Le théâtre du crime
Claude Loursais - 1958
Partager cette page sur Facebook :

En cas de non disponibilité me contacter
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
5 dernieres minutes Le theatre du crime
5 dernieres minutes Le theatre du crime
5 dernieres minutes Le theatre du crime
5 dernieres minutes Le theatre du crime
Charles Lavialle et Raymond Souplex
La victime est dans l escalier
Raymond Souplex et Tania Balachova
Souplex et Playtex dans la meme histoire
Un auteur qui aime la jeunesse
Raymond Souplex Inspecteur Bourrel Jean Daurand Inspecteur Dupuy Anne Doat Claude Tournon Georges Rollin Tournon, le directeur Colette Deréal Eliane Tania Balachova Louise Mérinchal Jean-Pierre Cassel Pierre François Vibert Emile Mérinchal, l'auteur Renaud Mary Thomery, le metteur en scène Evelyne Rey Ginette Fleurville Charles Lavialle Marescaux, le concierge
SCENARIO: Maurice-Bernard Endrèbe - ADAPTATION: André Maheux - DIALOGUES: Henri Grangé
RESUME : Le théâtre Louvois est-il un lieu maudit ? Six mois après l’assassinat de Sola Severac, la directrice des lieux, voilà que ça recommence ! Quelqu’un a tenté d’étrangler Claude Tournon, l’ingénue de service et fille du nouveau directeur. Une occasion pour le limier le plus futé du Quai des Orfèvres de retrouver quelques connaissances. Claude, la victime, Tournon, son père, devenu directeur de l’établissement, mais aussi la blonde Eliane que Bourrel avait dans le collimateur lors de sa précédente enquête. Flanqué de son fidèle second, Dupuy, l’inspecteur revient dans ce théâtre du crime où se tient un nouveau méli-mélodrame…
BON DIEU ! MAIS C’EST BIEN SUR… Retour sur les planches pour cette sixième émission tournée au printemps dans les mêmes décors que l’enquête précédente (L’habit fait le moine). Terrain connu donc, mais avec une différence importante. Pour la première fois depuis le début de la série, l’intrigue est filmée et non plus en direct. Un poids de moins pour les acteurs, Souplex en tête, qui n’ont plus à courir reprendre leurs places dans le décor pour rejouer la séquence demandée par les « détectives amateurs ». Date de diffusion : 5 Août 1958.
ÉLÉMENTS D’ENQUÊTE :
Suite de l’intrigue précédente oblige, nous retrouvons dans cet épisode quelques figures familières de l’émission précédente. Anne Doat (Claude), Georges Rollin (Tournon) et Colette Deréal (Eliane) dont c’est la troisième apparition dans la série, après « D’une pierre deux coups » (02) et « L’habit fait le moine » (05) Pilier des « 5 Dernières Minutes », Charles Lavialle retrouve quant à lui son rôle de Marescaux, le concierge du théâtre, et marque sa troisième participation après « Réactions en Chaîne » (04) et « L’habit fait le moine » (05). Autre connaissance pour les amateurs de la série, Evelyne Rey (Ginette Fleurville), déjà vue dans « La clé de l’enigme » (01) puis dans « Les cheveux en quatre » (03).
Bernard Fresson, Michael Lonsdale, Laurent Terzieff, Antoine Vitez, Zouc, Josiane Balasko… pour ne citer que quelques comédiens formés à la prestigieuse école de comédie de Madame Tania Balachova (Louise Mérinchal). Née à Saint-Pétersbourg, elle commence à enseigner l’art dramatique aux côtés de Michel Vitold au Théâtre du Vieux-Colombier au milieu des années 40. Adepte de la méthode Stanislavski, elle fut la représentante d’un enseignement proche de celui que Lee Strasberg prodigua au sein du fameux « Actor’s Studio » aux Etats-Unis. En tant que comédienne, Tania Balachova s’est illustrée fort peu au cinéma et à la télévision. Mais on la retrouve dans trois émissions des « 5 Dernières Minutes » époque Souplex. Outre le présent épisode, elle a composé deux personnages savoureux dans « Le dessus des cartes » (1960 – épisode 17) et « Les yeux de la tête » (1971 – épisode 51).
Dans le rôle de Pierre, un tout jeune transfuge du cours Simon (comme beaucoup de comédiens remarqués par le réalisateur Claude Loursais), Jean-Pierre Cassel, qui à cette époque court le cachet en rêvant de devenir danseur de claquettes comme Fred Astaire. « Je croyais que le métier de comédien était chose facile. J’aimais les choses aisées, superficielles. On me comparait à un papillon. », confie-t-il à Gilles Durieux dans la revue « Cinéma d’aujourd’hui ». C’est en visionnant cet épisode des « 5 Dernières Minutes » et après l’avoir apprécié au théâtre dans « Oscar » où il remplaçait Jean-Paul Belmondo, que le réalisateur Philippe de Broca pensa à lui confier le rôle principal de son premier film « Les jeux de l’amour » puis des deux suivants, « Le farceur » et « L’amant de cinq jours ».