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  • Le cinéma de papa 
    Claude Berri - 1971
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    Distribution :


     Yves Robert dans Le cinéma de papa
     
     
    Yves Robert 


     Hénia Suchar dans Le cinéma de papa
     
     
    Hénia Suchar 


     Claude Berri dans Le cinéma de papa
     
     
    Claude Berri 


     Alain Cohen dans Le cinéma de papa
     
     
    Alain Cohen 


     Gérard Barray dans Le cinéma de papa
     
     
    Gérard Barray 


     Teddy Bilis dans Le cinéma de papa
     
     
    Teddy Bilis 


     Arlette Gilbert dans Le cinéma de papa
     
     
    Arlette Gilbert 


     Prudence Harrington dans Le cinéma de papa
     
     
    Prudence Harrington 


     Francis Lemarque dans Le cinéma de papa
     
     
    Francis Lemarque 


     Henri Attal dans Le cinéma de papa
     
     
    Henri Attal 


     Micha Bayard dans Le cinéma de papa
     
     
    Micha Bayard 


     Paul Bisciglia dans Le cinéma de papa
     
     
    Paul Bisciglia 


     Marie-Pierre Casey dans Le cinéma de papa
     
     
    Marie-Pierre Casey 


     Claude Confortès dans Le cinéma de papa
     
     
    Claude Confortès 


     Paula Dehelly dans Le cinéma de papa
     
     
    Paula Dehelly 


     Sabine Haudepin dans Le cinéma de papa
     
     
    Sabine Haudepin 


     Jacques Marin dans Le cinéma de papa
     
     
    Jacques Marin 


     Bernard Musson dans Le cinéma de papa
     
     
    Bernard Musson 


     Jacqueline Pierreux dans Le cinéma de papa
     
     
    Jacqueline Pierreux 


     Jacques Ramade dans Le cinéma de papa
     
     
    Jacques Ramade 


     Roger Trapp dans Le cinéma de papa
     
     
    Roger Trapp 


     Carl Studer dans Le cinéma de papa
     
     
    Carl Studer 


     Dominique Zardi dans Le cinéma de papa
     
     
    Dominique Zardi 


     Maurice Escande dans Le cinéma de papa
     
     
    Maurice Escande 


     Grégoire Aslan dans Le cinéma de papa
     
     
    Grégoire Aslan 


     Robert Berri dans Le cinéma de papa
     
     
    Robert Berri 


     Édouard Francomme dans Le cinéma de papa
     
     
    Édouard Francomme 


     Marcel Gassouk dans Le cinéma de papa
     
     
    Marcel Gassouk 


     René Lefevre-Bel dans Le cinéma de papa
     
     
    René Lefevre-Bel 


     Michel Nastorg dans Le cinéma de papa
     
     
    Michel Nastorg 


     Muriel Catala dans Le cinéma de papa
     
     
    Muriel Catala 


     Jean-Pierre Elga dans Le cinéma de papa
     
     
    Jean-Pierre Elga 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le cinema de papa Le cinema de papa

    Claude Berri Claude Berri

    Claude Berri Claude Berri

    Claude Berri et Prudence Harrington Claude Berri et Prudence Harrington

    Le cinema de papa Le cinema de papa

    Mick Dejon et Gerard Barray Mick Dejon et Gerard Barray

    Mick Dejon Mick Dejon

    Philippe de Broca Philippe de Broca

    Prudence Harrington Prudence Harrington

    Yves Robert Yves Robert

    Yves Robert Yves Robert

    Yves Robert Yves Robert

    Francois Billetdoux Francois Billetdoux

    Le cinema de papa Le cinema de papa

    Rene Lefevre Bel et Jacqueline Pierreux Rene Lefevre Bel et Jacqueline Pierreux


    Document sans nom
    Yves Robert Henri Roger Langmann, le père de Claude Hénia Suchar (Ziv) Betty Langmann - La mère de Claude Claude Berri Claude Langmann adulte, Alias Claude Berri Alain Cohen Claude enfant Gérard Barray Richard Teddy Bilis Salomon, l'ouvrier fourreur François Billetdoux Albert Soifran - l'auteur Philippe de Broca Jean Timent, le réalisateur des "Guerriers" Mick Dejon Maria, la jeune comédienne Arlette Gilbert Simone, la mécanicienne Prudence Harrington Sarah, la jeune anglaise Francis Lemarque Lazarus, le fourreur spécialisé dans le beau Marianne Sureau Arlette Langmann, la soeur de Claude Jean-Claude Amyl  Henri Attal Un acteur Micha Bayard Une actrice Paul Bisciglia L'acteur refusé à l'audition Maurice Buisson  Marie-Pierre Casey La directrice du cours Pigier Claude Confortès  Paula Dehelly Madame Lavigne - l'imprésario de Claude Gabrielle Doulcet La 1ère concierge Steve Eckardt Lou, le réalisateur américain Jean Gruault Le surveillant A. Grunstein  Jean-Claude Grunstein le petit camarade de Claude Sabine Haudepin La petite bonne Charles Mandel  Jacques Mignot Un acteur dans le film de Jean Timent Jacques Marin L'acteur jouant le chef de gare dans le film américain Bernard Musson Le barman Jacqueline Pierreux La blonde au restaurant Emile Stern  Jacques Ramade Raymond, le clapman Roger Trapp Trapp - un acteur Sacha Rozanoff  Jean-Michel Rouzière Le représentant de la Columbia Carl Studer J.B. - Le producteur américain Ray Ventura Le producteur installé sur les Champs-Elysées Philippe Weil  Dominique Zardi Un acteur Maurice Escande Le cinéaste membre de l'Académie française (= René Clair) Grégoire Aslan Le 2éme producteur Robert Berri Un acteur Adrien Cayla-Legrand Un ami du père Édouard Francomme Un acteur Marcel Gassouk Un acteur Henri Guégan Un acteur dans le film américain René Lefevre-Bel Le compagnon de la blonde Jean Minisini Un agent à bicyclette Michel Nastorg Le directeur du Rex Jacques Van Dooren   Le danseur avec la patronne de la petite bonne Muriel Catala la jeune fille embrassée par Claude Christian Chevreuse Un joueur de cartes Marcel Toitou 
    Document sans nom
    Le début : Printemps 1946. Dans un Paris à peine libéré, un garçon juif accueille la naissance d’une petite sœur qui agrandit une famille d’artisans fourreurs, d’origine polonaise, rescapée de la Shoah. Alors que son père le pousse à réussir son certificat d’études pour reprendre l’entreprise familiale de peaux de lapin, le petit Claude se rêve en haut de l’affiche en vedette de cinéma.

    Le Cinéma de papa (1971) est la pièce maîtresse du roman familial que Claude Berri va écrire sous la forme d’une série de films, entre autobiographie et autofiction, le cinéaste ne cherchant pas à dissimuler l’origine de son inspiration. Il s’agit au contraire d’affirmer le matériau intime et véridique dont seront fait ces films, parfois à peine romancés, avec une valeur évidente de thérapie, mais aussi d’hommage aux morts chéris, avec la reconstitution minutieuse et amoureuse du temps de l’enfance et de la jeunesse, quand la famille Langmann (vrai nom de Berri) vivait heureuse et unie, malgré les problèmes d’argent et l’incertitude du lendemain. Ainsi Le Cinéma de papa est-il le film d’un fils à la gloire de son père, se déroulant entre 1946 et 1962.

    La première partie est la suite directe du Vieil Homme et l’Enfant, avec le petit Alain Cohen qui rempile dans le rôle de Claude enfant, au sortir de la guerre, davantage intéressé par les filles, le billard et le cinéma que les études, à la consternation de ses parents, Juifs ashkénazes originaires de Pologne et de Roumanie.


    La seconde partie, dans laquelle Berri joue son propre rôle, met en scène ses débuts malchanceux d’acteur puis de producteur, qu’il retrace avec fidélité mais tourne aussi en dérision, avec des épisodes cocasses et pathétiques, mais toujours réels. Berri fait le désespoir de son père, modeste artisan fourreur du Faubourg Poissonnière, puis sa fierté lorsque le fils décide de faire de sa vie son œuvre, en s’inspirant de la personnalité de son père (interprété par Yves Robert), comédien né qui faisait rire toute la famille et le quartier avec ses histoires et sa manière de les raconter.

    Après une vie d’angoisses et de dur labeur, le père de Claude Berri aura la satisfaction tardive et éphémère d’accompagner son fils dans ses premiers pas de producteur, et même de faire l’acteur pour la première fois devant une caméra avec un petit rôle dans le long métrage d’un ami. Le Cinéma de papa est moins un film sur la création cinématographique, vue par le petit bout de la lorgnette, qu’un dialogue posthume entre un père et son fils, heureux de pouvoir enfin s’exprimer mutuellement leur amour et d’avoir trouvé un terrain de complicité. François Truffaut saluera à sa sortie le film de Claude Berri qui n’adopte jamais le registre de l’apitoiement, ne se complait pas dans la douleur malgré la gravité de son sujet, mais dégage au contraire une énergie de survivant. Une succession accablante de ratages ne vient pas à bout de la volonté du jeune Claude ; la mort de son père, dont il mettra des années à se remettre, donnera naissance à ce film juste, drôle et émouvant, et surtout d’une grande vitalité.

    La sœur de Claude Berri, Arlette Langmann, personnage secondaire du Cinéma de papa, écrira un récit sur son adolescence et sa famille, « Les Filles du Faubourg », qui servira de point de départ au scénario de A nos amours (1983) de Maurice Pialat, avec lequel elle avait partagé sa vie. Dans ce film Pialat interprète lui-même le père artisan fourreur d’Arlette (rebaptisée Suzanne et jouée par Sandrine Bonnaire dans son premier rôle) tandis que Dominique Besnehard joue le rôle de son frère, offrant à Pialat l’occasion d’une mise au point avec son ex beau-frère, par film et personnages interposés.


    Bien qu’il soit déjà son quatrième film, Le Cinéma de papa de Claude Berri, résonne par sa joie, sa façon de faire l’andouille, son audace, comme une première réalisation.

    Une première réalisation parce qu’elle porte une innocence très spéciale, celle de la découverte du cinéma par un esprit joueur et enfantin, pas encore trop marqué ni retenu par la vie. Une innocence qui ne reviendra plus pour un Claude Berri, réalisateur, producteur, scénariste, acteur, qui se définira par la suite ainsi : « Souvent on ne voit pas que je m’amuse. J’ai l’air sinistre ».

    Co-écrit avec son père Henri, Le Cinéma de papa c’est LA grande affaire de Claude Berri qui a adoré être un fils. Le fils d’un père qu’il accepte, jusque dans sa brutalité. Le fils d’un père que Berri voyait comme LE vrai comédien de sa famille.

    Un fils qui fait tout pour amuser son père. « C’est formidable ! On n’a jamais vu ça : une famille jouer sa propre vie ! » Cette réplique proférée avec enthousiasme par Claude Berri, alias Claude Langmann, nom de son personnage dans le film et par ailleurs vrai nom de Berri, résume à elle seule l’esprit du Cinéma de papa.

    Un cinéma familier, sautillant, qui convoque les grands thèmes d’une vie commune sans être ennuyeuse. François Truffaut à l’époque avait lui-même tout à fait idéalement résumé ce joyau du quotidien dans sa pleine vie : « la lutte pour la vie, les problèmes d'argent, le pain quotidien, la recherche d'un métier, la naissance d'une vocation, l'alternance de la chance et de la malchance [...] ce sont les meilleurs thèmes car les plus simples, les plus universels ». Le Cinéma de papa est effectivement exactement tout cela.


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