Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Diane Dubois et Dominique Aveline
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France Lomay et Diane Dubois
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Richard Allan et Genevieve Hue
Richard Allan Vinci France Lomay Coline Cathy Stewart Poupette Geneviève Hue le mannequin Diane Dubois la marquise Mariano Dominique Aveline Léonard, le valet
Réalisation : Michel Caputo (comme Michel Baudricourt)
Scénario et dialogues : Michel Caputo
Image : Ken Legargeant
Caméra : Jean-Jacques Bouhon
Montage : Roger Ikhlef
Son : Bernard Legargeant
Régie : Hubert Vallus
Directeur de production : Yahn Halnaut
Production : Jean-François Davy - Clap 7
Distribution : Audifilm
Sortie le 17 janvier 1979
Vinci, spécialisé dans la réalisation de tableaux érotiques peints d’après nature, reçoit une importante commande de la part d’une marquise. La cliente exigeant des œuvres de plus en plus corsées, Vinci recrute de nouveaux modèles.
CRITIQUE(S) :
« Baudricourt, morne, morne réalisateur. De film en film, tourner des scènes hard sur un plancher de verre ou à la lueur des chandelles, asperger les comédiens de champagne, de fromage blanc ou de peinture, jeter devant la caméra des pétales de fleurs, des rouleau de papier hygiénique, des grains de riz, des cacahuètes ou Dieu sait quoi encore, faire dire au personnages un dialogue « osé » ou « drôle » sur le pouvoir révolutionnaire du sexe (…) ne signifie pas un style, mais marque les limites d’un réalisateur encombré de tics et incapable de conférer quelque originalité aux ébats qu’il filme, soit par un angle de prise de vue, soit par la qualité d’un éclairage ou d’un cadrage. Ce qu’on remarque surtout, ce sont les faux raccords, les niaiseries du discours et que Richard Allan, toujours inénarrable, garde ses chaussettes et son bonnet pendant l’acte sexuel (…) » - François Guérif, La saison cinématographique 1979.
« (…) Si Caputo s’empêtre dans ses tics habituels (affiches étalées sur le sol, body painting), les comédiens font preuve d’un naturel formidable et sauvent parfois un dialogue appuyé et parodique (…) A noter aussi le mannequin articulé, représenté par le corps nu de Geneviève Hue est utilisé dans les ébats à grands renforts de bruits de ressorts et de craquements. Cette idée de femme mécanique trouvera sa consécration dans LA FEMME-OBJET. » - Christophe Bier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017.
