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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Michel Piccoli David Mann René Dary Stanley Johnson Barbara Sommers Jessie Weston Ellen Bahl Peggy Mann Roger Dutoit Frank Godsell Françoise Rosay Miss Knott Jean Mercure M Stockton Fanny Robiane Lady Johnson Michel Garland Cyril Browne Jean Galland Sir Dawson Browne René Marc le régisseur Guy Jacquet le secrétaire Bernard Musson le toastmaster du ministre Jean Balthazar le chauffeur Yves Arcanel le chef de plateau Marius Laurey le monteur Assane Fall William Gilles Guiot un photographe Lucien Frégis l'électricien Jacqueline Dane la serveuse Maurice Peyrat l'ingénieur du son Henri Courtet le chef du syndicat Serge Bento l'accessoiriste
Document sans nom
Première Eurovision consacrée à l'art dramatique avec la diffusion simultanée dans quatorze pays européens d'une pièce originale écrite pour la série "Le plus grand théâtre du monde" par le britannique Terence Rattigan. Dans les milieux d'une chaîne de télévision privée, en marge d'une des émissions les plus populaires de Grande Bretagne, une double intrigue sentimentale et professionnelle met aux prises six personnages : un reporter vedette, sa femme, un réalisateur, une scripte, une vieille fille et un homme politique mêlé à un scandale. David Mann, journaliste célèbre pour la pugnacité de ses interviews, parvient à arracher à ses interlocuteurs, d'importantes personnalités du monde politique, la vérité absolue sur leur passé et sur eux-mêmes. Sir Johnson, ministre du Travail, futur Premier Ministre, est l'invité du jour. Mais à quelques heures de l'émission, une ancienne secrétaire du politicien apporte à Mann les preuves d'un scandale auquel son ex-patron est intimement lié. Le journaliste a l'intention de se servir de ces renseignements dans son interview. Averti, le ministre contacte un de ses amis, contrôleur de la chaîne et tous deux décident de faire alliance contre David Mann...
Rien que la vérité : une grande réussite !
Il est toujours difficile de s'adresser à un vaste public. Mais lorsque ce public devient immense et international, alors l'entreprise se métamorphose en un véritable casse-téte chinois.
Pour inaugurer leur « Plus grand théâtre du monde », les directions des Télévisions européennes durent néanmoins affronter le problème. Et, ma foi, elles ne s'en sont pas trop mal tiré en choisissant ce « Rien que la vérité », de l'auteur anglais Terence Rattigan.
Quel habile constructeur ! « Rien que la vérité » est un modèle du genre « bien ficelé ». Après nous avoir mené par des chemins connus d'avance, Rattigan a eu même l'élégance de nous surprendre, au cours de la « scène-clou » : la lutte engagée, devant les caméras de la TV, entre l'homme politique véreux et l'interviewer honnête mais alcoolique. Certes, Terence Rattigan, à cet instant, aurait dû aller plus loin. Du Boulevard, il serait sans peine passé à la grande satire. Il n'en a pas eu le courage. Tant pis ! Mais consolons-nous en songeant que s'il avait enfoncé les portes, sa pièce n'aurait sans doute pas été retenue par l'Eurovision en fête. Nous en restâmes donc à une aimable critique de certaines mœurs parlementaires, critique très à la mode aujourd'hui. Nous blâmons souvent les réalisateurs de la Télévision, coupables d'erreurs de distribution. C'est un reproche que l'on ne peut adresser à Claude Loursais, qui, en dehors de ses grandes qualités de metteur en scène, connaît son monde du cinéma et du théâtre sur le bout du doigt.
Le moindre petit rôle de « Rien que la vérité » était tenu avec une justesse de ton rare. Même choix heureux pour les grands emplois. Après avoir joué ce ministre vendu, René Dary devrait faire une seconde carrière ébouissante. Michel Piccoli, bien meilleur dans le réalisme que dans le romantisme, fut excellent, et Jean Mercure en tous points remarquable. « Le plus grand théâtre du monde» a réussi son coup d'essai puisque, malgré les dimensions inusitées de sa salle, il est parvenu à se faire entendre.
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Le plus grand theatre du monde
Michel Piccoli et Francoise Rosay
Michel Piccoli David Mann René Dary Stanley Johnson Barbara Sommers Jessie Weston Ellen Bahl Peggy Mann Roger Dutoit Frank Godsell Françoise Rosay Miss Knott Jean Mercure M Stockton Fanny Robiane Lady Johnson Michel Garland Cyril Browne Jean Galland Sir Dawson Browne René Marc le régisseur Guy Jacquet le secrétaire Bernard Musson le toastmaster du ministre Jean Balthazar le chauffeur Yves Arcanel le chef de plateau Marius Laurey le monteur Assane Fall William Gilles Guiot un photographe Lucien Frégis l'électricien Jacqueline Dane la serveuse Maurice Peyrat l'ingénieur du son Henri Courtet le chef du syndicat Serge Bento l'accessoiriste
Première Eurovision consacrée à l'art dramatique avec la diffusion simultanée dans quatorze pays européens d'une pièce originale écrite pour la série "Le plus grand théâtre du monde" par le britannique Terence Rattigan. Dans les milieux d'une chaîne de télévision privée, en marge d'une des émissions les plus populaires de Grande Bretagne, une double intrigue sentimentale et professionnelle met aux prises six personnages : un reporter vedette, sa femme, un réalisateur, une scripte, une vieille fille et un homme politique mêlé à un scandale. David Mann, journaliste célèbre pour la pugnacité de ses interviews, parvient à arracher à ses interlocuteurs, d'importantes personnalités du monde politique, la vérité absolue sur leur passé et sur eux-mêmes. Sir Johnson, ministre du Travail, futur Premier Ministre, est l'invité du jour. Mais à quelques heures de l'émission, une ancienne secrétaire du politicien apporte à Mann les preuves d'un scandale auquel son ex-patron est intimement lié. Le journaliste a l'intention de se servir de ces renseignements dans son interview. Averti, le ministre contacte un de ses amis, contrôleur de la chaîne et tous deux décident de faire alliance contre David Mann...
Rien que la vérité : une grande réussite !
Il est toujours difficile de s'adresser à un vaste public. Mais lorsque ce public devient immense et international, alors l'entreprise se métamorphose en un véritable casse-téte chinois.
Pour inaugurer leur « Plus grand théâtre du monde », les directions des Télévisions européennes durent néanmoins affronter le problème. Et, ma foi, elles ne s'en sont pas trop mal tiré en choisissant ce « Rien que la vérité », de l'auteur anglais Terence Rattigan.
Quel habile constructeur ! « Rien que la vérité » est un modèle du genre « bien ficelé ». Après nous avoir mené par des chemins connus d'avance, Rattigan a eu même l'élégance de nous surprendre, au cours de la « scène-clou » : la lutte engagée, devant les caméras de la TV, entre l'homme politique véreux et l'interviewer honnête mais alcoolique. Certes, Terence Rattigan, à cet instant, aurait dû aller plus loin. Du Boulevard, il serait sans peine passé à la grande satire. Il n'en a pas eu le courage. Tant pis ! Mais consolons-nous en songeant que s'il avait enfoncé les portes, sa pièce n'aurait sans doute pas été retenue par l'Eurovision en fête. Nous en restâmes donc à une aimable critique de certaines mœurs parlementaires, critique très à la mode aujourd'hui. Nous blâmons souvent les réalisateurs de la Télévision, coupables d'erreurs de distribution. C'est un reproche que l'on ne peut adresser à Claude Loursais, qui, en dehors de ses grandes qualités de metteur en scène, connaît son monde du cinéma et du théâtre sur le bout du doigt.
Le moindre petit rôle de « Rien que la vérité » était tenu avec une justesse de ton rare. Même choix heureux pour les grands emplois. Après avoir joué ce ministre vendu, René Dary devrait faire une seconde carrière ébouissante. Michel Piccoli, bien meilleur dans le réalisme que dans le romantisme, fut excellent, et Jean Mercure en tous points remarquable. « Le plus grand théâtre du monde» a réussi son coup d'essai puisque, malgré les dimensions inusitées de sa salle, il est parvenu à se faire entendre.
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