En votre âme et conscience :
La mort de Sidonie Mertens
Marcel Cravenne - 1966
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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Maria CASARES Mathilde Frigart Claude PIEPLU le président du tribunal François MAISTRE Maître Lachaud Jean-François REMI l'avocat général François GERMAIN Jules Chaumette Paul LE PERSON Auguste Noël Jacques ARDOUIN Paul Lasserre Renée GARDES Françoise Jules José SQUINQUEL Docteur Leblanc Robert DESTAIN Dumaine Pierre LEPROUX Prat Clément BAIRAM Barielle Jean LAUGIER le concierge Jean-Jacques STEEN l'hôtelier Georges SPANELLY Lemasquerier Jacques BUTIN un juré René ALIE le chef du jury Maurice COUSSONEAU l'huissier
Document sans nom
EN VOTRE AME ET CONSCIENCE présentait le 7 juin 1966 LA MORT DE SIDONIE MERTENS dans une réalisation de Marcel Cravenne. Le procès mis en scène se déroula en août 1867 : Mathilde Frigard est accusée d'avoir assassiné son amie Sidonie Mertens en forêt de Fontainebleau le 8 mai 1867. Le cadavre fut retrouvé quelques jours plus tard par Auguste Noël, cocher de son état. L'alibi de Mathilde Frigard est plutôt léger : elle aurait laissé son amie en forêt en compagnie d'un certain Williams - mystérieux anglais que nul n'a jamais vu - et serait rentrée seule à Paris. Circonstance accablante, Mathilde aurait utilisé une fausse procuration pour retirer le lendemain une forte somme du compte bancaire de Sidonie Mertens... Le procès fit grand bruit à l'époque et le lieu où fut retrouvée Sidonie Mertens devint même un site d'excursion !
Pour une de ses trop rares prestations télévisées, Maria Casarès est extraordinaire dans le rôle de l'accusée ; loin de l'image austère qui lui est trop souvent accolée, ses sourires constants, au début du procès, paraissent déconcertants ; on a même l'impression que c'est elle qui mène l'instruction ! Ses échanges avec le président du tribunal sont d'autant plus vifs que c'est Claude Piéplu qui joue celui-ci : il compose avec verve et dynamisme un président virulent, convaincu de la culpabilité de l'accusée. François Maistre est très bon dans le rôle de Maître Lachaud, célèbre avocat de la défense sous le Second-Empire. La distribution est excellente dans son ensemble, avec une mention spéciale pour l'apparition, en flash-back, de Paul Le Person ainsi que pour les compositions savoureuses de deux "trognes" atypiques, Jean Laugier et Renée Gardès.
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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Maria Casares et Francois Maistre
Maria CASARES Mathilde Frigart Claude PIEPLU le président du tribunal François MAISTRE Maître Lachaud Jean-François REMI l'avocat général François GERMAIN Jules Chaumette Paul LE PERSON Auguste Noël Jacques ARDOUIN Paul Lasserre Renée GARDES Françoise Jules José SQUINQUEL Docteur Leblanc Robert DESTAIN Dumaine Pierre LEPROUX Prat Clément BAIRAM Barielle Jean LAUGIER le concierge Jean-Jacques STEEN l'hôtelier Georges SPANELLY Lemasquerier Jacques BUTIN un juré René ALIE le chef du jury Maurice COUSSONEAU l'huissier
EN VOTRE AME ET CONSCIENCE présentait le 7 juin 1966 LA MORT DE SIDONIE MERTENS dans une réalisation de Marcel Cravenne. Le procès mis en scène se déroula en août 1867 : Mathilde Frigard est accusée d'avoir assassiné son amie Sidonie Mertens en forêt de Fontainebleau le 8 mai 1867. Le cadavre fut retrouvé quelques jours plus tard par Auguste Noël, cocher de son état. L'alibi de Mathilde Frigard est plutôt léger : elle aurait laissé son amie en forêt en compagnie d'un certain Williams - mystérieux anglais que nul n'a jamais vu - et serait rentrée seule à Paris. Circonstance accablante, Mathilde aurait utilisé une fausse procuration pour retirer le lendemain une forte somme du compte bancaire de Sidonie Mertens... Le procès fit grand bruit à l'époque et le lieu où fut retrouvée Sidonie Mertens devint même un site d'excursion !
Pour une de ses trop rares prestations télévisées, Maria Casarès est extraordinaire dans le rôle de l'accusée ; loin de l'image austère qui lui est trop souvent accolée, ses sourires constants, au début du procès, paraissent déconcertants ; on a même l'impression que c'est elle qui mène l'instruction ! Ses échanges avec le président du tribunal sont d'autant plus vifs que c'est Claude Piéplu qui joue celui-ci : il compose avec verve et dynamisme un président virulent, convaincu de la culpabilité de l'accusée. François Maistre est très bon dans le rôle de Maître Lachaud, célèbre avocat de la défense sous le Second-Empire. La distribution est excellente dans son ensemble, avec une mention spéciale pour l'apparition, en flash-back, de Paul Le Person ainsi que pour les compositions savoureuses de deux "trognes" atypiques, Jean Laugier et Renée Gardès.
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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