Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Claudia Mehringer et Herve Amalou
Erika Cool et Claudia Mehringer
Herve Amalou et Claudia Mehringer
Richard Allan X1 et Erika Cool
Alban Ceray Henri Durtal Erika Cool Colette, la femme de chambre André Miller (=Hervé Amalou) Sébastien, le groom Claudia Mehringer Annie, la représentante en godemichés Richard Allan Vincent Rivière X1 Carole Rivière Liliane Allan la femme du couple de la chambre n°2 Dominique Aveline l'homme du couple de la chambre n°2
Réalisation : Patrick Aubin (= Jean-Claude Roy)
Scénario : Patrick Aubin (= Jean-Claude Roy)
Image : Pierre Robes (= Robert Millie)
Musique : Gary Sandeur (= Philippe Bréjean)
Montage : Zoé Durouchoux
Assistant réalisateur : Jacques Fayard
Production : Jean-Claude Roy - Tanagra Productions / Francis Mischkind - F.F.C.M.
Distribution : Alpha France
Durée : 80 minutes
Tournage : 1978
Visa : 49376
Date de sortie : 15 novembre 1978
Henri Durtal dirige l'Hôtel Nuptial dont il réserve les trois chambres à des couples nouvellement mariés. Grâce a un ingénieux dispositif de glaces sans tain, il peut observer, photographier et filmer les ébats de ses clients. Henri ne se contente pas d'une position de voyeur passif. Il mène le jeu avec la complicité de Colette, la femme de chambre, et de Sébastien, le groom qu'il envoi régulièrement se joindre aux ébats...
COMMENTAIRES :
« Encore un porno français de série. Une idée de scénario permet de se faire se succéder l'habituelle série de fornications et de fellations. Le tout restant triste, laid, maussade et sans imagination. A un public de voyeurs (les habitués du film X), on assène un message complaisant : « Le plaisir de regarder est supérieur à celui de l'acte sexuel » (...) On retrouve encore l'antienne du cinéma porno : dans les échanges de partenaires réside le vrai plaisir. Foin donc de nos égoïsmes posséssifs ! » - Christian Bosséno, La Saison cinématographique 1979
« L'un des meilleurs films d'Aubin. D'abord grace au jeu remarquable de Ceray dont le scénario ménage une gradation étrange dans la révélation des motivations. Ensuite parce qu'il est une mise en abyme totale du voyeurisme par héros interposé, assez ironique mais qui préserve le sérieux de l'érotisme et sa solitude fondamentale, son mystère aussi. (...) Alban incarne non seulement un éventuel idéal du moi producteur-réalisateur de films pornographiques (...) mais encore une sorte de nouveau dieu, qui serait créateur d'une nouvelle réalité, de nouveaux rapports sociaux, et capable de modifier définitivement l'ordre du monde et le destin. Un nouveau dieu auquel le spectateur est appelé à s'identifier, l'espace de la projection, par simple analogie : un cinéma de l'irréel structurellement assez rigoureux. » - Francis Moury, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011
S.B. - Juillet 2018