un catalogue d'images et de fantasmes. Chacun est libre de se sentir ou non concerné » - Patrick Meunier Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
« J'avais alors tendance à trouver très bien tout ce que faisait les acteurs, aussi je ne les dirigeais presque pas. En fait, j'étais très touché qu'ils veuillent bien jouer pour moi, et n'osais pas les corriger ou rectifier ce qu'ils faisaient. Cela me vaut la réputation d'être incapable de diriger des comédiens. (...) Cette réputation, comme celle de faire des films auxquels on ne comprenait rien, c'est-à-dire d'être incapable d'écrire un script, m'a poursuivi des années (...) » - Jean Rollin, MoteurCoupez ; mémoires d'un cinéaste singulier, 2008
NOTES : Après queques jours de tournage, Pascal Fardoulis, qui tenait le rôle principal, tomba malade et dut être hospitaliser. Jean Rollin se vit dans l'obligation de modifier sensiblement son scénario, de faire « mourir » son héros et de mettre en avant le personnage interprété par son frère Olivier (crédité comme Olivier Martin).
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Catherine et Marie Pierre Castel
Ly Lestrong et Jacques Robiolles
Pascal Fardoulis et Nicole Isimat
Caroline Cartier la femme vampire Olivier Rollin Pierre Radamante Maurice Lemaître Georges Radamante Michel Delahaye le grand Maître de la secte Ursule Pauly Solange Ly Lestrong Ly Bernard Musson Voringe Jean Aron Fredor Pascal Fardoulis Robert Catherine Castel une servante de Georges Marie-Pierre Castel une servante de Georges Paul Bisciglia Butler, le majordome R. J. Chauffard le viel homme Natalie Perrey la vielle femme Nicole Isimat le modèle de Robert Jacques Robiolles un mutant
Le jeune Pierre Radamante tente d'aider une demoiselle en fuite, poursuivie par d'étranges personnages masqués d'inquiétantes têtes d'animaux. Plus tard, il apprend que son riche père se livre, avec quelques savants, à de mystérieuses expériences sur une jeune fille, afin de connaître le secret des vampires et découvrir l'immortalité. A la campagne, un personnage louche leur loue son manoir.
SCENARIO Jean Rollin et Serge Moati ; IMAGE Jean-Jacques Renon ; MONTAGE Jean-Denis Bonan ; DECORS et COSTUMES Jio Berk ; MASQUES Jacques Courtois ; POUPEES Nicole Berk ; MUSIQUE Yvon Gérault ; PRODUCTION Jean Rollin (Les Films ABC)
« On doit à Jean Rollin une intéressante tentative de Serial : LA REINE DES VAMPIRES. Il faut pourtant déchanter ici. La couleur et les moyens plus importants ont estompé l'inspiration surréaliste. Pourtant le scénario visait directement à retrouver Feuillade (...) Le très gros point noir du film est l'interprétation (...) à l'exception de l'excellent Chauffard, perdu dans cette pellicule pour on ne sait quelle raison. Le seul intérêt du film est la composition de notre confrère Michel Delahaye. Il est un admirable mutant. Sans se vouer au culte de la personnalité, il faut bien dire qu'on ne voit que lui dans ce film. pour les inconditionnels de la fesse et du sein, ils ont quelques chairs dénudées à contempler. Est-ce suffisant ? » - Noël Simsolo, La saison cinématographique 1971
« La première demi-heure presque entièrement muette, avec les étranges personnages traquant la jeune fille, couverts de masques d'animaux, dans la ville déserte, est proprement hallucinante. Tourné entièrement dans les décors naturels judicieusement choisis, le film bénéficie également d'une photographie somptueuse, de costumes et de masques de très grande beauté. La mise en scène de Rollin, à la fois rigoureuse dans sa recherche de la symétrie et de l'ordre géométrique, et perpétuellement décalée par les dialogues et le jeu détaché des comédiens, permet la création d'un véritable univers fantasmagorique et magique. Ce chef-d'oeuvre est aussi le début des ennuis pour Jean Rollin. Distribué dans le circuit habituel des salles de quartier, LA VAMPIRE NUE, qui ne respecte aucune des règles du film de genre, va totalement déconcerter le public, tout en provocant le rejet de la majorité de la critique, spécialisée ou non. » - Laurent Atkine, Les classiques du cinéma bis, 2013.
« (...) Dans LA VAMPIRE NUE, il procède à la réécriture complète du mythe. La jeune femme du titre, loin d'être la morte vivante que cette désignation suggère, se révèle en fait être une mutante, le futur de l'humanité dans son évolution darwinienne. Dans ce film, il fait principalement appel à des références issues du feuilleton populaire, du cinéma de Louis Feuillade et de Georges Franju (...) Comme celles de Jess Franco, chaque création de Jean Rollin constitue avant tout un catalogue d'images et de fantasmes. Chacun est libre de se sentir ou non concerné » - Patrick Meunier Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
« J'avais alors tendance à trouver très bien tout ce que faisait les acteurs, aussi je ne les dirigeais presque pas. En fait, j'étais très touché qu'ils veuillent bien jouer pour moi, et n'osais pas les corriger ou rectifier ce qu'ils faisaient. Cela me vaut la réputation d'être incapable de diriger des comédiens. (...) Cette réputation, comme celle de faire des films auxquels on ne comprenait rien, c'est-à-dire d'être incapable d'écrire un script, m'a poursuivi des années (...) » - Jean Rollin, MoteurCoupez ; mémoires d'un cinéaste singulier, 2008
NOTES : Après queques jours de tournage, Pascal Fardoulis, qui tenait le rôle principal, tomba malade et dut être hospitaliser. Jean Rollin se vit dans l'obligation de modifier sensiblement son scénario, de faire « mourir » son héros et de mettre en avant le personnage interprété par son frère Olivier (crédité comme Olivier Martin).
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