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Quatorze Juillet 1933 Rene Clair
Georges Rigaud et Raymond Cordy
Jane Pierson et Gustave Huberdeau
Paul Ollivier et Raymond Cordy
Raymond Aimos et Thomy Bourdelle
Annabella Anna Georges Rigaud Jean Pola Illéry Pola Paul Ollivier Monsieur Imaque Raymond Aimos Charles Thomy Bourdelle Fernand Raymond Cordy Raymond Jane Pierson la concierge Maximilienne une commère Louis Pré fils le bourgeois Odette Talazac la femme du vestiaire René Bergeron le portier Titys un voisin Marguerite de Morlaye une dame au restaurant X1 une voisine X2 le concierge X3 la bourgeoise X4 la mère d'Anna X5 le patron du bistrot
REALISATION René Clair ; SCENARIO René Clair ; IMAGE Georges Périnal et Louis Page ; MONTAGE René Le Hénaff et René Clair ; SON Hermann Storr ; MUSIQUE Maurice Jaubert - chanson « À Paris, dans chaque faubourg » de Maurice Jaubert et René Clair, chantée par Lys Gauty ; DECORS René Hubert ; PRODUCTION Roger Le Bon, Hans Henkel, Georges Lourau, José Bosch - Films Sonores Tobis ; Sortie le 13 janvier 1933
Un quartier populaire de Paris s’apprête à célébré le 14 juillet. Anna, la jolie fleuriste et Jean, un chauffeur de taxi, s’échangent des serments d‘amour sous les lampions. Mais Pola, l’ancienne petite amie de Jean, revient s’installer chez lui sans crier gare. Sous son influence, Jean se laisse aller à de mauvaises fréquentations…
CRITIQUE(S)
« Quels que soient les défauts du film, minceur du sujet et absence de rythme, on y retrouve encore une fois ce charme si particulier des films « parisiens » de René Clair. Comme dans SOUS LES TOITS DE PARIS, la véritable vedette, finalement, c’est la capitale, ses rues, son atmosphère avec tout ce petit monde aujourd’hui disparu. Des quartiers populaires où se mêlaient types pittoresques et fripouilles, artisans et bourgeois les formidables décors de Lazare Meerson, la présence d’Annabella et la gouaille des seconds rôles achèvent de donner une certaine consistance à un canevas plus habile que riche » - Jean-Charles Sabria, Dictionnaire mondial des films, Larousse, 1991.
« Il ne reste presque plus rien des premiers films parlants de René Clair. Leur mièvrerie guindée, leur lenteur, la pauvreté de leur matériau dramatique, leur absence de fantaisie, le caractère lénifiant et pénible des acteurs secondaires (…) les ont fait reculé dans un passé archéologique du cinéma ou il vaut mieux les laisser dormir à tout jamais (…) On reste stupéfaits de leur archaïsme comme des éloges qu’ils ont suscité. On peut sauver à la rigueur QUATORZE JUILLET. Certes, il a les mêmes défauts que les autres ; son intrigue est informe ; mais cette poésie populiste et irréaliste de Paris dont on a tant crédité René Clair surgit de temps en temps à cause du décors de Meerson, de la grâce d’Annabella et surtout de la musique de Jaubert qui donnerait du génie aux images les plus usées. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films, coll. Bouquins, Robert Laffont 1992.
Note : "Quatorze Juillet" était le meilleur souvenir cinématographique d'Annabella, peut-être parce que elle-même était née un 14 juillet. (voir article télé 7 jours de ma fiche "Le million")
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