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Annie Girardot et Jean Pierre Cassel
Claude Marcault et Francois Perier
Francois Perier lit L imprecateur
Michel Subor et Annie Girardot
William Coryn et Isabelle Huppert
Yvonne Dany et la bombe glacee
Annie Girardot et William Coryn
Annie Girardot Docteur Françoise Gailland Jean-Pierre Cassel L'amant de Françoise François Périer Gérard Gailland Isabelle Huppert Élisabeth Gailland William Coryn Julien Gailland Suzanne Flon Madame Liénard Anouk Ferjac Cristelle Michel Subor Chabret Joséphine Chaplin Hélène André Falcon Rivemale Jacqueline Doyen Une infirmière à l'hôpital Margo Lion Mamy, la mère de Françoise Jacques Richard Lucien, dit "Lulu" Michel Bertay Jourdan Bruno Balp Le premier inspecteur de police Norbert Becam Un diplomate africain à la réception ministérielle Alain Boyer Un extra à la réception ministérielle Marc Chapiteau Un interne à l'hôpital Nicole Chomo Madame Héron Jenny Clève Une infirmière à l'hôpital Rudi Coupez Un interne à l'hôpital Andrée Damant Une infirmière à l'hôpital Yvonne Dany Fanny, la bonne des Gailland David Gabison [Alain David] Fernstein Bernard-Pierre Donnadieu Un pompier transportant Jacques Etiévant à l'hôpital (crédité Bernard Donnadieu) Pascal Greggory Jacques Etiévant (crédité Pascal Gregory) Guy Mairesse Le patient agressif dans les couloirs de l'hôpital Claude Marcault Anne-Marie, la maîtresse de Gérard Olivier Mathot Un invité à la réception ministérielle Stephan Meldegg Un infirmier pendant la réanimation de Mémé Guérin Claude Pascadel Un invité à la réception ministérielle Alice Reichen Mémé Guérin Sophie Sam L'infirmière apportant le repas à Madame Liénard Maurice Vallier Le pneumologue Josée Yanne Catherine, la radiologue Leah Lourie Une patiente dans les couloirs de l'hôpital (non créditée) Jean-Paul Blonday Un invité à la réception ministérielle (non crédité) Raymond Pierson Un invité à la réception ministérielle (non crédité) Étienne Jaumillot Le deuxième inspecteur de police (non crédité)
Une co-production Action Films, Filmédis et SFP (Paris)
Visa de contrôle cinématographique n°44.438
Scénario et adaptation de André-Georges Brunelin et Jean-Louis Bertuccelli
D'après le roman "Un Cri" de Noëlle Loriot publié aux éditions Grasset
Dialogues : André-Georges Brunelin
Directeur de la photographie : Claude Renoir
Cameraman : Michel Arburger
Assistants opérateurs : Georges Casha et Daniel Smague
Assistants réalisateurs : Frank Appréderis, Daniel Boublil et Nicole Larrieux
Décors : Gérard Dubois et Yves Demarseille
Ensemblier : Claude Chevant
Accessoiriste : Pierre Audouard
Musique : Catherine Lara
Arrangements : Del Newman
Éditions musicales : Abadie
Habilleuses : Rosette Jacquet et Françoise Herbez
Annie Girardot est habillée par Ted Lapidus
Maquillage : Romaine de Micas et Évelyne Carsault
Coiffure : Alice Salomon
Ingénieur du son : Jean Millet
Perchman : Michel Guiffan
Montage : François Ceppi et Catherine Bernard
Assistante au montage : Martine Laplaine
Photographe de plateau : Michèle Laurent-Bouder
Électriciens : Jean-Pierre Innocenzi, Bernard Delaunay et Claude Neveu
Machinistes : Roland Garnier, André Agathe et Claude Seffino
Mixages et enregistrements : Joël Faure
Bruitages : Daniel Couteau
Assistant bruiteur : Urbain Loiseau
Studios : Studios Marignan
Extérieurs : Hôpital Ambroise-Paré et Hôpital de Bondy
Laboratoires : G.T.C. (Joinville-le-Pont)
Script-girl : Many Barthod
Régisseur général : Patrick Millet
Assistants à la régie : Philippe Schwartz et Denis Leduc
Administrateurs de production : Roland Jouby et Henri Gilles
Secrétaire de production : Yvette Prayer
Chef de production : Alain Gauthier
Producteur exécutif : Yves Peyrot
Producteur délégué : Yves Gasser
Producteurs associés : Lise Fayolle et Klaus Hellwig
Directeur de production : Bernard Lorain
Filmé en couleur
Durée : 94 minutes
Date de sortie à Paris : 14/01/1976
Tournage du 23/06/1975 au 08/08/1975
Nombre d'entrées en France : 2 635 800 entrées
Nombre d'entrées à Paris : 376 193 entrées
Notes :
- Au début du film, François Périer, appelé au téléphone par un des internes de l'hôpital, est interrompu dans sa lecture du livre "L'Imprécateur" de René-Victor Pilhes. Ce roman fera l'objet d'une adaptation au cinéma par Jean-Louis Bertuccelli, deux ans après "Docteur Françoise Gailland".
- Nicole Desailly, Fanny Gaillard et Pierre Raffo, pourtant crédités au générique de fin, n'apparaissent pas dans le film.
Ajouts : Mathieu Delannoy, Janvier 2022
C'EST une femme de quarante ans. Médecin, agrégée, chef de clinique dans un hôpital parisien, son activité dévorante se double d'énormes responsabilités. Du moins, sa vie familiale pourrait-elle être paisible ; elle ne l'est pas : son mari la trompe et elle le trompe. Ils sauvent les apparences pour les enfants mais une fille de dix-huit ans et un garçon de quinze ans ne sont pas dupes de ces choses-là, et tout le monde est mécontent, maussade, irrité en dépit des efforts de Françoise Gailland pour contenter tout son petit monde.
L'angoisse et la peur
C'est dans cette atmosphère, à l'occasion d'une radio de contrôle, que survient la crise : Françoise découvre qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle qui passe son temps à mentir charitablement à ses malades va devoir affronter, pour son propre compte, une vérité qu'elle connaît trop bien. L'angoisse et la peur l'assaillent, son premier réflexe est la fuite. Elle part avec son amant, laissant sa famille, ses malades et ses confrères trop lucides. Lorsqu'elle revient, c'est prête à lutter, pied à pied, contre la maladie. Ses enfants et son mari, réunis autour de son lit d'opérée, l'y aideront et elle vaincra.
Tiré d'un roman (de Noëlle Loriot, éditions Grasset), le film est construit comme un mélo avec ses coups de théâtre et ses conventions lourdes. Pas de place ici pour les égarements du spectateur : on le guide d'une poigne ferme à travers des épisodes aussi prévus que les stations du Calvaire. Ce n'est pas du cinéma léger et subtil que Jean-Louis Bertucelli nous sert là : tout est démontré, expliqué, souligné, martelé comme dans une publicité : « Enfoncez-vous ça dans la tête : si l'on bande sa volonté, le cancer, on peut s'en tirer. » Mieux vaut y croire, et si beaucoup de spectateurs y croient, le film aura atteint son but. Dans ce sens, il est efficace, sa machinerie fonctionne, on croit. Annie Girardot n'y est pas pour rien : sa Françoise Gailland, elle la prend en charge et met ses pas dans les siens avec une précision de tous les instants, sa sympathie pour son personnage éclate ; elle nous fait partager avec une vérité criante sa soudaine faiblesse de femme forte et la mène au combat avec une vérité contagieuse. De la belle ouvrage, soigné, auquel s'associent François Perier (le mari ), Jean-Pierre Cassel (l'amant), qui ont accepté de n'être que les partenaires, presque les faire-valoir de l'héroïne de ce mélo médical.