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Albert Daumergue fumant a gauche
Charles Vanel et Jose Giovanni
Claude Dauphin et Michel Auclair
Claude Dauphin trouve l argent vole
Daniella Rocca et Claude Dauphin
Jean Rochefort1 a une idee subite
Jean Rochefort4 ravi de retrouver le magot
Maurice Magalon completement a droite
Michel Auclair et Charles Vanel
Michele Mercier et Michel Auclair
Michel Auclair Georges Clavet Claude Dauphin Maurice Valoti José Giovanni Moreau Michèle Mercier Madeleine Clavet Daniella Rocca (voix de Paule Emanuèle) Hélène Valoti Jean Rochefort Christian Jabeke Charles Vanel Antoine Paoli Yvon Sarray Jacques, le maître d’hôtel du restaurant Valoti (non crédité) Adrien Cayla-Legrand un joueur au cercle de Clavet (non crédité) Jean Degrave le surveillant des jeux au cercle de Clavet (non crédité) Marius Gaidon un joueur au cercle de Clavet (non crédité) Marc Arian un joueur au cercle de Clavet (non crédité) Jean-Marie Arnoux l’employé du cercle qui vient chercher Clavet (non crédité) Marcel Pagliero Cerutti (non crédité) Jacques Deray le guichetier de la gare de Lyon (non crédité) Pierre Mirat le fournisseur de faux dollars à Clavet (non crédité) Billy Kearns le 1er joueur américain (non crédité) Maurice Magalon l'employé à l'accueil du cercle de Clavet (non crédité) Roger Perrinoz un employé du restaurant de Valoti (non crédité) Albert Daumergue un client du restaurant de Valoti (non crédité) Jacques Brécourt un client du restaurant de Valoti (non crédité) Robert Bousquet l’inspecteur de police (non crédité)
Distributeur : Prodis
d’après le roman d’Alain Reynaud-Fourton ‘’Les mystifiés’’ – Editions Gallimard
Adaptation de José Giovanni, Claude Sautet et Jacques Deray
Dialogues de José Giovanni
Directeur de la photographie : Claude Renoir
Caméraman : Jean Charvein
Architecte décorateur : Léon Barsacq
Assistants décorateurs : Pierre Duquesne, Théobald Meurisse
Assistant à la mise en scène : Louis Pitzele
Script-girl : Annie Rozier
Ingénieur du son : Jo de Bretagne
Perchman : Maurice Dagonneau
Recorder : Max Olivier
Chef monteur : Paul Cayatte
Assistante : Jacqueline Simoni
Musique de Michel Magne
Editions musicales : P.E.C.F.
Directeur de production : Robert A. Velin
Régisseur général : Serge Lebeau
Fourrures de Maurice Kotler
Une co-production : Productions et Editions Cinématographiques Françaises (Julien Derode)
C.I.C.C. Films Borderie – Paris
Ultra Film – Dear Film - Rome
Laboratoires : Franay L.T.C. St. Cloud
Auditorium : SIMO
Enregistrement : Westrex
Studios : Studios de Boulogne
Extérieurs : Paris, Lyon, Bruxelles, aéroport du Bourget
Visa ministériel n°27.434
Filmé en noir et blanc
Durée : 109 min. 26 sec.
Date de sortie à Paris : 02/08/1963 aux cinémas Colisée, Marivaux
Nombre d’entrées à Paris : 236.847
Nombre d’entrées en France : 856.758
Titre en Allemagne de l’ouest : Sieben Tote hat die Woche
Date de sortie : 23/04/1963
Titre au Brésil : Sinfonia para um Massacre
Titre en Colombie : Sinfonía para una masacre
Date de sortie : 03/07/1968
Titre en Espagne : Ronda de crímenes
Date de sortie : 30/11/1964
Titre aux Etats-Unis : Symphony for a Massacre
Date de sortie : 27/05/1965
Titre en Grande-Bretagne : The Corrupt
Date de sortie : 25/03/1967
Titre en Grèce : To symvolaio ton dolofonon
Titre en Italy : Sinfonia per un massacro
Date de sortie : 12/1963
Titre au Japon : Mina-goroshi no shinfoni
Date de sortie : 04/02/1967
Titre en Norvège : Gangster-alibiet
Titre en Pologne : Symfonia na czesc masakry
Titre au Portugal : Sinfonia para um massacre
Titre en Suède : Hemligt uppdrag i Marseille
Date de sortie : 17/05/1965
Notes :
- Seul film dans lequel José Giovanni tient un rôle important
- Michèle Mercier et Jean Rochefort qui n’ont pas de scène ensemble partageront l’année suivante l’affiche de ‘’Angélique marquise des anges’’
Résumé :
5 trafiquants de drogue préparent une grosse affaire nécessitant de leur part une mise de 250 millions (de 1963) qui devrait en rapporter le double. Paoli dirige l’opération : Moreau emportera l’argent à Marseille par le train et devra ramener la drogue. Clavet, tenancier d’un cercle de jeu ayant des ennuis d’argent glisse des faux dollars dans la part qu’il fournit. Valoti, patron d’un restaurant voit dans cette opération un moyen d’augmenter encore sa fortune. Le 5ème homme, Jabeke, échafaude brusquement un plan qui lui permettrait de ramasser la somme convoyée par Moreau. Il part pour Bruxelles afin de se créer un alibi, rejoint Moreau dans le train, le tue et vole l’argent, puis retourne à Bruxelles. Le lendemain ses amis lui demandent de rentrer d’urgence à Paris pour lui apprendre la mort de Moreau et la disparition de l’argent. En discutant avec Paoli il commet une maladresse qui révèle sa culpabilité et le poignarde. Ensuite, il abat Clavel dont certains des faux dollars ont été retrouvés à cause de lui, puis Valoti qui l’avait également démasqué. Il fait croire à Madeleine, la femme de Clavel, que son mari a été tué par Valoti. Ignorant que ce dernier est mort elle se rend chez lui. Jabeke en sort, habillé comme Valoti afin de pouvoir pénétrer dans sa maison. Madeleine le prenant pour Valoti et voulant venger la mort de son époux, l’abat.
Avis :
Jamais ressorti en salle et ne passant plus du tout à la télévision, il s’agit pourtant du meilleur film policier de Jacques Deray. Une histoire palpitante de bout en bout, les péripéties s’enchaînent habilement et sans temps mort, on se demande vraiment ce qui va se passer dans la scène suivante et comment le coupable va s’en sortir. Ici pas de gangster stéréotypé parlant argot et appartenant aux univers de Albert Simonin ou Auguste Le Breton, pas de dialogues fleuris façon Michel Audiard, nous avons affaire à 5 hommes présentés comme ‘’des gens bien’’ et ayant pignon sur rue. Deux reproches cependant : le titre, dans la grande tradition de la Série Noire mais qui ne convient pas vraiment à l’histoire racontée et une erreur de casting avec José Giovanni dont la présence détonne par rapport aux 4 autres, son faciès buriné indiquant, contrairement à ses comparses, un passé chargé. Mais malgré tout on doit noter une parfaite mise en scène, une irréprochable direction d’acteurs, la palme revenant à Jean Rochefort. Dans le rôle d’un homme que les circonstances entraînent à tuer plusieurs fois pour sauver sa peau, il est magistral, machiavélique à souhait, affichant parfois un visage de marbre effrayant, montrant une froideur à faire peur dans l’exécution de ses victimes. Même si par la suite il sera un de nos plus brillants comédiens, jamais plus dans sa carrière il n’aura un rôle d’une telle densité. Voici donc un excellent suspense, un grand film qui mérite d’être vu et revu, à ne pas manquer.
Jean-Pierre Pecqueriaux, Août 2019