Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Daniel Trabet et Martine Grimaud
Dawn Cumming et Thierry de Brem
Jean Louis Vattier et Martine Denis
Martine Denis et Jean Louis Vattier
Martine Denis et Jean Louis Vattier
Martine Grimaud et Daniel Trabet
Jack Gatteau Alain Erika Cool Lise Martine Grimaud Ariane Daniel Trabet Patrick Martine Denis Fabienne Jean-Louis Vattier Jacques Dawn Cumming Marie Thierry de Brem Jean
Réalisation : Jean-Claude Roy (comme Patrick Aubin) - En fait Alain Nauroy *
Scénario : Jean-Claude Roy (comme Patrick Aubin) - En fait Noël Simsolo *
Image : Robert Millié (comme Pierre Robes)
Musique : Philippe Bréjean (comme Gary Sandeur)
Directeur de production : Louis Duchesne
Production : Jean-Claude Roy - Tanagra Productions / Francis Mischkind - F.F.C.M.
Distribution : Alpha France
Tournage : 1976
Sortie le 6 avril 1977
Alain vient retrouver sa femme Lisa à Deauville. A son arrivée il la surprend dans les bras d’un amant. Il ne fait pas d’esclandre, refuse toute explication et reprend la route. Rapidement, il prend la décision de pardonner cette incartade et fait demi-tour. Il retrouve la villa déserte. Lisa est partie sans laisser d’adresse. Sur la route qui le ramène à Paris, il prend en auto-stop un jeune couple a qui il fait le récit de ses déboires sentimentaux. Jacques et Fabienne l’invitent à rejoindre leur communauté. Alain fait la découverte d’une sexualité libérée et partagée. Mais reste le souvenir de Lisa. N’y tenant plus, Alain repart à la recherche de sa bien-aimée…
CRITIQUE(S) :
« Spécialiste du film pornographique, Patrick aubin se signale ici encore par son audace absolue dans le hard-core, avec une débauche joviale de scènes et de plans particulièrement pimentés (…) Mais pour une fois, et contrairement aux pratiques de plus en plus usitées dans le genre, l’argument de base est quelque peu plus étoffé, proposant la mise en scène de chassés-croisés multiples et soulignant une certaine lassitude aussi bien sociale que conjugale. Évidemment, le seul remède à cette dernière n’est autre que la sexualité de groupe, dans une pseudo-communauté, dont la description n’aurait su être autre que des plus farfelues. » - Gilles Colpart, La saison cinématographique 77.
« Au départ, une intrigue de roman-photo façonnée par Mai 68 : un couple se défait et se retrouve grâce aux étreintes collectives de rencontres de hasard. Mais la beauté des actrices - dont Martine Denis, fabuleuse « one shot wonder », le naturel des séquences hard (…) le rythme lent et tendre des rencontres (…) transforment cette œuvre en un régal pour l’œil et une oasis pour l’âme tourmentée. Ne boudons pas notre plaisir. » - Alain Minard, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017
* Cf. Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.