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Francis Blanche est il un simulateur
Jean Juillard et Jacques Dorbet
Jean Marie Le Guen sous reserves a droite
Jean Marie Le Guen sous reserves
l agent d accueil du commissariat
Maria Vincent au bas de l escalier
Mouloudji Dumesnil Juillard et Dorbet
Marcel Mouloudji Georges Lambert Francis Blanche Édouard Balantras Louise Carletti Giselle Jacques Dumesnil le docteur Garnier Yves Vincent le docteur Jean Paginès Michel Beaufort Paul Marinier Robert Porte le malade qui a peur des précipices Richard Winckler le malade patriote Alain Bouvette l'infirmier-chef du bâtiment 2 Maria Vincent Madeleine Charpin, dite Mado Jean Balthasar un infirmier [crédité Jean Balthazar] Yvette Andréyor Léonie, la gouvernante Jean-Marie Leguen Arlette Roba Jean-François Martial le père de Giselle [crédité Martial] Philippe Guégan un infirmier du bâtiment 2 Willy Braque un malade [crédité Guy Peyraud] Jacques Dorbet l’inspecteur mielleux Jean Juillard Ludo, le premier inspecteur René Bériard le commissaire Jean-Pierre Zola l’inspecteur à la gare Masséna Jacques Joignant le barman du Paradis René Smith Jacqueline Moresco la concierge de la rue Lepic Nicole Desailly Mme Legeay [créditée Nicole Dessailly] Christiane Volterra Gisèle André l’entraîneuse qui râle contre Mado Renée Gardès la tenancière de l’hôtel de la rue Delambre [non créditée]
Scénario : Yves Jamiaque
Adaptation : Raoul André et Yves Jamiaque
Dialogues : Yves Jamiaque
Photographie : Marcel Weiss (N&B)
Cameraman : Jean-Georges Fontenelle
Assistants opérateurs : Jean Castagnier et Jacques de Saint-Girons
Musique : Daniel White (éditions Ray Ventura)
Montage : Gabriel Rongier
Assistante monteuse : Andrée Davanture
Décors : Jean-Paul Coutan-Laboureur
Son : Jacques Gallois et Maurice Laroche
Assistants réalisateurs : Jean Lefèvre, Michel Eyraud et Roberto Petri
Script-girl : Madeleine Santucci Wottitz
Régie générale : André Chélossi
Assistante régie : Annie Mirapeu
Secrétaire de production : Nicole David
Administratrice artistique : Rita Stoya
Direction de production : Emile Darbel
Photographe de plateau : Henri Caruel
Conseiller psychiatrique : Docteur Guy Darcourt
Producteur délégué : Jean Manzoni
Production : C.A.F. [Compagnie des Artisans du Film], Hoche Productions
Diffusion mondiale : Felix Film
Système sonore : Westrex
Laboratoires : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Effets spéciaux : Lax – Pellicule : Agfa – Noir et blanc
Durée : 85 minutes
Visa de contrôle cinématographique : 25.416
« Ce film a été réalisé grâce à l’obligeant accueil de l’abbaye de Cimiez et du Centre Pauliani à Nice. »
Début de tournage : 25/09/1961
Sortie Paris : 21/09/1962
Résumé : C’est l’Occupation. Georges Lambert est résistant et fait sauter un viaduc. Poursuivi par la Gestapo, il cherche refuge auprès d’un ami, le docteur Paginès. Celui-ci décide de le « planquer » dans sa clinique psychiatrique, détruit sa carte d’identité et le fait passer pour amnésique. Georges comprend que son ami fait partie d’un réseau de résistance et organise son départ pour Londres. En attendant, Georges tente de s’habituer à la vie psychiatrique, se lie d’amitié avec Giselle, une visiteuse qui vient tous les jours voir son vieux père. Elle le met en garde contre un nouveau patient, Edouard, lui aussi amnésique, qu’elle soupçonne de frayer avec l’ennemi. La veille de l’évasion pour Londres, enfin décidée, le docteur Paginès est arrêté. Georges, persuadé qu’Edouard a dénoncé son ami et excédé, l’étrangle. Le nouveau directeur de la cinique y voit un acte grave de démence et le renvoie au bâtiment des fous dangereux. A la Libération, Georges tente vainement d'expliquer la vérité et sombre progressivement dans la folie. Il cherche de l’aide auprès de Giselle et d’un jeune médecin qui a des doutes sur son histoire. Celui-ci arrache de la mémoire de Georges des témoins qui pourraient confirmer son identité. Ils ont tous disparu. Ne reste qu’une prostituée qui l’avait donné aux Allemands mais la confrontation finit mal. Georges prend la fuite. La gouvernante du docteur Paginès, reconnaissant le visage de Georges dans l’avis de recherche publié dans les journaux, se rend dans un commissariat pour le sauver. Mais Georges se sent désormais traqué, sans la moindre issue.
Evidemment, la critique de l’époque a comparé La Planque à La Tête contre les murs. Raoul André n’est pas Georges Franju. Etiqueté cinéaste populaire du samedi soir, il n’a pas été reconnu pour ce drame de la folie qui est très loin de ses succès comiques. Des ficelles mélodramatiques sont convoquées, des grands sentiments, une musique redondante et des notations assez caricaturales. La critique de la psychiatrie reste superficielle, mais un climat lourd est fort bien entretenu. Francis Blanche, dans un contre-emploi inquiétant, instille le doute de la folie par un sourire niais permanent. La conclusion, laissée à l’interprétation du spectateur, est noire.
Fiche établie par Christophe Bier, février 2018.