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Claude Mercutio et Philippe Clay
Josette Jordan Roland au centre
Michel Dumoulin et Claude Mercutio
Patricia Karim ecoute du Aznavour
Sami Frey Michel Dumoulin Juliette Mayniel
Sami Frey Victor, dit "Vick" Juliette Mayniel Josette Philippe Clay Tarreta Folco Lulli Lino Claude Titre Michel Georgette Anys Maria Michel Dumoulin Bernard André Weber Bolinsky, un docker Claude Mercutio Un voyou de la bande de Tarreta Claude Figus René, un voyou de la bande de Tarreta Josette Roland La copine de René Patricia Karim La dame au café Luc Olivier L'agent de police Gabriel Gobin Fred, un docker Moustache Le client ivre du bistrot qui se fait racketter Jacques Chabassol Georges, dit "Jo" Michèle Bardollet Pattes-en-l'air Albert Augier Un curieux qui veut aider Josette à redémarrer Jimmy Perrys Le bistrot (non crédité) Serge Bento Un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Danyel Gérard Rico, un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Joël Barbouth Un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Claude Maugin Jelk, un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Christian Ardouin Paul, un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Pierre Megemont Un voyou de la bande de Tarreta (non crédité) Bernard-Roland Un passant (non crédité)
Distribution : UFA-SOFRADIS
Une co-production Paris Élysées Films, Galliera Films, Sofradis (Paris) et Belga Films (Bruxelles)
Visa de contrôle cinématographique n°21.152
D'après le roman homonyme de Benoit Becker (= pseudonyme de José-André Lacour) publié aux éditions Fleuve Noir
Scénario et dialogues de José-André Lacour
Adaptation : Bernard Essenovsky
Directeur de la photographie : Pierre Petit
Cameraman : Noël Martin
Assistants opérateur : Guy Maria et Maurice Kaminsky
1ers assistants réalisateur : Michel Autin et Roland Verhavert
2ème assistant réalisateur : John Sleghers
Décors : Robert Dumesnil
Ensemblier : Charles Fontenelle
Maquillage : Georges Bouban
Costumes : Maison Mc Douglas
Ingénieurs du son : Jacques Lebreton et Jacques Carrère
Montage : Jacques Mavel
Musique : Jean Leccia
Édition musicale : Vianelly
Disques : Ducretet-Thomson
Chansons additionnelles : "Mon amour protège-moi" de Charles Aznavour et "Samy" de Danyel Gérard
Photographe de plateau : Jean Magis
Studios : Studios Photosonor (Courbevoie)
Extérieurs : OPTIPHONE
Laboratoires : L.T.C. (Saint-Cloud) et L.J. Dassonville (Bruxelles)
Effets spéciaux : Lax
Système sonore : WESTREX
Script-girl : Marie-Thérèse Cabon
Affichiste : Clément Hurel
Régisseur général : Jacques Pignier
Régisseur d'extérieur : Camille de Bruyne
Directeur de production : André Deroual
Secrétaire de production : Paulette Baudrillart
Producteur délégué : Luc Hemelaer
Administrateur de production : Serge Castelli
Filmé en noir et blanc
Durée : 84 minutes
Tournage du 18/03/1959 au 15/05/1959
Date de sortie à Paris : 07/12/1959 aux cinémas "Rex", "Normandie" et "Moulin Rouge"
Titre en Flandre (Belgique) : De nacht der opgejaagden
Résumé : Tarreta, chef d'un groupe de jeunes délinquants, a progressivement imposé une ambiance lourde et pesante et sème la terreur, chaque soir, lorsqu'il vient visiter sa bande de voyous. Désormais, c'est lui qui contrôle le butin ramené par chacun de ses subordonnés. Un jour, il dépasse les bornes en prétextant que Vick, un des membres de la bande, ne sert plus à rien sinon à trainer et à "pisser dans le port". Il décide donc de découper vivant le petit capucin que possède Vick. Mais ce dernier ne se laisse pas faire et, pris de rage, il plante son couteau dans le ventre de Tarreta. La nuit tombée, Victor donne rendez-vous à Bernard pour se débarrasser du cadavre de leur ex-commanditaire en le jetant à l'eau. Au moment de prendre le volant, les deux camarades se rendent compte qu'aucun d'eux ne sait conduire. Heureusement pour eux, Josette, la soeur de Vick, débarque et découvre le corps de Tarreta sur la banquette arrière. C'est elle qui, maladroitement, conduit Bernard et Victor à destination. Une fois arrivés au port, ils exécutent leur macabre projet et retournent chez eux. Tout ne se déroule pas comme prévu puisque sans s'en rendre compte, ils ont été aperçu par Lino, un docker cubain sans papiers qui attendait la livraison d'une cargaison illégale... En manque d'argent et d'amour, il décide de profiter de la position vulnérable de Josette dont il a réussi à retrouver l'adresse. Il lui demande une compensation en nature, sans quoi il ira raconter tout ce qu'il a vu à la police. Piteusement, elle s'offre à Lino. Le lendemain, Lino fixe un nouveau rendez-vous mais cette fois-ci, elle met au courant son frère Vick et son fiancé Michel qui, fou de rage, planifie sa vengeance. En planque, Michel et Victor attendent la venue du témoin trop encombrant. À nouveau, l'opération ne se déroule pas comme prévu et Lino se cogne violemment contre un poêle à charbon, ils le croient mort. Josette, Victor et Michel transportent alors le deuxième "cadavre" de l'histoire jusqu'à une chaudière où ils comptent déposer le corps. L'homme présumé mort sort alors de son état comateux et réussit à s'enfuir. Une course poursuite débute alors en direction du commissariat mais juste avant que Lino atteigne le poste de police le plus proche, il est percuté mortellement par un camion et laisse définitivement libres les trois complices.
Notes :
- Commentaire du comédien Claude Mercutio tiré de Wikipédia : "(...) Engagé dans sa pièce, "L'Année du Bac", montée par Yves Robert au Théâtre Edouard VII, elle se prolonge aux Théâtre des Ambassadeurs et des Variétés de novembre 1958 à juin 1961. Parmi les jeunes interprètes, Sami Frey, Michèle Bardollet, Claude Mercutio (moi) seront engagés dans le film. (...) Ce film fut le premier à être totalement interdit à l'exploitation malgré son visa de censure ! Le producteur belge obtint qu'il sortit partout sauf en France. Nouvelle intervention. Après 2 mois de retard, le film sortit le 7 décembre 1959 et fut le premier à être interdit aux moins de 18 ans. "Les Régates de San-Francisco", commencé plus tard, ne fut que le second et sortit le 20 avril 1960 très amputé".
- Le film n'est pas à confondre avec, dans un tout autre style, "La Nuit des traquées" de Jean Rollin sorti en 1979.
La Nuit des traqués réalisé par Bernard-Roland en 1959 n'est pas un chef-d'oeuvre. Les tout jeunes comédiens que sont Sami Frey et toute la bande de Tarreta ont peu d'expérience derrière eux et cela se ressent lorsque l'on regarde le film. Beaucoup de scènes, malgré la tension et le tragique qui devraient y régner, ne sont pas crédibles et font parfois sourire. Mais cette avant-dernière réalisation de Bernard-Roland est également l'occasion de voir à l'écran certains binômes savoureux comme celui que forment Folco Lulli et Georgette Anys. Sami Frey, qui en est seulement à son troisième film, nous offre un jeu, certes assez hésitant, mais beaucoup plus "traditionnel" que dans certains films qu'il tournera par la suite qui relèvent souvent d'un niveau d'abstraction peu digeste (Sweet Movie, Écoute voir..., Le Journal d'un suicidé, ...).
Mathieu Delannoy, Mars 2021