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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Le président
Le président
Albert Michel et Alfred Adam
Andre Dalibert et Alfred Adam
Antoine Balpetre et Jean Martinelli
Hans Meyer a droite
Helene Dieudonne
Jean Gabin et Alfred Adam
Jean Gabin Henri Cremieux et Michel Nastorg
Jean Gabin Henri Cremieux Inconnu et Christiane Barry
Jean Gabin Robert Vattier
Jean Gabin
Louis Seigner et Bernard Blier
Louis Seigner et Gisele Preville
Marcel Charvey Jacques Monod et Dominique Rozan
Marie Mansart Inconnue et Micheline Gary
Pierre Larquey
Renee Faure et Jean Gabin
Renee Faure
Document sans nom
Jean Gabin Emile Beaufort, l'ancien Président du Conseil
Renée Faure Melle Milleran, secrétaire du Président
Hélène Dieudonné Gabrielle, cuisinière du Président
Françoise Deldick Huguette, la petite bonne au service du Président
Alfred Adam François, le chauffeur du Président
Robert Vattier Le Docteur Fumet, médecin du Président
André Dalibert Un gardien de la propriété du Président
Albert Michel Un gardien de la propriété du Président
Pierre Larquey Augustin, un paysan, ami d'enfance du Président
Emile Genevois Le livreur
André Philip Le villageois à la grille de la maison du Président
Maurice Nasil Le curé du village du Président
Raoul Marco Xavier Taupin, un ancien conseiller général
Héléna Manson L'épouse de Xavier Taupin
Jacques Marin Le chauffeur de car touristique
Charles Bouillaud Un gendarme de faction devant la maison du Président
Gabriel Gobin Un gendarme de faction devant la maison du Président
Louis Seigner Henri Lauzet-Duchet, le Gouverneur de la Banque de France
Gisèle Préville Odette, son épouse
Henri Crémieux Antoine Monteil le Ministre des Finances et ami du Président
Bernard Blier Philippe Chalamond Le chef de Cabinet indélicat
Micheline Gary Elisabeth Chalamond son épouse
Marie Mansart Une amie de Mme Chalamond
Jean Ozenne Un ministre
Antoine Balpêtré Un ministre
Jean Martinelli Un ministre
Henri Nassiet Un ministre
Georges Adet Un ministre
Michel Nastorg Un ministre
Andrès Un ministre
Aram Stephan Le Président de la Chambre des députés
Pierre Moncorbier Un député à la tribune
Charles Bayard Un député
René Berthier Un député
Jean Degrave Un député
Charles Cullum Le Premier Ministre Britannique
Collin Mann L'attaché au Premier Ministre Britannique
Jacques Monod M. Mulstein, directeur de Paris-France
Philippe March Un journaliste
Marcel Charvey Un journaliste au parlement
Dominique Rozan Un journaliste au parlement
Yves Arcanel Gilbert, journaliste
Claude Vernier Le journaliste allemand
Van Doude Le journaliste anglais
Robert Berri Un journaliste auprès du Premier Ministre Britannique
Léon Zitrone Un journaliste à la télévision
Claude Darget Un journaliste à la télévision
Bernard Musson Un appariteur à Matignon
Jean Michaud Un secrétaire à Matignon
Marc Arian Un huissier
Christiane Barry La dame au concert qui trouve Wagner exquis
Hans Meyer Un motard
Document sans nom
Le Président est un film presque culte où Jean Gabin trouve un rôle à sa mesure, un rôle politique, un rôle républicain.
Il incarne un Président du Conseil imaginaire (très certainement inspiré par Clémenceau).
Il est Emile Beaufort, et vit retiré dans un manoir bien gardé, dans la région parisienne.
Au moment où débute l'intrigue, il reçoit le Premier Ministre de Grande Bretagne, avec qui il échange des souvenirs et des recettes de cuisine. Puis il retourne travailler à ses mémoires qu'il dicte à sa secrétaire (Renée Faure), tandis que Gabrielle la cuisinière, (Hélène Dieudonné) et François le chauffeur (Alfred Adam) tiennent la maison. Le Président Beaufort est très surveillé côté santé par son médecin personnel (Robert Vattier).
Le fait de dicter ses mémoires lui rappelle des événements qu'il ne peut faire écrire... Nous revoilà plongés des décennies en arrière ; il est Président du Conseil et son attaché est Philippe Chalamond (Bernard Blier). Les temps vont mal et une dévaluation du franc est inévitable. Le ministre des finances (Henri Crémieux) et le Gouverneur de la Banque de France (Louis Seigner) se rendent à l'évidence : il faut s'y résoudre. Les quatre hommes dressent leur plan pour éviter une chute de la bourse. Alors que le décret est signé, on apprend que des manœuvres boursières s'opèrent à Zurich : coût 3 milliards de perte pour l'Etat Français. Il y a eu fuite, c'est indéniable et les soupçons se portent sur Chalamond, marié à la fille d'un banquier allié avec ceux de Zurich. Beaufort évite tout scandale immédiat, mais fait signer à son attaché une reconnaissance de dette. Lui vivant, jamais Chalamond n'aura la moindre responsabilité gouvernementale.
Le temps passe. Les deux hommes s'affrontent au parlement, au sujet de l'Europe, ce qui donne à Beaufort/Gabin, l'occasion d'une envolée lyrique à la Chambre.
Beaufort donne sa démission et se réfugie dans sa propriété, suivant de loin les actualités politiques. Le temps passe... A nouveau, le pays va mal et se cherche un gouvernement. Chalamond est pressenti, mais il ne peut se lancer sans l'aval de Beaufort. Il vient le voir, tard le soir, et alors qu'il pense avoir convaincu son aîné, il commet une maladresse verbale entraînant immédiatement le veto formel de l'ancien président. Chalamond est obligé de renoncer. Le Président Beaufort reprend sa vie de campagnard...
Donatienne Roby, Mars 2019
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5 Commentaires
| Emile Beaufort Date : 26-10-2020 Heure : 08:03:38
PREMIERE PARTIE: LE CONTEXTE HISTORIQUE. C'est un film de fiction, certes, mais tout nous y rappelle CLEMENCEAU... Adapté du livre de Georges Simenon, l'écrivain ne cache pas de s'être inspiré du Tigre pour son personnage principal "Augustin" ancien Président du Conseil. C'était le titre officiel du chef du gouvernement sous les 3ème et 4ème Républiques. A l'époque, le Président de la République a très peu de pouvoirs, il a surtout un rôle honorifique. Osons un raccourci en disant qu'il "inaugure les chrysanthèmes". C'est donc le Président du Conseil qui conduit la politique de la Nation, et ne rend des comptes qu'aux parlementaires (députés et sénateurs) qui l'ont désigné et qui, seuls, peuvent le destituer. En 1958, la Constitution met en place un nouveau régime, dit présidentiel, où la majorité des pouvoirs sont concentrés entre les mains du Président de la République. Celui-ci est élu, non plus par les parlementaires, mais, pour la première fois, en 1965, par tous les français. En revanche, le titre de Président du Conseil disparait. Il devient Premier Ministre, avec des pouvoirs moins importants. Il est choisi par le seul Président de la République, dont il devient l'exécutant. Dans le film, (Emile Beaufort/Gabin) est un Président du Conseil puissant, cassant parfois, et qui, sur tous les sujets, a le dernier mot. Sans ce préambule, il nous est un peu difficile, aujourd'hui, de comprendre et d'apprécier à sa juste mesure ce film. (à suivre!)....
| Emile Beaufort Date : 27-10-2020 Heure : 06:37:55
DEUXIEME PARTIE :EMILE BEAUFORT EST-IL CLEMENCEAU? Beaucoup d'éléments alimentent cette forte inspiration. D'abord l'aspect physique ; le vieil homme avec ses grosses moustaches blanches, sa canne, sa houppelande, c'est Clemenceau dans sa retraite. Même les gants qu'il porte souvent, y compris lors de la partie de pétanque, rappellent le Tigre. Atteint d'eczéma, il portait des gants en coton gris en toutes occasions. La résidence de Beaufort ressemble au château de Bernouville dans l'Eure, à 30 kms de Giverny, acquise en 1908 par Clemenceau. Son but: être proche de son fidèle ami CLAUDE MONET. Il la revendra en 1927, après la mort du peintre. Lors de la promenade dans le parc de la propriété du gouverneur de la Banque de France, Emile Beaufort évoque son père médecin de campagne: Benjamin Clemenceau, le père de Georges, était médecin en Vendée, comme Clemenceau lui-même! La 1ère visite est celle de Sir Merrill, son vieil adversaire, qui peut évoquer LLOYD GEORGE, 1er ministre britannique au moment de la guerre et des traités de paix. Beaufort s'exprime en anglais, et cette touche de bilinguisme, évoque l'originalité de Clemenceau qui, parti en 1865 aux USA, en revient 5 ans plus tard, marié à une de ses élèves: Mary Plummer, et avec cette maitrise de l'anglais, rare, à l'époque dans le personnel politique. Cela lui sera bien utile lors des négociations de paix à Versailles en 1919. Justement, Beaufort consulte avec sir Merrill le magazine "l'Illustration" daté de 1919, revue dans laquelle, il y aura, si souvent, des reportages sur Clemenceau. Le secrétaire de Merrill s'étonne des armes à feu présentes chez l'homme de paix qu'est Beaufort. Là encore, cela permet de se souvenir du duelliste que fut Clemenceau, à une époque où les hommes politiques lavaient leur honneur par un duel à l'épée ou au pistolet. Clemenceau s'affronta dans une douzaine de duels sans aucune blessure. Son père l'avait initié aux duels, et, par la suite, Georges fut souvent demandé comme témoin pour sa compétence dans l'application stricte des règles du monde des bretteurs. On craint sa plume, sa parole et son pistolet!...Son personnel de maison, avec sa cuisinière (Hélène Dieudonné/Gabrielle) et son valet, chauffeur (Alfred Adam/François) sont un concentré des serviteurs de Clemenceau (Clothilde et Albert le valet + Brabant le chauffeur de la Rolls Royce du président). Beaufort a lui aussi une Rolls que l'on voit à deux ou trois reprises. Pendant la Grande Guerre, un milliardaire anglo-grec, marchand d'armes Sir Basil Zaharoff avait fourni à Clemenceau une Rolls Royce pour ses déplacements sur le front. En 1920, Clemenceau démissionne. Le gouvernement français confisque la voiture, estimant qu'elle est offerte au "Président du Conseil" et non au "citoyen" Clemenceau. Consterné par une telle mesquinerie, vis à vis du Père la Victoire, Zaharoff lui en offrit immédiatement une nouvelle. Petit clin d'oeil : lors de sa piqûre quotidienne, Beaufort regarde au dessus de son lit le portrait de Clemenceau avec une dédicace, évidemment imaginaire!...(à suivre...)
| Emile Beaufort Date : 28-10-2020 Heure : 06:20:07
TROISIEME PARTIE : CHALAMONT. Arrêtons nous un instant sur le personnage de (Chalamont/Blier). Son rôle évolue au cours de l'intrigue. Au début du film, il est le directeur de cabinet de Beaufort. Disponible, soumis aux servitudes de la fonction, il connait mieux que son patron, l'emploi du temps de celui-ci (trouver la visite d'un bloc opératoire le matin de l'annonce la dévaluation).Mais il est aussi intellectuellement brillant, sachant donner un avis pertinent quand Beaufort l'interroge sur le taux de dévaluation qu'il faudra choisir. En cela, il n'est pas sans rappeler le collaborateur de Clemenceau Georges MANDEL. Très attaché à son patron, Clemenceau ne l'épargne pas sur sa servilité : "Quand c'est moi qui pète, c'est lui qui pue!" ou " Il n'a pas d'idées, mais il est prêt à les défendre jusqu'à la mort!". Toutefois, il sera le chef de cabinet civil du Tigre durant la guerre, tandis que le général MORDACQ en sera son chef de cabinet militaire. Par la suite, Mandel sera ministre des Postes, des Colonies. Mais, à cause de son statut de juif, il sera arrêté par Vichy et abattu par des miliciens en 1944. C'est Clemenceau qui lui met le pied à l'étrier, comme Beaufort assure l'ascension de Chalamont, jusqu'à la rupture entre les deux hommes, à propos des soupçons de fuite sur la dévaluation monétaire. Chalamont reconnait n'en avoir parlé qu'à sa femme (fille de banquier). Réponse cinglante de Beaufort : "On ne dit rien à sa femme quand on a épousé une banque!". Les rapports entre eux deviennent très tendus. D'abord à la Chambre des Députés, où Chalamont évoque la nécessité d'une Europe forte pour éviter les 1 500 000 morts de la Grande Guerre. Beaufort ironise : "Au moment de Verdun, monsieur Chalamont avait 10 ans, ce qui lui donne, par conséquent, le droit d'en parler! Etant présent sur le théâtre des opérations, je ne saurais prétendre à la même objectivité. On a, c'est bien connu, une mauvaise vue d'ensemble quand on voit les choses de trop près. Monsieur Chalamont parle d'un million cinq cent mille morts, je ne pourrais en citer qu'une poignée, tombés tout près de moi!...". Dans sa retraite, Beaufort a une dernière colère contre Chalamont, alors que celui-ci est aux marches du pouvoir. Il vient demander à Beaufort de lui permettre d'occuper le poste de Président du Conseil, Chalamont s'estimant pas plus mal qu'un autre pour la fonction pour laquelle il est pressenti. Là encore Beaufort ne le loupe pas :"Pas plus mal qu'un autre!...Mais quand on a cette ambition, on ouvre un bazar, on ne gouverne pas un pays!". Ici, avec ce sentiment de trahison, on pense forcement à FOCH, que Clemenceau a hissé en 1918 au statut de généralissime de toutes les forces alliées lors de la conférence de Doullens. Foch est élevé au rang de maréchal de France. En 1929, quelques mois avant de mourir, Clemenceau doit subir la parution du "Mémorial" de Foch, dans lequel celui-ci critique les choix et les décisions du Père la Victoire lors du traité de Versailles. Cela réveille la colère du Tigre, qui démonte l'argumentaire de Foch et répond point par point à ses critiques dans son dernier ouvrage "Grandeurs et Misères d'une victoire".
| Emile Beaufort Date : 29-10-2020 Heure : 15:32:07
DERNIERE PARTIE : IDEES POLITIQUES ET PERSONNELLES. 1)ANTICOLONIALISME : Lors de son monologue de 20 minutes, Beaufort met en cause une partie des députés présents qui ne défendent que des projets patronaux ayant des gros intérêts dans des investissements coloniaux. Beaufort : "Si cette assemblée avait conscience de son rôle, elle repousserait cette Europe des maîtres de forges et des compagnies pétrolières...Cette Europe, qui a l'étrange particularité de se situer au-delà des mers, c'est-à-dire partout...sauf en Europe! Car je les connais, moi, ces européens à tête d'explorateurs!". Un député l'interrompt :
" Le devoir de la France était d'occuper ces territoires pour y trouver des nouveaux débouchés pour son industrie, un champs d'expérience pour ses armes!...". Beaufort lui coupe la parole :" Et une école d'énergie pour ses soldats! J'connais la formule!..EH bien, personnellement, je trouve cette mission sujette à caution et le profit dérisoire...sauf, évidement pour quelques affairistes en quête de fortunes ou quelques missionnaires en mal de conversion! ". Clemenceau, aussi, était farouchement anticolonialisme estimant que le pays devait investir davantage pour ses métropolitains et réinvestir dans l'armement, en axant son action sur la "ligne bleue des Vosges", c'est-à-dire, face à l'Allemagne, plutôt que de se perdre dans des expéditions coloniales vouées à l'échec et la constitution d'un empire colonial, que l'on devra restituer, un jour, aux autochtones. A la Chambre, il s'opposera à tous les projets coloniaux, et notamment sera l'opposant de JULES FERRY, dont il condamne la notion de "race supérieure" qui civilise les "races inférieures!". Il fera tomber tous les gouvernements qui défendent les projets coloniaux! Il sera le "Tombeur de Ministères". Ses interventions à la Chambre sont ponctuées de saillies verbales qui terrassent et ridiculisent ses adversaires.
2) ANTICLERICALISME : La fin du film, voit l'apparition du curé qui vient aux nouvelles concernant la santé de Beaufort. Celui-ci que l'on sent, au regard de ses interventions, peu porté sur le cléricalisme, accueille avec gentillesse le curé et lui propose même de le déposer au village avec cette remarque :"Tout antisémite a son juif! Tout anticlérical peut bien avoir son curé!". Clemenceau était un anticlérical, qui soutenu en 1905 Emile COMBES et sa loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Toutefois, il sait se montrer nuancé, contestant le monopole de l'éducation par l'Etat (il n'et pas hostile à l'enseignement privé en complément du public). De même, lors des Inventaires , il calme le jeu : "Nous trouvons que la question de savoir si on comptera ou non les chandeliers dans les églises ne vaut pas la vie d'un homme! "
3) LA REPARTIE ET LES BONS MOTS: Pour "pratiquer" le personnage de Clemenceau depuis des années, je salue, une fois de plus, la pertinence des dialogues qu'Audiard, attribuent à Beaufort, qui pourraient être des déclarations du Tigre. Un député : "Quand on ne veut pas le pouvoir, on le refuse! On peut très bien rester dans l'ombre!" Beaufort :" Et ne jamais en sortir! Vous en savez quelque chose! ". Parlant d'un l'orateur ennuyeux, on informe Beaufort qu'il s'est proposé pour diriger la commission de censure, mais qu'il a été blackboulé. Un collègue demande par qui? . La réponse de Beaufort fuse : "Par tous ceux qui savent lire et écrire!". Un député, à qui il reproche le grand écart entre ses convictions et ses décisions politiques, lui dit "Il y a des patrons de gauche, je tiens à vous l'apprendre!". Réplique sans appel de Beaufort :"Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre!...". De même, Clemenceau a laissé à la postérité une foule de citations qui tombaient comme des sentences parfois très drôles. Je vous en propose deux ou trois. Sur l'HONNEUR "L'honneur, c'est comme la virginité, ça ne sert qu'une fois!". Sur le MENSONGE "On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse! ". Sur les MILITAIRES "La plus petite unité de mesure du poids : le milligramme. La plus petite unité de mesure du volume : le millilitre. La plus petite unité de mesure de l'intelligence : le militaire!". Voilà, je pense en avoir suffisamment dit pour que vous compreniez que le film (de fiction!) de Verneuil me parait être une excellente porte d'entrée pour découvrir le personnage de Clemenceau, interprété, en plus, par Gabin qui fut aussi le "patron" dans le cinéma français des années 50-60, et ressemble tant à son modèle, que lui-même appréciait. Admirant, et Clemenceau, et Gabin, le choix de mon pseudo s'est imposé de lui-même!....Fin
| Emile Beaufort Date : 24-03-2025 Heure : 18:22:55
Pour conclure sur l'admiration de Gabin pour Clemenceau : dans le film "Archimède le clochard", en sortant du jardin public où il vient d'atomiser les portefaix publicitaires par une saillie verbale (que vous retrouverez dans les commentaires de ce film), Archimède passe près du Petit Palais et salue militairement la statue du Père la Victoire. Si ça n'est pas un hommage, cela y ressemble!....
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