Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Channing Pollock Judex / Vallieres Francine Bergé Diana Monti / Marie Verdier Edith Scob Jacqueline Favraux Théo Sarapo Morales Sylva Koscina Daisy René Génin Pierre Kerjean Roger Fradet Leon André Méliès Doctor Philippe Mareuil Amaury de la Rochefontaine Luigi Cortese Pierrot Benjamin Boda Réglisse Jean-Jacques Rémy Jean Degrave Notary Ketty France Jeanne-Marie Bontemps André Tomasi Bernard Charlan Max Montavon Le valet de Cocantin Marc Duchamp Jacques Jouanneau Alfred Cocantin Michel Vitold Favraux Léon Pierre Vernet Édouard Francomme Bit Part (uncredited) Suzanne Gossen Landlady (uncredited)
Document sans nom
Résumé : Le banquier Favraux doit sa prospérité au scandale de Panama dont certains documents concernant quelques personnages haut placés lui ont permis de fructueuses opérations. Il reçoit depuis quelque temps des lettres de menaces d'un mystérieux Judex, le sommant de rendre à ses victimes les sommes dont il les a dépouillées. Il n'en fait rien et tente même de supprimer un témoin gênant. Au cours de la soirée qu'il donne en son château pour annoncer les fiançailles de sa fille Jacqueline et fêter son anniversaire, il tombe foudroyé, à minuit, ainsi que le lui avait prédit Judex s'il ne suivait pas ses instructions. On l'enterre et, à la suite des révélations de son secrétaire Vallières, Jacqueline refuse l'héritage et voit ses fiançailles rompues. En fait, Favraux n'était qu'en léthargie et Judex, l'ayant retiré de sa tombe, le séquestre pour lui faire expier sa conduite. Un couple d'aigre-fins, Mirales et Diana, connaissent aussi l'existence des fameux documents et essaient de s'en emparer pour faire à leur tour du chantage. Surpris par Jacqueline, ils tentent d'enlever celle-ci, puis de la supprimer, Diana ayant, pour ce faire, revêtu le costume d'une Soeur de Saint-Vincent de Paul. Puis, ils réussissent à enlever Favraux, qu'ils savaient toujours vivant. Mais Judex veille et arrive à temps pour sauver Jacqueline qu'il conduit chez le fidèle Vallières (elle découvre bientôt que ces deux personnages ne font qu'un). Grâce à des concours fortuits et après d'acrobatiques péripéties, Judex retrouve Favraux qui se suicide au moment d'être rejoint. Diana poignarde par erreur son complice Morales et se tue ensuite en fuyant par les toits. Jacqueline ne repoussera pas l'amour que Judex, alias Vallières, lui vouait en secret depuis longtemps.
L'accueil du film en 1964 : Ce n'était pas une époque gaie. On était en 1914 et le cinéma balbutiait encore lorsque Louis Feuillade mit au monde « Judex », le justicier, le vengeur. Imaginez «Thierry la Fronde » dans le costume de Zorro : le loup de velours sous le grand sombrero et, dissimulant la silhouette dans ses plis ténébreux, la mystérieuse cape noire.
Le film de Georges Franju (qui fut, ne l'oublions pas, l'un des fondateurs de la Cinémathèque Française) est un hommage aux films à épisodes de Louis Feuillade. C'est un hommage ému et attendri autant qu'attentif et respectueux. Avec le mélodrame, avec Judex pourfendeur des méchants et défenseur des justes, Franju aurait pu prendre ses distances, jouer dans la marge, multiplier les clins d'oeil et retrouver le succès facile de Fantômas au cabaret de « La Rose Rouge ». Il n'a pas choisi cette voie, il a préféré croire à Judex et vibrer à l'unisson du cœur populaire qui y croira toujours. Il a joué bon jeu, bon argent, et ménagé, avec délices, les entrées du destin, du hasard, de la providence et de la justice immanente dans un cadre d'une précision très réaliste (la reconstitution du style métro est admirable). Si, par instants, on a l'impression que le rythme se ralentit, c'est peut-être pour nous laisser le temps de savourer la perfection des détails ou leur cocasserie. Mais lorsque Franju veut inquiéter, i1 n'y manque pas. La chambre de torture de Judex est autrement terrifiante que celle recréée par Astruc pour « Le Puits et le Pendule ».
Enfin, par la grâce d'une poésie fantastique dont il use comme d'un philtre irrésistible, Franju établit entre son Judex et le spectateur une connivence faite de sympathie éblouie le justicier est magicien (c'est le prestidigitateur Channing Pollock) et les colombes sortent de ses poches lorsqu'il tire son mouchoir. Il serait injuste de ne pas souligner aussi la qualité d'interprétation de tous les comédiens : Francine Berge, Michel Vitold, Edith Scob, Jacques Jouanneau particulièrement, qui ont aidé Franju à réussir, ô combien, son Judex 1964.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Channing Pollock Judex / Vallieres Francine Bergé Diana Monti / Marie Verdier Edith Scob Jacqueline Favraux Théo Sarapo Morales Sylva Koscina Daisy René Génin Pierre Kerjean Roger Fradet Leon André Méliès Doctor Philippe Mareuil Amaury de la Rochefontaine Luigi Cortese Pierrot Benjamin Boda Réglisse Jean-Jacques Rémy Jean Degrave Notary Ketty France Jeanne-Marie Bontemps André Tomasi Bernard Charlan Max Montavon Le valet de Cocantin Marc Duchamp Jacques Jouanneau Alfred Cocantin Michel Vitold Favraux Léon Pierre Vernet Édouard Francomme Bit Part (uncredited) Suzanne Gossen Landlady (uncredited)
Résumé : Le banquier Favraux doit sa prospérité au scandale de Panama dont certains documents concernant quelques personnages haut placés lui ont permis de fructueuses opérations. Il reçoit depuis quelque temps des lettres de menaces d'un mystérieux Judex, le sommant de rendre à ses victimes les sommes dont il les a dépouillées. Il n'en fait rien et tente même de supprimer un témoin gênant. Au cours de la soirée qu'il donne en son château pour annoncer les fiançailles de sa fille Jacqueline et fêter son anniversaire, il tombe foudroyé, à minuit, ainsi que le lui avait prédit Judex s'il ne suivait pas ses instructions. On l'enterre et, à la suite des révélations de son secrétaire Vallières, Jacqueline refuse l'héritage et voit ses fiançailles rompues. En fait, Favraux n'était qu'en léthargie et Judex, l'ayant retiré de sa tombe, le séquestre pour lui faire expier sa conduite. Un couple d'aigre-fins, Mirales et Diana, connaissent aussi l'existence des fameux documents et essaient de s'en emparer pour faire à leur tour du chantage. Surpris par Jacqueline, ils tentent d'enlever celle-ci, puis de la supprimer, Diana ayant, pour ce faire, revêtu le costume d'une Soeur de Saint-Vincent de Paul. Puis, ils réussissent à enlever Favraux, qu'ils savaient toujours vivant. Mais Judex veille et arrive à temps pour sauver Jacqueline qu'il conduit chez le fidèle Vallières (elle découvre bientôt que ces deux personnages ne font qu'un). Grâce à des concours fortuits et après d'acrobatiques péripéties, Judex retrouve Favraux qui se suicide au moment d'être rejoint. Diana poignarde par erreur son complice Morales et se tue ensuite en fuyant par les toits. Jacqueline ne repoussera pas l'amour que Judex, alias Vallières, lui vouait en secret depuis longtemps.
L'accueil du film en 1964 : Ce n'était pas une époque gaie. On était en 1914 et le cinéma balbutiait encore lorsque Louis Feuillade mit au monde « Judex », le justicier, le vengeur. Imaginez «Thierry la Fronde » dans le costume de Zorro : le loup de velours sous le grand sombrero et, dissimulant la silhouette dans ses plis ténébreux, la mystérieuse cape noire.
Le film de Georges Franju (qui fut, ne l'oublions pas, l'un des fondateurs de la Cinémathèque Française) est un hommage aux films à épisodes de Louis Feuillade. C'est un hommage ému et attendri autant qu'attentif et respectueux. Avec le mélodrame, avec Judex pourfendeur des méchants et défenseur des justes, Franju aurait pu prendre ses distances, jouer dans la marge, multiplier les clins d'oeil et retrouver le succès facile de Fantômas au cabaret de « La Rose Rouge ». Il n'a pas choisi cette voie, il a préféré croire à Judex et vibrer à l'unisson du cœur populaire qui y croira toujours. Il a joué bon jeu, bon argent, et ménagé, avec délices, les entrées du destin, du hasard, de la providence et de la justice immanente dans un cadre d'une précision très réaliste (la reconstitution du style métro est admirable). Si, par instants, on a l'impression que le rythme se ralentit, c'est peut-être pour nous laisser le temps de savourer la perfection des détails ou leur cocasserie. Mais lorsque Franju veut inquiéter, i1 n'y manque pas. La chambre de torture de Judex est autrement terrifiante que celle recréée par Astruc pour « Le Puits et le Pendule ».
Enfin, par la grâce d'une poésie fantastique dont il use comme d'un philtre irrésistible, Franju établit entre son Judex et le spectateur une connivence faite de sympathie éblouie le justicier est magicien (c'est le prestidigitateur Channing Pollock) et les colombes sortent de ses poches lorsqu'il tire son mouchoir. Il serait injuste de ne pas souligner aussi la qualité d'interprétation de tous les comédiens : Francine Berge, Michel Vitold, Edith Scob, Jacques Jouanneau particulièrement, qui ont aidé Franju à réussir, ô combien, son Judex 1964.
Vous pouvez déposer un commentaire :