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Bertrand Altmann et Jean Rollin
Pierre Marie Escourrou et Anouchka Lesoeur
Pierre Marie Escourrou et Nadine Pascal
Jean Roville et Claude Sendron
Howard Vernon le maire Pierre-Marie Escourrou le soldat allemand Anouchka Lesoeur Helena Nadine Pascal la mère d'Helena Marcia Sharif Katya Youri Radionow Chanac Bertrand Altmann Morane Jean Rollin Stiltz Yvonne Dany la grand-mère d'Helena Gilda Arancio la basketeuse rescapée Pascale Vital la première baigneuse Antonio Mayans l'officier allemand Claude Sendron un policier Edmond Besnard un villageois René Douglas Jean-René Bleu Julián Esteban Alain Petit Jean Roville
Réalisation : Jean Rollin (comme J.A. Laser), Julian de Laserna (non-crédité)
Scénario : Julián Esteban (comme Julius Valery), Jesús Franco (comme A.L. Mariaux)
Photographie : Max Monteillet
Montage : Claude Gros, Maria Luisa Soriano
Musique : Daniel White
Production : Marius et Daniel Lesoeur - Eurociné (France) / Julian Esteban - J.E. Films (Espagne)
Date de sortie : 13 mai 1981
Film interdit aux moins de 16 ans.
Dans un petit village de la France profonde. Des soldats allemands jetés dans le lac maudit après avoir été abattus par des résistants sortent de leur tombeau aquatique pour assouvir leur soif de vengeance et de chair fraîche…
CRITIQUE(S) :
Considéré comme le pire film du cinéma français, de multiples scènes ne font pas mentir sa réputation. Allant du mythique "promizoulin" (mot scandé par Edmond Besnard, la citation complète étant "Promizoulin, finissons-en ") aux discours farfelu du maire (Howard Vernon) en passant par le surjeu des acteurs zombies, ce film est à voir pour tous les amateurs de cinéma bis. - Wikipédia
« Archi nul… On se demande vraiment comment des gens arrivent à rassembler des capitaux pour donner un produit aussi piteux qui aurait tendance à s’apparenter à un mauvais film d’amateur tourné à la va vite et en dépit du bon sens. On croyait avoir atteint le fond avec certaines œuvres italiennes ou espagnoles mais il semble que le record soit ici battu dans ce remake à peine déguisé de Shock waves, un petit film d ‘épouvante américain passé complètement inaperçu il y a deux ans ; l’interprétation est absolument catastrophique, quant aux effets spéciaux ils ont un côté fauché franchement désopilant ; notons par exemple un bassin de piscine hâtivement camouflé et une peinture verte qui, appliquée sur les visages des pseudo morts-vivants, à la fâcheuse tendance à dégouliner lorsque ces derniers sortent du lac où, pour notre tranquillité à tous, ils auraient dû rester « ad æternam ». Quelques jeunes filles dénudées (pour rester fidèle à l’esprit de Jean Rollin qui apparaît d’ailleurs ici) servent d’appâts aux méchants zombies tandis qu’une émouvante histoire d’amour paternel s’esquisse entre une petite fille et son charmant papa dont le séjour aquatique prolongé a donné au visage un air constipé du plus bel effet ; il sera véritablement difficile de faire pire dans le genre… » - Philippe Ross, La Saison cinématographique 1981
On voit donc que dès sa sortie LE LAC DES MORTS-VIVANT prenait une place à part dans le cinéma bis français. La nanarologie ayant depuis fait de grands progrès, mieux vaut s’en remettre aux spécialistes. Voir donc :
nanarland
…et un savoureux article sur l’homme qui dit « Promizoulin » :
L'aide mémoire