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Andre Le Gall et Jean Debucourt
Felga Lauri Robert Pizani Andre Le Gall et Paul Bernard
Jacques Sommet et Jean Debucourt
le vieux maitre s eteint avec la musique de Roberto
R Pizani L Conte C Lemontier et C Blavette
Raymond Hermantier et Roberto Benzi
Roberto Benzi et Jean Debucourt
Roberto Benzi Roberto Luigi, le petit musicien prodige Jean Debucourt M. Maréchal, ancien chef d'orchestre et organiste Paul Bernard Victor Dumonteix, Chef d'orchestre Louise Conte Mme Dumonteix, son épouse Robert Pizani M. Floriot,le frère de Mme Dumonteix André Le Gall Gabriel, mari d'Antonia et beau frère de Roberto Felga Lauri Antonia, soeur de Roberto Jacques Sommet Berthier, un musicien, ami de Maréchal Madeleine Barbulée Mademoiselle Duchemin, professeur de solfège Charles Lemontier Le Directeur du théâtre Charles Blavette Le caissier Raymond Hermantier L'aveugle accordéoniste Paul Demange Le brocanteur Edmond Ardisson Le speaker Albert-Michel Le coiffeur Jackie Blanchot Un employé du théâtre Nicole Marée La petite Josette Jane Marguenat La maman de Josette Laura Daryl La mère d'un jeune violoniste René Brun Janine Guyon
Prélude à la Gloire est un film qui eu un énorme succès à sa sortie tant était grande la célébrité de sa vedette principale : Roberto Benzi, jeune musicien prodige de 10 ans, formé par le grand chef d'orchestre de l'époque André Cluytens, et capable, en culotte courte de diriger des orchestres symphoniques, dans des œuvres de Mozart, de Liszt etc...
Bien sûr, le film ne raconte pas l'histoire de Roberto Benzi, mais celle de Roberto Luigi.
L'enfant a un jeu agréable et Monsieur Roberto Benzi, en 2007, me confiera lors d'un entretien au téléphone, combien il s'était amusé lors du tournage. Tout cela pour lui, n'était qu'un jeu... seule la musique lui paraissait importante. Ce qui est vrai par contre, c'est qu'il était capable, si jeune, de repérer la moindre fausse note. Sa frimousse d'ange, au visage auréolé de boucles, contribua à faire de cet opus, une histoire attendrissante.
L'intrigue
Le petit Roberto Luigi est un gamin élevé par Antonia sa sœur, et Gabriel (André Le Gall) son beau-frère, maçon. Il manie la truelle mais aussi l'accordéon que lui prête un musicien aveugle. Josette, une petite fille, est la plus fervente de ses fans. Un jour, dans l'église, il entend la Toccata de Bach jouée par un organiste. Il va le voir et est happé par cette belle musique. Il revient seul et se débrouille avec l'instrument, pour rejouer le morceau entendu la veille. L'organiste Maréchal (Jean Debucourt) n'en revient pas... Il devine immédiatement le génie précoce de l'enfant. Il passe un accord avec Antonia et entreprend de le former au solfège. Roberto, un peu réticent, réalise que pour être un jour chef d'orchestre comme Victor Dumonteix (Paul Bernard) qu'il a vu diriger, il lui faut connaître les notes. Il s'applique et réussit un peu plus tard à diriger sur les conseils de son maître, Monsieur Maréchal, une œuvre de Mozart jouée par l'orchestre des enfants de la ville. Dumonteix, sa femme (Louise Conte) et Floriot son beau-frère, (Robert Pizani) un peu subjugués, voient le profit qu'ils pourraient tirer en exploitant les dons d'un tel petit phénomène. Ils proposent un contrat à Antonia et Gabriel et produisent l'enfant en lui faisant diriger des oeuvrettes insignifiantes signées Dumonteix. Maréchal, bien malade est inquiet pour l'avenir de l'enfant. Mais il le sait intelligent. Il lui offre sa baguette de chef d'orchestre. Un jour l'enfant s'aperçoit qu'on fait de lui un petit singe savant. Il refuse de continuer ainsi. Floriot, plus perspicace que sa sœur, prend conscience que l'enfant a soif de vraie grande musique. Il l'aide à préparer et répéter avec l'orchestre les Préludes de Liszt en cachette. Le jour du concert, l'enfant, très inspiré, mène l'orchestre de main de virtuose pour ses "préludes à la gloire".. Floriot puis Dumonteix, se rendent à l'évidence...Roberto a le génie de la musique.
Le petit garçon savoure les applaudissements nourris du public. Tout à coup il s'aperçoit qu'une chaise est vide à côté de Josette. Celle de son maître... Il sait qu'il ne le reverra plus jamais. En effet, le maestro est parti au paradis de la musique, au son de son concert entendu à la radio.
Avec chagrin, il embrasse sa baguette mais il pense à ses dernières paroles : "La musique est en toi".Et c'est vers le ciel qu'il arrive à sourire ... Il a tout compris...
Donatienne Roby, juin 2018