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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Cathy Stewart Agnès Alain Plumey Gaston Dupied Agnès Lemercier Berthe Dupied Virginie Caillat Nicole Dupied Dominique Aveline maître Pliant Barbara Moose Nenette, la secrétaire Jack Gatteau Ernest, le facteur Jean Rollin Napoléon Dupied Raphael Marongiu voix seulement
Document sans nom
Réalisation : Jean-Pierre Bouyxou
Scénario et dialogue : Jean-Pierre Bouyxou
Image : Georgy Fromentin
Assistant opérateur : René Lequesne
Musique : Guy Skornik
Chanson interprétée par Catherine Philippe-Gérard
Montage : Annie Schon (=Jean-Pierre Bouyxou)
Maquillage : Jean-René Dufrénoy
Chef électricien : Jean Renard
Générique : dessins de Jean-Pierre Bouyxou
Photographe de plateau : Hubert Toyot
Production : Jean Rollin - ABC Productions / Jacques Orth -Avia Films
Distribution : Avia Films
Date de sortie : 25 juillet 1979
Titre original : Entrez vite... vite, je mouille !
Gaston et Berthe Dupied, bourgeois hypocrites et rapaces, s’acoquinent avec leur notaire pour dépouiller le vieux père Dupied, grabataire et sénile. Lorsqu’elle découvre ces odieuses manœuvres Nicole, la jeune sœur de Gaston, prend la tête de la révolte, secondée par Nenette, la bonne, et par Agnès, la secrétaire. Le joyeux trio bouleverse l’ordre de la maisonnée, naguère soumise aux principes bourgeois et phallocrates, dorénavant entièrement dévouée au bon plaisir de ces dames. Stimulé par les bons soins de celles-ci, le vieux Dupied sort lentement de sa torpeur.
Nenette impose une relation incestueuse à Gaston puis s’offre tendrement au patriarche revigoré. Ayant retrouvé sa santé morale et physique, il reprend sa vie et ses affaires en main et décide de reconvertir son usine d’objets de piété dans la production de poil à gratter et de l’offrir à ses ouvriers.
CRITIQUE(S):
« Jean -Pierre Bouyxou s’est certainement beaucoup amusé à faire ce porno. Et malgré toutes les réserves que nous nourrissons, très légitimement, à l’encontre de ce cinéma(…) il faut reconnaître à entrez VITE… quelque originalité. (…) son humour (…) sa volonté parodique (…) Les dialogues, très bavards, évoquent irrésistiblement les enfers surannés des bibliothèques canailles. Un Pierre Louys, par exemple, eut pu placer dans la bouche d’une jeune fille déflorée « Oh, lorsque Ernest me défonce le c… c’est encore meilleur que quand il me b…. ». Les jeux de mots les plus faciles sont osés, sans complexe : « Vous le prenez, madame Dupied ? », etc. (…) Autre volonté parodique, le jeu atrocement faux et mélodramatique de protagonistes qui eussent fait crouler de rire le public d’une troupe de patronage ; Ou encore une scène à la manière des documentaires industriels (bande son de circonstance) durant laquelle le jeu forcené des pistons et des bielles est remplacé par le va et vient bien rythmé de sexes infatigables. Un plan très western montre, plus loin, trois fellations simultanées. Quelques intertitre pour évoquer les films clandestins qui etc. Ces clins d’œil constituent un film dans le film. (…) Si vous devez absolument voir un « porno », parce que c’est à la mode et ne serait-ce que - selon la formule consacrée - pour ne pas « mourir idiot », celui-ci ne serait pas, à tout prendre, un mauvais choix. » - Christian Bosséno, La Saison cinématographique 1980
« Avec ce gloupitant brûlot, Bouyxou démontre purement et simplement que le cinéma furieusement libérateur préconisé par les situationnistes et par les chantres de la révolution par le plaisir à la Ado Kyrou est à la portée de tous les esprits échauffés. Il suffit pour en faire d’avoir quelques idées ravacholesques claires, des joyeuses bien pendues et un peu de pellicule (…) » - Noel Godin, Une encyclopédie du nu au cinéma, Yellow Now, 1994
« (…) Jean-Pierre Bouyxou signe ici le film de la rébellion. Et pas seulement grâce à la charge antibourgeoise et anti-cléricale dont il s’est fait une spécialité. (…) Bien loin de vouloir dépasser le genre par une quelconque valeur ajoutée intellectuelle ou culturelle, ENTREZ VITE… est un des très rare films qui soient parvenu à faire explorer DE L’INTERIEUR les conventions du X. Cela en fait un véritable porno féministe. » Gilles Esposito, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Stéphane Bruyère, Novembre 2017
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Cathy Stewart et Virginie Caillat
Dominique Aveline et Agnes Lemercier
Jean Rollin et Virginie Caillat
Virginie Caillat et Jean Rollin
Cathy Stewart Agnès Alain Plumey Gaston Dupied Agnès Lemercier Berthe Dupied Virginie Caillat Nicole Dupied Dominique Aveline maître Pliant Barbara Moose Nenette, la secrétaire Jack Gatteau Ernest, le facteur Jean Rollin Napoléon Dupied Raphael Marongiu voix seulement
Réalisation : Jean-Pierre Bouyxou
Scénario et dialogue : Jean-Pierre Bouyxou
Image : Georgy Fromentin
Assistant opérateur : René Lequesne
Musique : Guy Skornik
Chanson interprétée par Catherine Philippe-Gérard
Montage : Annie Schon (=Jean-Pierre Bouyxou)
Maquillage : Jean-René Dufrénoy
Chef électricien : Jean Renard
Générique : dessins de Jean-Pierre Bouyxou
Photographe de plateau : Hubert Toyot
Production : Jean Rollin - ABC Productions / Jacques Orth -Avia Films
Distribution : Avia Films
Date de sortie : 25 juillet 1979
Titre original : Entrez vite... vite, je mouille !
Gaston et Berthe Dupied, bourgeois hypocrites et rapaces, s’acoquinent avec leur notaire pour dépouiller le vieux père Dupied, grabataire et sénile. Lorsqu’elle découvre ces odieuses manœuvres Nicole, la jeune sœur de Gaston, prend la tête de la révolte, secondée par Nenette, la bonne, et par Agnès, la secrétaire. Le joyeux trio bouleverse l’ordre de la maisonnée, naguère soumise aux principes bourgeois et phallocrates, dorénavant entièrement dévouée au bon plaisir de ces dames. Stimulé par les bons soins de celles-ci, le vieux Dupied sort lentement de sa torpeur.
Nenette impose une relation incestueuse à Gaston puis s’offre tendrement au patriarche revigoré. Ayant retrouvé sa santé morale et physique, il reprend sa vie et ses affaires en main et décide de reconvertir son usine d’objets de piété dans la production de poil à gratter et de l’offrir à ses ouvriers.
CRITIQUE(S):
« Jean -Pierre Bouyxou s’est certainement beaucoup amusé à faire ce porno. Et malgré toutes les réserves que nous nourrissons, très légitimement, à l’encontre de ce cinéma(…) il faut reconnaître à entrez VITE… quelque originalité. (…) son humour (…) sa volonté parodique (…) Les dialogues, très bavards, évoquent irrésistiblement les enfers surannés des bibliothèques canailles. Un Pierre Louys, par exemple, eut pu placer dans la bouche d’une jeune fille déflorée « Oh, lorsque Ernest me défonce le c… c’est encore meilleur que quand il me b…. ». Les jeux de mots les plus faciles sont osés, sans complexe : « Vous le prenez, madame Dupied ? », etc. (…) Autre volonté parodique, le jeu atrocement faux et mélodramatique de protagonistes qui eussent fait crouler de rire le public d’une troupe de patronage ; Ou encore une scène à la manière des documentaires industriels (bande son de circonstance) durant laquelle le jeu forcené des pistons et des bielles est remplacé par le va et vient bien rythmé de sexes infatigables. Un plan très western montre, plus loin, trois fellations simultanées. Quelques intertitre pour évoquer les films clandestins qui etc. Ces clins d’œil constituent un film dans le film. (…) Si vous devez absolument voir un « porno », parce que c’est à la mode et ne serait-ce que - selon la formule consacrée - pour ne pas « mourir idiot », celui-ci ne serait pas, à tout prendre, un mauvais choix. » - Christian Bosséno, La Saison cinématographique 1980
« Avec ce gloupitant brûlot, Bouyxou démontre purement et simplement que le cinéma furieusement libérateur préconisé par les situationnistes et par les chantres de la révolution par le plaisir à la Ado Kyrou est à la portée de tous les esprits échauffés. Il suffit pour en faire d’avoir quelques idées ravacholesques claires, des joyeuses bien pendues et un peu de pellicule (…) » - Noel Godin, Une encyclopédie du nu au cinéma, Yellow Now, 1994
« (…) Jean-Pierre Bouyxou signe ici le film de la rébellion. Et pas seulement grâce à la charge antibourgeoise et anti-cléricale dont il s’est fait une spécialité. (…) Bien loin de vouloir dépasser le genre par une quelconque valeur ajoutée intellectuelle ou culturelle, ENTREZ VITE… est un des très rare films qui soient parvenu à faire explorer DE L’INTERIEUR les conventions du X. Cela en fait un véritable porno féministe. » Gilles Esposito, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Stéphane Bruyère, Novembre 2017
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