D'une pierre deux coups
Claude Loursais - 1958
Partager cette page sur Facebook :
Amazon
En cas de non disponibilité me contacter
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
cinq dernieres minutes une pierre deux coups
cinq dernieres minutes une pierre deux coups
cinq dernieres minutes une pierre deux coups
cinq dernieres minutes une pierre deux coups
Raymond Souplex Inspecteur Antoine Bourrel Serge Bento André Gérard Buhr Guy, le neveu de Carnolles Henri Crémieux Maître Tyrolle, le notaire Colette Deréal Jacqueline Carnolles Héléna Manson Simone, la soeur de Carnolles Georges Spanelly Jean Carnolles Pierre Réal L'agent PJ
SCENARIO: Maurice-Bernard Endrèbe DIALOGUES: Henry Grangé
RESUME : Dans un vieux moulin sis aux environs de Bagnères de Luchon se trouve une famille étrange. Un vieux paralytique riche et irascible passe là ses vacances, en compagnie de sa jeune femme, de sa soeur, de son neveu et de son pupille. Le vieillard vient de modifier son testament mais ne l'a pas signé. Il est assassiné avant d'avoir eu le temps de rendre valables les nouvelles dispositions. A qui profitaient-elles ? Qui a tué ? L'inspecteur Antoine Bourrel résout l'énigme.
BON DIEU ! MAIS C’EST BIEN SUR… Suite au succès du premier épisode de la série, diffusé en début d'année, la RTF et Claude Loursais, créateur et réalisateur de l'émission, proposent cette seconde enquête deux mois plus tard, le 9 mars 1958. Si les conditions du direct sont toujours aussi astreignantes, ce nouvel opus se révèle techniquement mieux contôlé. Le principe de l'émission reste le même avec une intrigue suivie par deux candidats "détectives amateurs" qui assistent au déroulement de l’intrigue dans les mêmes conditions que les téléspectateurs et sont chargés de découvrir qui est le coupable. L'émisson passe d'une durée de moins d'une heure pour le premier épisode à 80 minutes environ pour cet opus, inaugurant un format qui, pendant un temps, va osciller entre 70 et 85 minutes. A propos des problèmes techniques qui amenèrent certains téléspectateurs à écrirent à la RTF après la diffusion du premier épisode, Raymond Souplex prend quelques minutes, à la fin de cette nouvelle histoire, pour nous expliquer les raisons de la lenteur des interludes. On remarquera que pour palier un peu à l’impatience du téléspectateur, le carton du précédent épisode sur lequel était inscrit « Qui a tué Mona ? » est désormais remplacé par un diaporama des personnages de l’histoire qui défile à l’image pendant que les acteurs reprennent leurs places pour rejouer une séquence. On peut considérer qu’avec cette seconde émission, le ton « cinq dernières minutes » est trouvé, autant dans l’atmosphère que dans la personnalité de l’inspecteur Bourrel. Lequel doit beaucoup à Raymond Souplex, son interprète. Ne manque plus qu’un fidèle adjoint. Ce sera chose faite dans l’épisode suivant avec l’apparition de l’inspecteur Dupuy.
ÉLÉMENTS D’ENQUÊTE : C'est à partir de ce second épisode que le policier va s'appeler Antoine Bourrel, que Souplex va adjoindre à sa fausse moustache un complément capillaire qu'il ne quittera plus jusqu'à la fin de sa participation à la série et surtout qu’il lance pour la première fois son « eureka » après avoir compris qui est le coupable ; le fameux : « Bon Dieu ! Mais c’est bien sûr. »
On apprend que Antoine Bourrel est un lithologue amateur, qu’il se passionne pour les pierres.
Au générique, des futurs habitués de la série : Gérard Buhr, Henri Crémieux, Serge Bento (qui totalise 16 participations à l’émission. Rien que ça !) et Colette Deréal, comédienne remarquée par Julien Duvivier, qui va connaître un joli succès hexagonal dans la chanson grâce… à un épisode des « 5 Dernières Minutes » ! Affaire à suivre…