• Accueil
  • Films
  • Acteurs
  • Réalisateurs
  • Nouveautés
  • Contact
  • Equipe
  •  Héléna Manson  

      Naissance : 1898   Décès : 1994   Partager cette page sur Facebook :
    1 Commentaire     

    Les enfants de l'amour

    Manon

    En votre âme et conscience : Une femme honnête

    En votre âme et conscience : L' Affaire Pranzini ou L' Assassin a laissé sa carte

    Années 20

    1925
    Héléna Manson
     
    La Vocation d'André Carel

    Années 30

    1931
    Héléna Manson
     
    Le réquisitoire

    1934
    Héléna Manson
     
    Madame Bovary

    1935
    Héléna Manson
     
    Pension Mimosas

    1936
    Héléna Manson
     
    Hélène

    Années 40

    1941
    Héléna Manson
     
    L'assassinat du Père Noël

    1941
    Héléna Manson
     
    Les inconnus dans la maison

    1942
    Héléna Manson
     
    Le bienfaiteur

    1942
    Héléna Manson
     
    Le journal tombe à cinq heures

    1942
    Héléna Manson
     
    Marie-Martine

    1943
    Héléna Manson
     
    Le corbeau

    1943
    Héléna Manson
     
    L'homme de Londres

    1943
    Héléna Manson
     
    Picpus

    1946
    Héléna Manson
     
    L'homme au chapeau rond

    1948
    Héléna Manson
     
    Manon

    1949
    Héléna Manson
     
    Retour à la vie

    1949
    Héléna Manson
     
    La ferme des sept péchés

    Années 50

    1950
    Héléna Manson
     
    Né de père inconnu

    1950
    Héléna Manson
     
    Le furet

    1951
    Héléna Manson
     
    La taverne de la Nouvelle-Orléans

    1951
    Héléna Manson
     
    Deux sous de violettes

    1952
    Héléna Manson
     
    Le plaisir

    1953
    Héléna Manson
     
    Les enfants de l'amour

    1953
    Héléna Manson
     
    L'envers du paradis

    1954
    Héléna Manson
     
    Escalier de service

    1955
    Héléna Manson
     
    Lola Montes

    1955
    Héléna Manson
     
    Le dossier noir

    1955
    Héléna Manson
     
    Des gens sans importance

    1955
    Héléna Manson
     
    Goubbiah, mon amour

    1956
    Héléna Manson
     
    En votre âm...
    L' Affaire P...

    1956
    Héléna Manson
     
    En votre âm...
    Une femme ho...

    1957
    Héléna Manson
     
    Les truands

    1957
    Héléna Manson
     
    Énigmes de l'histoire : Un nommé Charles...

    1958
    Héléna Manson
     
    Faibles femmes

    1958
    Héléna Manson
     
    Les cinq de...
    D'une pierre...

    1958
    Héléna Manson
     
    Le grand chef

    1958
    Héléna Manson
     
    En votre âm...
    L'affaire Vi...

    1959
    Héléna Manson
     
    Clarisse Fenigan

    Années 60

    1960
    Héléna Manson
     
    Le paysan parvenu

    1960
    Héléna Manson
     
    En votre âm...
    Mort d'un no...

    1961
    Héléna Manson
     
    L'homme au parapluie

    1961
    Héléna Manson
     
    Le président

    1961
    Héléna Manson
     
    L'âme de Nicolas Snyders

    1961
    Héléna Manson
     
    Les amours célèbres

    1961
    Héléna Manson
     
    La chambre ardente

    1962
    Héléna Manson
     
    Le glaive et la balance

    1965
    Héléna Manson
     
    Piège pour Cendrillon

    1965
    Héléna Manson
     
    La jeune fille Violaine

    1965
    Héléna Manson
     
    Don Quichotte

    1966
    Héléna Manson
     
    La conversation

    1966
    Héléna Manson
     
    En votre âm...
    Le Crime de ...

    1966
    Héléna Manson
     
    Verdict : Un parmi des milliers

    1966
    Héléna Manson
     
    Paris au mois d'août

    1968
    Héléna Manson
     
    Sylvie des Trois ormes

    1968
    Héléna Manson
     
    Un chat sur la ligne

    1968
    Héléna Manson
     
    Les diables au village

    1969
    Héléna Manson
     
    S.O.S. Fréquence 17 : Mystérieux objets ...

    Années 70

    1970
    Héléna Manson
     
    Noële aux quatre vents

    1971
    Héléna Manson
     
    Le tambour du Bief

    1972
    Héléna Manson
     
    L'homme qui revient de Loin

    1972
    Héléna Manson
     
    Comme avant, mieux qu'avant

    1973
    Héléna Manson
     
    Le jeune Fabre

    1974
    Héléna Manson
     
    A dossiers ouverts : La légende de l'ogr...

    1974
    Héléna Manson
     
    Un mystère ...
    La verte val...

    1974
    Héléna Manson
     
    Arsène Lupin
    La demeure m...

    1975
    Héléna Manson
     
    La simple histoire d'un extraordinaire p...

    1976
    Héléna Manson
     
    Le locataire

    1977
    Héléna Manson
     
    La lune papa

    1977
    Héléna Manson
     
    Un amour de jeunesse

    1978
    Héléna Manson
     
    La Vigne à Saint Romain

    Années 80

    1980
    Héléna Manson
     
    Mon oncle d'Amérique

    1981
    Héléna Manson
     
    L'Homme au parapluie

    1981
    Héléna Manson
     
    Un petit paradis

    1982
    Héléna Manson
     
    Les misérables

    1984
    Héléna Manson
     
    La dictée

    1987
    Héléna Manson
     
    Agent trouble

    1989
    Héléna Manson
     
    Les maris les femmes les amants

    Document sans titre

    Héléna MANSON

    Si on se réfère à son interprétation la plus célèbre, elle fut avant tout l’infirmière revêche du « Corbeau », le chef d’œuvre de Clouzot, qui devait laisser son empreinte sur la suite de sa carrière. Mais au théâtre en particulier, l’amère Héléna sut montrer bien d’autres facettes de son talent. Engagée dans la prestigieuse compagnie Pitoëff, elle participera à d’importantes créations comme celle de « Six personnages en quête d’auteur » de Pirandello.
    Son premier film, en 1925, lui donne comme partenaire un débutant nommé Michel Simon, mais c’est à partir de 1930 qu’on la retrouvera régulièrement au cinéma, à raison parfois de quatre ou cinq films la même année. C’est à peine si on la remarque en bonne de Raimu dans « Le bienfaiteur » (1942) et, dans « Le Furet » (1949), elle trouvera le moyen de se faire étrangler dans les cinq premières minutes du film. A ses débuts, ses metteurs en scène s’appellent Pabst, Renoir ou Feyder mais son physique atypique - lèvres pincées, regard inquisiteur - ne lui vaut pas les premiers rôles. Epouse de mineur dans « La tragédie de la mine » (1931), rentière dans « Pension Mimosas » (1934), elle joue pourtant « Madame Bovary » (1933) pour Renoir, mais il s’agit de la première épouse de Charles Bovary, celle qui meurt aussitôt pour qu’entre en scène Valentine Tessier. Etudiante à lunettes dans « Hélène » (1936), elle est carrément considérée comme un laideron dans « Dernière jeunesse » (1939) où son rêve d’épouser Raimu s’anéantit lorsqu’apparaît la ravissante Jacqueline Delubac. Le bilan des années 30 paraît décevant et l’on comprend qu’elle préfère rejoindre les Pitoëff sur la scène du Théâtre des Mathurins.

    Pourtant, les années 40 vont lui apporter la consécration. Sous la direction de bons cinéastes comme Christian-Jaque ou Henri Decoin, elle se spécialise un temps dans les mères attentionnées comme dans « Les inconnus dans la maison » (1941). Sa rencontre avec Clouzot lui apporte son heure de gloire : elle sera Marie Corbin, l’infirmière détestable, celle que la rumeur publique présente comme l’auteur des lettres anonymes. Lorsqu’elle fuit la vindicte populaire dans sa cape d’oiseau de malheur, elle est l’incarnation parfaite de la femme que l’on aime haïr. Ce rôle majeur va déteindre sur ses prestations ultérieures. Ainsi, dans « La ferme des sept péchés » (1947), elle joue la Michel, servante intraitable qui accable la mémoire de son maître assassiné. « Manon » (1948) nous la propose en commère haineuse et « Retour à la vie » (1949) en femme intéressée lorgnant sur l’héritage de sa tante. Lorsqu’il s’agit de doubler la marâtre de « Cendrillon » pour la version française du dessin animé de Disney, il ne pouvait y avoir d’autre choix que celui de notre Héléna ! La même année, elle joue la servante du veule Vincent Price dans « La taverne de la Nouvelle Orléans » tourné aux studios de la Victorine. Jusqu’à la fin de sa carrière, l’image de Marie Corbin plane sur ses apparitions, qu’elle soit infirmière à nouveau dans « Piège pour Cendrillon » (1965) ou « Le locataire » (1976), avorteuse dans « Des gens sans importance » (1955), gouvernante dans « La chambre ardente » (1961) ou logeuse de Depardieu dans « Mon oncle d’Amérique » (1980). Ses deux derniers rôles en sont la meilleure preuve : en 1988, on la retrouve chez Mocky dans « Agent trouble » en directrice de musée revêche ; dans une scène tordante du film choral de Pascal Thomas, « Les maris, les femmes, les amants », mère odieuse d’un dentiste amoureux, elle met au placard les vieux tourtereaux qui n’ont pas été sages !

    Cultivant agréablement l’art d’être déplaisante, Héléna Manson n’en oublie pas pour autant la malice comme le prouve l’excellent « Marie-Martine » en 1942 : épouse de Jules Berry - qu’elle appelle « Papa » - elle se laisse traiter d’idiote et de charogne par ce mari peu reluisant mais n’hésite pas à le présenter à Bernard Blier sous un jour ridicule qui le fait enrager. On ne peut que regretter que cet humour manifeste ne soit pas apparu plus souvent, exception faite de deux contributions à l’univers fantaisiste de Carlo Rim : dans « Escalier de service » (1954), son époux est un autre redoutable cabot, Saturnin Fabre, dans le rôle d’un bourreau très rangé ; dans « Les truands » (1956), elle ne dépare pas la famille de malandrins dirigée par Yves Robert et Sylvie. Parmi les cinéastes d’importance qui l’ont dirigée, n’oublions pas Max Ophuls qui l’emploie à deux reprises. « Lola Montès » (1955) lui réserve son emploi classique de vieille célibataire mais dans l’adaptation de « La Maison Tellier », sketch central du « Plaisir » (1951), elle joue Marie Rivet, l’épouse de Gabin, celle qui accueille avec le sourire (mais oui !) les filles galantes qui débarquent dans sa ferme normande et saura fermer les yeux sur l’incartade amoureuse de son mari, trop sensible aux charmes de Danielle Darrieux…

    A la télévision, Héléna Manson est apparue dans deux feuilletons populaires : dans les années 60, elle joue la belle-mère autoritaire (mais finalement sympathique) de « Sylvie des Trois Ormes » ; en 1972, on la retrouve dans une bonne adaptation de Gaston Leroux, « L’homme qui revient de loin », en vieille servante suspicieuse ; plusieurs plans nous la présentent, l’air sombre, au milieu d’animaux empaillés, dont sans doute un corbeau ! Clin d’œil à ses chers Pitoëff, on la revoit pour « Au théâtre ce soir » dans « Comme avant, mieux qu’avant » de Pirandello. Présente à cinq reprises au générique de la fameuse série « En votre âme et conscience », elle y tient avec brio la vedette en 1958 pour « L’affaire de Villemonble » réalisée par Claude Barma ; dès qu’elle apparaît, le spectateur n’a plus de doutes : Héléna alias Euphrasie Mercier est coupable, forcément coupable ! 

    Jean-Paul Briant

    Vous pouvez déposer un commentaire :

     pseudo
     E-mail   (Non-publié)

     Votre commentaire
     

    1 Commentaire

    kkono

    Date : 15-02-2023 Heure : 22:58:27



    Une grande actrice .