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Annick Tanguy et Sophie Daumier
Bernard Dheran et Jean Richard
Jacques Perrin et Sophie Daumier
Nicole Courcel et Jacques Perrin
Raymond Pelissier Jean Richard
Sophie Daumier Nicole Courcel Jacques Perrin
Jean Richard Le Commissaire Etienne Ledru Nicole Courcel Anne-Marie épouse du commissaire Jacques Perrin Philippe, fils du commissaire Sophie Daumier Juliette, fille du commissaire Denise Grey La belle-mère du commissaire Annick Tanguy Janine, la bonne Bernard Dhéran Docteur Chauvin, voisin et ami du commissaire Noël Roquevert Le commissaire Rebout François Patrice L'inspecteur Martin René Clermont Le directeur du laboratoire Jean Galland M. Duquesne Jean-Pierre Casse Le fils Duquesne Alain Nobis Le garçon du "Fruit défendu" Dominique Marcas La téléphoniste Jacques Hilling Le chauffeur de taxi Junie Astor Madame Terrasse Michel Nastorg Le médecin légiste Raymond Pélissier Le Proviseur Yves Arcanel Un professeur Yvon Sarray Un voisin qui dénonce l'arsenir sur les roses René Berthier Un membre du jury des roses Charles Bayard Un membre du jury des roses Georges Sellier Un membre du jury des roses
Dossier de presse :
ETIENNE LEDRU était un homme heureux. A l'âge de 49 ans, il occupait la situation enviée et de tout repos de commissaire de police à Saint-Gerrnain-enLaye. Il était propriétaire d'une villa confortable, située au cœur du quartier résidentiel, et les roses qu'il cultivait dans son jardin avaient déjà plusieurs fois remporté des prix dans des exposititons florales d'amateurs. D'un premier lit, il avait deux beaux enfants, Philippe et Juliette, âgés respectivement de 19 et 16 ans, et un second mariage avait amené dans sa maison une jeune femme ravissante et douce, de dix-huit ans sa cadette, et une belle-mère qui, faisant mentir le proverbe, était la gaité et la gentillesse même.
Ainsi gratifié des biens de la terre, entouré de l'estime de ses supérieurs et de l'amicale bienveillance de ses concitoyens, du respect de ses subordonnés et de l'amour admiratif de sa petite famille, Ledru avait conscience d'être un homme comblé. Jusqu'au jour où ... Cela commença par des malaises persistants, des vertiges qui le prenaient au saut du lit. Le temps de procéder à quelques examens de laboratoire, et Ledru acquit le certitude que quelqu'un cherchait à l'empoisonner à l'arsenic. Quelqu'un qui se tenait dans son entourage : il ne prenait jamais rien en dehors de chez lui. Quelqu'un qui ne pouvait être que sa femme, sa fille, son fils, sa bonne, sa belle-mère, ou son ami Chauvin... Il fallait procéder par élimination, traquer les suspect dans l'ombre, découvrir ses mobiles cachés.
Une curieuse enquête, où il était à la fois la victime et l'enquêteur. Et où le criminel était un des êtres qui lui tenaient le plus à cœur. Un être diaboliquement habile, à en juger par l'atmosphère de chaude tendresse qui, plus que jamais, régnait à la maison. Et ceci malgré le comportement bizarre du chef de famille, ses lubies, cette façon qu'il avait d'épier tout le monde, et par dessus tout ce besoin qui le tenaillait, et qu'il lui fallait constamment réfréner, de leur crier à tous sa peur, son désespoir,.. La famille Ledru, hier si paisible, vivait aujourd'hui un drame.
Un drame héroï-comique, aux mille péripéties toujours rebondissantes, car Ledru allait de surprise en surprise. Chaque fois qu'il croyait tenir le coupable, il s'apercevait qu'il s'était trompé. Mais par contre, il découvrait autre chose, sans rapport avec son cas personnel, et l'accumulation de tous ces secrets livrés au grand jour offrait de sa vie familiale un tableau tout à tait inattendu. « 11 ne faut pas réveiller le chat qui dort » telle aurait pu être la morale de toute l'histoire si, en contre-point, la terrible menace n'avait subsisté jusqu'à la toute dernière minute. Le jour où le mystère s'éclaircit enfin, Ledru avait perdu beaucoup de son prestige.
Compléments : Donatienne Roby, novembre 2019