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Christian Duroc et Malisa Longo
Guy Pierrault et Philippe Gaste
Karine Jeantet et Philippe Gaste
Philippe Gaste et Malisa Longo
Prenez la queue comme tout le monde
Prenez la queue comme tout le monde
Prenez la queue comme tout le monde
Philippe Gasté Gilles Pilar Karine Jeantet Françoise Malisa Longo Christa Anne Libert Juliette Monique Vita Monique Pierre Danny Max Christian Duroc Claude Jean Roche Xavier Mimma Biscardi Barbara, la maîtresse de Xavier Richard Darbois Jean-Pierre Lita Recio la mère de Gilles Philippe Dumat le père de Gilles Laurence Badie Suzette, la secrétaire de Gilles Jean Droze Eugène, le client aux chiens Marie-France Morel la femme d'Eugène Anne-Marie Coffinet la secrétaire de Xavier Michèle Perello la secrétaire de Claude Fred Pasquali Lulu la bricole Guy Pierrauld l'homme à l'appartement vidé Antoine Marin Monsieur Jo Paul Pavel le client en couple Dominique Erlanger la cliente en couple Georges Riquier l'homme qui vend sa voiture Jean-François Davy le client bègue Sébastien Floche l'homme qui cherche le trottoir d'en face Daniel Gall l'homme éconduis Christel Micha la secrétaire de Monsieur Jo Bob Ingarao un livreur Manu Pluton un livreur Antonia Lotito le cadeau
SCENARIO Daniel Geldreich et Jean-François Davy ; IMAGE Roger Fellous et Georges Strouvé ; SON Gérard Barra ; MUSIQUE Raymond Ruer ; PRODUCTION Michel Gast et Jenny Gérard - S.N.D (Paris) Naxos films (Rome)
Séducteur presque malgré lui, Gilles doit jongler entre son activité professionnelle et une vie amoureuse particulièrement complexe. Il se partage en effet entre Françoise, sa fiancée qui arrive de province, Christa, sa jolie secrétaire et Juliette et Monique, deux jeunes femmes qui squattent son appartement. Ses amis, Claude, Max et Xavier, amoureux chacun d'une des ses conquêtes, vont se liguer pour faire dérailler sa belle mécanique.
Sans attendre la sortie en salles de "Bananes mécaniques", Michel Gast, directeur d'une société de doublage, propose à Jean-François Davy de produire son film suivant. Le réalisateur peut ainsi recourir à des acteurs spécialisés dans le doublage pour seconder ses comédiens de prédilection. La trame du film évoque le théâtre de boulevard et plus particulièrement "Boeing-Boeing", la pièce de Marc Camoletti à l'affiche depuis treize ans et dans laquelle Philippe Gasté interprétait déjà un séducteur dépassé par les événements.
Alors que - quand il n'avait pas simplement été ignoré - "Bananes mécaniques" avait reçu un accueil critique plutôt positif, "Prenez la queue" fut plus sévèrement jugé : « Par rapport à "Bananes mécaniques", on note une mécanique qui s'apparente plus au théâtre de boulevard qu'à la désinvolture et à la spontanéité du film précèdent (...) Malheureusement, l'humour est déployé grâce à de grosses ficelles et le talent des principaux acteurs, du metteur en scène et de la musique n'est plus suffisant. On rit certes, mais la qualité du rire laisse à désirer. (...) Situations convenues, dialogues faciles, séquences bouche-trous contredisent la séduction qui opérait dans "Bananes mécaniques" » - Daniel Sauvaget, La Saison cinématographique 1975. Davy lui-même reprit en partie cette analyse : « Je suis parti d'un scénario que l'on m'a proposé et qui m'a amusé. J'aurais dû me méfier car tout ce qu'il y avait d'espièglerie, de spontanéité et d'enthousiasme dans "Bananes" a été remplacé par des recettes, des ficelles pas très nouvelles (...) Je crois que le film est bien foutu mais sans grand intérêt (...) Autant "Bananes" me paraît avec le recul parfaitement conforme à mes idées, autant je me suis laissé aller à la facilité en réalisant "Prenez la queue" ».
Le public passe outre ces réserves. Le film est présenté au marché du film au festival de Cannes 1973 en même temps que "Bananes mécaniques". Il sort en août, un mois seulement après celui-ci et connaît le même succès avec plus d'un million de spectateurs.