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Charles Blavette et Gaston Modot
Henri Pons et Gabrielle Fontan
Julien Bertheau et Sylvain Itkine
Julien Bertheau et Jean Paul Le Chanois
Madeleine Sologne et Inconnu 3
Max Dalban et Madeleine Sologne
Nadia Sibirskaia et Julien Bertheau
La vie est a nous Illustration de Jean Effel
La vie est a nous Jacques Duclos
La vie est a nous Marcel Gitton
La vie est a nous Marchel Cachin
La vie est a nous Martha Desrumaux
La vie est a nous Maurice Thorez
La vie est a nous Paul Vaillant Couturier
La vie est a nous Unique carton generique
Jean Dasté l'instituteur Charles Blavette Tonin Émile Drain le vieux Gustave Bertin Max Dalban Brochard, le chrono Georges Spanelly le directeur de l'usine Fernand Bercher le secrétaire Sylvain Itkine le comptable / un chômeur à la soupe populaire Madeleine Sologne une ouvrière Roger Blin un ouvrier Maurice Marceau un ouvrier Jean Renoir le patron du bistrot Jacques-Bernard Brunius le président du conseil d'administration Gaston Modot Philippe, le neveu des Lecocq Eddy Debray l'huissier Henri Pons M. Lecocq, le paysan Gabrielle Fontan Mme Lecocq Léon Larive un client à la vente aux enchères Pierre Ferval un client à la vente aux enchères Julien Bertheau René, le diplômé au chômage Nadia Sibirskaïa Ninette, l'amie de René Marcel Duhamel M. Moutet, le volontaire national Marcel Lesieur le patron du garage Claire Gérard une bourgeoise dans la rue Guy Favières le vieux chômeur à la soupe populaire Muse Dalbray une femme à la soupe populaire Jacques Becker un homme à la soupe populaire Jean-Paul Le Chanois un militant Charles Charras un jeune chanteur Francis Lemarque un jeune chanteur Vladimir Sokoloff un vieillard dans le cortège final Pierre Unik le secrétaire de Marcel Cachin Marchel Cachin lui-même Martha Desrumaux elle-même Renaud Jean lui-même André Marty lui-même Paul Vaillant-Couturier lui-même Marcel Gitton lui-même Maurice Thorez lui-même
"La vie est à nous" est un film de propagande pour le Parti communiste français réalisé en vue des élections de 1936. Devant le danger fasciste, communistes, socialistes et radicaux ont décidé de s'allier. Le film illustre la situation du pays ainsi que certains aspects du programme électoral du parti.
Le film s'ouvre dans une salle de classe d'un quartier populaire ou un instituteur présente à ses élèves les richesses de la France, richesses auxquelles ils n'auront guère accès. Suit une triple dénonciation : celle des « deux cents familles » qui accaparent ces richesses, celle du danger intérieur avec les ligues d'extrême droite et enfin celle du danger extérieur que constituent les régimes de Mussolini et d'Hitler. Cette première partie du film est largement entrecoupée d'images d'archives. La deuxième partie du film présente trois "sketchs" dans lesquels des militants communistes viennent au secours des travailleurs en difficulté. Dans le premier sketch, un vieil ouvrier est menacé d'être renvoyé de son travail sous le prétexte qu'il n'arrive pas à tenir les cadences nouvellement imposées. Le deuxième sketch met en scène un militant qui fait échouer la vente aux enchère des biens de son oncle paysan. Le troisième sketch présente un jeune diplômé désespéré de ne pouvoir trouver un emploi qui trouve du réconfort auprès des jeunes communistes. Le film se clôt sur un défilé au son de "l'Internationale".
Marcel Carné, qui avait filmé les manifestations communistes à du 14 juillet 1935, avait été choisi pour réaliser "La vie est à nous". Il déclina la proposition pour pouvoir se consacrer à la réalisation de son premier long métrage, "Jenny". Finalement Jean Renoir assura la supervision du projet entouré d'une équipe d'auteurs, de techniciens et d'acteurs bénévoles : « Je venais de tourner "Le Crime de monsieur Lange" qui eut beaucoup de succès. Ce film m'avait fait classé dans la cohorte des cinéastes de gauche. (...) En 1935, le Parti communiste français me demanda de faire un film de propagande, ce que je fis avec joie. Il me semblait que tout honnête homme se devait de combattre le nazisme (...) "La vie est à nous" que je supervisais, fut en grande partie tourné par mes jeunes assistants et techniciens. J'en dirigeai quelques passages et n'en assurai pas le montage. Un autre film, "La Marseillaise", me permit d'exprimer mon amour pour les français (...) Je dois à ces deux films d'avoir vécu dans l'esprit exaltant du Front populaire. Il fut un moment où les Français crurent vraiment qu'ils allaient s'aimer les uns les autres. On se sentait porté par une vague de générosité. » - Jean Renoir, Ma vie et mes films, 1974
SCENARIO et REALISATION J. Renoir, J-P. Le Chanois, Jacques Becker, André Zwobada, Pierre Unik, Henri Cartier-Bresson, Paul Vaillant-Couturier, Jacques Brunius, Marc Maurette, Maurice Lime ; SON Robert Teisseire ; DECORS Georges Wakhevitch ; MONTAGE Marguerite Renoir ; PRODUCTION Coopérative « Ciné-Liberté » pour le P.C.F.