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Henri Guisol et Paulette Dubost
Lise Delamare et Martine Carol
Martine Carol et Anton Walbrook
Martine Carol et Jacques Fayet
Martine Carol et Lise Delamare
Martine Carol et Paulette Dubost
Martine Carol et Peter Ustinov
Martine Carol et Will Quadflieg
Oskar Werner et Paulette Dubost
Paulette Dubost et Henri Guisol
Martine CAROL Lola Montès Peter USTINOV Monsieur Loyal Anton WALBROOK Louis Ier de Bavière Ivan DESNY Lieutenant James Henri GUISOL Maurice, le cocher Lise DELAMARE Mrs Craigie, mère de Lola Paulette DUBOST Joséphine, camériste de Lola Oskar WERNER l'étudiant bavarois Will QUADFLIEG Franz Liszt Héléna MANSON la soeur du lieutenant PIERAL un artiste de cirque Jean GALLAND le secrétaire du baron Claude PINOTEAU Claudio Pirotto Jacques FAYET le steward Carl ESMOND le docteur Friedrich DOMIN le directeur du cirque Werner FINCK Wisböck, le peintre Willy ROSNER le premier ministre de Bavière Philippe RICHARD le colonel sur le bateau Bernard MUSSON le violoniste sur le bateau Béatrice ARNAC une écuyère Germaine DELBAT une hôtesse Daniel MENDAILLE le capitaine Roger DUTOIT un marin HARRY-MAX Bob MOREL
Tout a été dit sur LOLA MONTES, dernier film et dernier chef d'œuvre de Max Ophüls, échec public à sa sortie, devenu un film culte.
Voici comment Paulette Dubost évoque le tournage dans son livre de souvenirs, "C'est court, la vie" paru en 1992 aux éditions Flammarion :
« Max Ophüls m'avait engagée pour un rôle à ma mesure, secondaire, celui de la bonne dont j'ai eu tant de mal à me dépêtrer. C'était Ophüls. C'était du boulot. C'était bien payé. On y va, Paulette ! Martine Carol, la superstar d'avant Bardot, était aussi peu Lola Montes que moi j'étais pape ! Lola était danseuse et cette pauvre Martine n'arrivait pas à poser un pied devant l'autre, ça me faisait d'autant plus rager que j'étais danseuse (...) Bonne poire, j'ai essayé de lui montrer des pas. Rien à faire. Dans les premiers plans, heureusement, elle est très bien doublée (...)
On restait des jours sans travailler. Ophüls prenait son temps. Il avait fait venir les cirques allemands aux studios, à Munich, et il choisissait les meilleurs artistes pour composer avec ces éléments une piste idéale (...) Martine Carol restait de son côté. Elle était très personnelle et ne se mêlait pas aux autres acteurs. Même chose avec Peter Ustinov qui nous ignorait. Quand on a tourné dans le Midi, à côté de Grasse, Martine avait sa maison à cinq cents mètres de là. Ni Henri Guisol ni moi n'avons jamais été invités chez elle à prendre un verre (…)
Ophüls, lui, n’était préoccupé que par son boulot. Il était très dur. Pour une scène dans la montagne, à deux mille mètres, nous filions à fond de train dans un carrosse. Il criait : « Roulez ! Roulez ! Plus vite ! « On a dégringolé dans le ravin. On aurait pu être tués ! Il n’a pas été du tout ému (…) Son boulot d’abord. »