• Accueil
  • Films
  • Acteurs
  • Réalisateurs
  • Nouveautés
  • Contact
  • Equipe
  • Un divorce heureux 
    Henning Carlsen - 1975
    Partager cette page sur Facebook :
    Achetez "Un divorce heureux" sur
    Amazon
    En cas de non disponibilité me contacter


    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Jean Rochefort dans Un divorce heureux
     
     
    Jean Rochefort 


     Bernadette Lafont dans Un divorce heureux
     
     
    Bernadette Lafont 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Un divorce heureux Un divorce heureux


    Document sans nom

    Article de presse à la sortie du film

    ON se demande ce qui justifie le choix d'« Un divorce heureux » pour la soirée inaugurale du Festival de Cannes. Redoutable et périlleux honneur, d'autant moins explicable que, hors compétition, « La Flûte enchantée », de Bergman, « The Romantic English woman », de Losey, « Profession reporter », d'Antonioni, ou « Le Jour des sauterelles », de Schlesinger, auraient permis des ouvertures brillantes. Auprès de ces grands, le « Divorce heureux », d'Henning Carlsen, ouvrage estimable, paraît bien mince ; c'est aussi une déception par rapport aux précédentes réalisations de l'auteur de « La Faim ».

    Un regard danois

    Henning Carlsen a très nettement expliqué pourquoi il avait choisi de tourner en France et avec des acteurs français : il souhaitait que son film soit vu par un maximum de spectateurs. Or, le Danemark compte peu d'habitants, peu de cinémas, peu de cinéphiles et pas le moindre sanglier, dont la traque constitue l'un des temps forts d' « Un divorce heureux ».
    Cela est clair. Mais à ce drame psychologique qui se déroule dans la région de Houdan, Henning Carlsen applique une sensibilité et un regard danois dépaysé ; il dévoile des aspects d'une vie française tout à fait à côté de la vérité. Le film raconte comment Jean-Baptiste, médecin de province aisé, chassant un dimanche sur ses terres, découvre inanimé un jeune homme qui a tenté de se suicider. Avec l'aide d'Antoine, devenu son meilleur ami depuis qu'il a épousé Marguerite, son ex-femme, il le ramène chez lui, lui administre un lavage d'estomac efficace, l'installe dans une chambre d'amis et parie de lui rendre la joie de vivre.

    La philosophie du plaisir

    Au réveil, François le suicidaire se montre curieusement agressif et Jean-Baptiste va jouer de toute la panoplie de sa philosophie du plaisir pour tenter de le séduire : petits plats, vins capiteux, jolies filles, musique et confort d'une belle maison. Il va même jusqu'à l'initier à la chasse, où il est passé maître. Tout en s'incrustant chez son hôte, François ne lui témoigne qu'hostilité. Il lui en veut de l'avoir sauvé et de tenter de le prendre aux rets d'un confort intellectuel sous lequel il a découvert une profonde vulnérabilité. Sa désinvolture souriante, — Jean-Baptiste se plaît à dire qu'il a même réussi un divorce heureux — Francois va s'efforcer de la saccager et y réussit au-delà de toute espérance.
    Les rapports entre les deux hommes sont à la fois complexes et flous et finalement assez artificiels. Et la mise en scène si peu sûre que, de malentendu en porte-à-faux, Henning Carlsen finit par prouver à peu près le contraire de ce qu'il s'était proposé : le médecin qu'il voulait nous montrer égoïste, possessif et dominateur, est beaucoup plus sympathique que le suicidaire contestataire pour lequel il avait des tendresses.
    De toute façon, il faut tout le talent des comédiens, et notamment le naturel tranquille de Jean Rochefort dans le rôle de Jean-Baptiste et celui de Bulle Ogier dans celui de Marguerite, pour insuffler une sorte de vérité et d'émotion à ce film. Plus discutable se révèle le choix d'André Dussolier dans le rôle de François. Cet excellent jeune premier n'est guère convaincant ici en agressif perfide.

    Vous pouvez déposer un commentaire :

     pseudo
     E-mail   (Non-publié)

     Votre commentaire