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Le secret de Mayerling affiche
Jean Marais et Dominique Blanchar
Rodolphe Jean Marais et la cour autrichienne
Dominique Blanchar et Jean Marais
Dominique Blanchar et Jean Marais
Jean Marais et Dominique blanchar
Jean Marais et Dominique blanchar
Jacques Dacqmine et Sylvia Monfort
Deorges Lycan Michel Vitold et Jean Marais
Dominique Blanchar et Claude Farell
Jacques Dacqmine et Francois Richard
M Jamois J Ozenne R Thorel M Avril
Madeleine Jamois de la Cie Francaise est Sissi
Jean Marais l'Archiduc Rodolphe Jean Debucourt l'Empereur François-Joseph, père de Rodolphe Marguerite Jamois L'Impératrice Elisabeth "Sissi", mère de Rodolphe Sylvia Monfort La princesse Stéphanie, épouse de Rodolphe François Richard Le prince de Philippe de Saxe Cobourg, beau-frère de Rodolphe côté Stéphanie Claude Farell La Comtesse Larisch, nièce de l'impératrice et cousine de Rodolphe Dominique Blanchar Marie Vetsera Jane Marken La Baronne Vetsera, mère de Marie et d'Anna Denise Benoît Anna Vetsera, soeur de Marie Gabriel Sardet L'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur Jacques Dacqmine l'Archiduc François-Ferdinand, fils de Charles-Louis et cousin de Rodolphe Michel Vitold L'Archiduc Jean-Salvator, cousin de Rodolphe Léo Massart L'Archiduc Albert Raphaël Patorni Le Comte Hoyos, aristocrate à la Cour d'Autriche Jean Toulout Le Comte Taafe, premier ministre de la Cour d'Autriche Georges Lycan Le prince Karoly de Hongrie Charles Lemontier Loschek, le fidèle valet de Rodolphe Jean Aymé Le nonce apostolique Madeleine Foujane L'ambassadrice d'Allemagne André Carnège Un médecin pratiquant l'autopsie de Rodolphe Léonce Un chirurgien pratiquant l'autopsie de Rodolphe Pierre Juvenet Un chirurgien pratiquant l'autopsie de Rodolphe Jean Ozenne Le récitant auprès de l'Impératrice Mag Avril Comtesse Stevenski, dame d'honneur de l'Impératrice Renée Thorel Une dame d'honneur de l'Impératrice Roger Vincent Un sculpteur Andrews Engelmann Le tueur du couple de Mayerling Lucien Guervil Un aristocrate dans l'entourage de Rodolphe Guy-Henry René Worms Daniel Mendaille Léon Larive Claude Bertrand Gérard Oury Eugène Frouhins Victor Tabournot Etienne Aubray Marie-Laurence Renée Cosima Simone Barillier Michèle Brabo Tony Grand
Le Secret de Mayerling
film français consacré au drame de Mayerling, réalisé par Jean Delannoy et sorti en 1949.
Synopsis
Une version de la tragique histoire de Rodolphe de Habsbourg (Jean Marais) et de la baronne Marie Vetsera (Dominique Blanchar), décédés, dans de mystérieuses circonstances, à Mayerling, près de Vienne en Autriche. Bien que la thèse officielle soit le suicide, on parla aussi d’assassinat politique, en raison du soutien de l'archiduc à la cause du nationalisme hongrois. Delannoy et son scénariste Jacques Rémy présentent la retraite de l’archiduc à Mayerling comme la préparation d’un coup d’État qui aurait échoué. Les services officiels auraient alors fait assassiner le couple en maquillant cette exécution en suicide.
Fiche technique
Titre original : Le Secret de Mayerling
Réalisation : Jean Delannoy
Assistant réalisation : Pierre Zimmer
Scénario : Jacques Rémy
Adaptation : Jean Delannoy
Dialogues : Philippe Hériat
Décors : Raymond Druart
Costumes : Marcel Escoffier, Jean Zay
Photographie : Robert Lefebvre
Son : René Longuet
Montage : James Cuenet
Musique : Louis Beydts
Régie : Roger Rogelys
Production : Claude Dolbert
Directeur de production : Jean Velter
Sociétés de production : Codo-Cinéma (France), Les Productions Claude Dolbert (France)
Sociétés de distribution : Les Films Marceau (France), Cocinor (France)
Pays d’origine : France
Format : 35 mm — noir et blanc — 1.37:1 — son monophonique
Genre : drame, film historique
Durée : 117 minutes
Dates de sortie : 7 mai 1949 (cinémas Marivaux et Marignan à Paris)
Cette évocation cinématographique du drame de Mayerling est, si l'on en croit l'historien Jean des Cars, celle qui se rapproche le plus de la réalité. Jean Delannoy s'est basée sur des documents, des témoignages écrits, ainsi que des déclarations de l'Impératrice Zita entre autres. Il a été le premier à oser choisir la thèse de l'assassinat.
Cette position n'a pas été bien acceptée et le film a été quelque peu boycotté et il est à noter que la cassette VHS qui est sortie dans les années 80 était amputée de 7 minutes.
Le choix de la thèse du double suicide était celui de l'Empereur François-Joseph, et ce film, 60 ans après les tragiques événements n'était pas du tout celui des responsables et historiens autrichiens. Un jour Jean Tulars est invité à la télévision, sur le plateau des fameux "Dossiers de l'écran" pour l'évocation de ce drame historique ; il a insisté pour que soit choisi le film de J. Delannoy pour qu'il serve de base au débat qui devait suivre ; Refusé ! On lui a donné le prétexte du noir et blanc qui attirait moins , et on lui a imposé la version très romancée de Terence Young/O.Sharif/C. Deneuve, qui selon lui n'avait rien de crédible sur le plan historique.
Beaucoup d'événements relatés dans le film sont vrais ; ainsi la jeune Marie Vetsera a bien été inhumée en cachette, "trimbalée" comme on le voit dans le film avec un manche à balai dans le dos pour la faire tenir droite. Vrai aussi que la baronne Vetsera, mère de Marie, a été reçue par l'Impératrice et s'est donc trouvée à la Hofburg. si on lit les souvenirs de la Princesse Stéphanie (épouse de Rodolphe) on voit que le renvoi de la cour de la Comtesse Larish qui avait présenté Marie à Rodolphe est exact.
Une inexactitude : Le Comte Hoyos n'était pas le responsable des services de police secrète comme il le dit dans l'intrigue.
Bien évidemment, même aujourd'hui, on ne sait pas ce qui a pu se passer exactement à Mayerling. Tout et son contraire ont été relatés. Il reste des zones d'ombre inexpliquées, comme le souligne Jean Delannoy dans son oeuvre ; Rodolphe se serait suicidé de la main gauche alors qu'il était droitier...
Si on s'intéresse au générique de ce film, on peut comme Jean des Cars dire sans se tromper que Dominique Blanchar est la plus "véridique" de toutes les Marie Vetsera du cinéma (Danielle Darrieux, Catherine Deneuve,et pour la télévision Pierrette Bruno ou Danielle Palmero).
Le sujet mériterait une version plus moderne avec les éléments dont on dispose maintenant : En Autriche, quand le drame est évoqué sur les plateaux TV, on ne craint plus de dire que l'énigme reste irrésolue.
"Tout ce que le cinéma a pu raconter sur Mayerling n'a aucune réalité historique. Ce qui m'intéressait, c'était donc de rétablir la vérité puisque nous avions eu, Philippe Hériat, Jacques Rémy et moi, accès à des documents qui nous le permettaient".
Donatienne Roby, Novembre 2018