En votre âme et conscience :
L'affaire Villemonble
Claude Barma - 1958
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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Jean CHEVRIER le président du tribunal Héléna MANSON Euphrasie Mercier René ALONE l'avocat général André BERVIL Ransonnet Marie MERGEY Odile Mercier, nièce d'Euphrasie Gilbert EDARD Chateauneuf, mari d'Odile Lucien BLONDEAU Grassier Maurice CHEVIT Sablonière Gaston REY Professeur Brouardel Fulbert JANIN Spirkel Christian DE LANAUT Docteur Mottet Michel TREVIERES l'huissier Abel BERNYER le premier juré
Document sans nom
EN VOTRE AME ET CONSCIENCE, pour sa 33e émission diffusée le 19 août 1958, propose, dans une réalisation de Claude Barma, "L'affaire de Villemomble" consacrée au procès d'Euphrasie Mercier en 1885. La victime, Elodie Ménétret, avait disparu depuis deux ans ; aux dires de l'accusée, elle s'était retirée dans un couvent - lequel ? Mystère ! - et lui avait légué sa villa de Villemomble. Sur une dénonciation, un cadavre calciné avait été retrouvé dans le jardin de la villa : ce serait Melle Ménétret ! Tout accusait donc Euphrasie Mercier...
Pour incarner cette coupable idéale, le choix d'Héléna Manson est l'atout majeur de cette réalisation. Dès son apparition, la cohorte des spectateurs fanatiques du "Corbeau" de Clouzot reconnaissent l'infirmière Marie Corbin et la jugent aussitôt coupable, forcément coupable... Héléna Manson se tire de ce rôle de premier plan avec brio : il faut la voir jouer les mystiques illuminées et expliquer que la Sainte Vierge lui est apparue ! "Croyez-moi, Messieurs les jurés, c'est Dieu qui parle par ma bouche !" est son argument massue pour justifier les actions les plus noires. On la croirait volontiers tant on prend plaisir à la voir exceptionnellement en vedette mais les témoins défilent à la barre en assurant qu'elle prenait plaisir à effrayer sa pauvre patronne... ce que l'on n'a aucun mal à croire, une bonne partie de la filmographie d'Héléna pesant très lourd dans la balance !
Face à elle, Jean Chevrier est très convaincant en Président du Tribunal. Parmi les témoins appelés à la barre, on remarque les bonnes prestations de Maurice Chevit, André Bervil et Marie Mergey mais l'ensemble de la distribution est homogène, ce qui ne fut pas toujours le cas dans cette série, le tournage en direct perturbant parfois las comédiens les plus aguerris comme l'excellent Louis Seigner victime d'un monumental trou de mémoire quelques mois plus tôt lors de la diffusion de "l'affaire Peltzer".
Jean-Paul Briant, septembre 2020
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Helena Manson coupable ou innocente
Jean Chevrier en President du Tribunal
Jean CHEVRIER le président du tribunal Héléna MANSON Euphrasie Mercier René ALONE l'avocat général André BERVIL Ransonnet Marie MERGEY Odile Mercier, nièce d'Euphrasie Gilbert EDARD Chateauneuf, mari d'Odile Lucien BLONDEAU Grassier Maurice CHEVIT Sablonière Gaston REY Professeur Brouardel Fulbert JANIN Spirkel Christian DE LANAUT Docteur Mottet Michel TREVIERES l'huissier Abel BERNYER le premier juré
EN VOTRE AME ET CONSCIENCE, pour sa 33e émission diffusée le 19 août 1958, propose, dans une réalisation de Claude Barma, "L'affaire de Villemomble" consacrée au procès d'Euphrasie Mercier en 1885. La victime, Elodie Ménétret, avait disparu depuis deux ans ; aux dires de l'accusée, elle s'était retirée dans un couvent - lequel ? Mystère ! - et lui avait légué sa villa de Villemomble. Sur une dénonciation, un cadavre calciné avait été retrouvé dans le jardin de la villa : ce serait Melle Ménétret ! Tout accusait donc Euphrasie Mercier...
Pour incarner cette coupable idéale, le choix d'Héléna Manson est l'atout majeur de cette réalisation. Dès son apparition, la cohorte des spectateurs fanatiques du "Corbeau" de Clouzot reconnaissent l'infirmière Marie Corbin et la jugent aussitôt coupable, forcément coupable... Héléna Manson se tire de ce rôle de premier plan avec brio : il faut la voir jouer les mystiques illuminées et expliquer que la Sainte Vierge lui est apparue ! "Croyez-moi, Messieurs les jurés, c'est Dieu qui parle par ma bouche !" est son argument massue pour justifier les actions les plus noires. On la croirait volontiers tant on prend plaisir à la voir exceptionnellement en vedette mais les témoins défilent à la barre en assurant qu'elle prenait plaisir à effrayer sa pauvre patronne... ce que l'on n'a aucun mal à croire, une bonne partie de la filmographie d'Héléna pesant très lourd dans la balance !
Face à elle, Jean Chevrier est très convaincant en Président du Tribunal. Parmi les témoins appelés à la barre, on remarque les bonnes prestations de Maurice Chevit, André Bervil et Marie Mergey mais l'ensemble de la distribution est homogène, ce qui ne fut pas toujours le cas dans cette série, le tournage en direct perturbant parfois las comédiens les plus aguerris comme l'excellent Louis Seigner victime d'un monumental trou de mémoire quelques mois plus tôt lors de la diffusion de "l'affaire Peltzer".
Jean-Paul Briant, septembre 2020
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