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  • Confidences pour confidences 
    Pascal Thomas - 1979
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    Distribution :


     Anne Caudry dans Confidences pour confidences
     
     
    Anne Caudry 


     Elisa Servier dans Confidences pour confidences
     
     
    Elisa Servier 


     Carole Jacquinot dans Confidences pour confidences
     
     
    Carole Jacquinot 


     Daniel Ceccaldi dans Confidences pour confidences
     
     
    Daniel Ceccaldi 


     Henri Crémieux dans Confidences pour confidences
     
     
    Henri Crémieux 


     Jacques François dans Confidences pour confidences
     
     
    Jacques François 


     Michel Galabru dans Confidences pour confidences
     
     
    Michel Galabru 


     Laurence Lignières dans Confidences pour confidences
     
     
    Laurence Lignières 


     Jacques Villeret dans Confidences pour confidences
     
     
    Jacques Villeret 


     François-Eric Gendron dans Confidences pour confidences
     
     
    François-Eric Gendron 


     Louba Guertchikoff dans Confidences pour confidences
     
     
    Louba Guertchikoff 


     Jean-Claude Martin dans Confidences pour confidences
     
     
    Jean-Claude Martin 


     Christian Pereira dans Confidences pour confidences
     
     
    Christian Pereira 


     Michel Fortin dans Confidences pour confidences
     
     
    Michel Fortin 


     Valerie Pascale dans Confidences pour confidences
     
     
    Valerie Pascale 


     Clément Thomas dans Confidences pour confidences
     
     
    Clément Thomas 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

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    APRES « Les Zozos », le film qui le révéla en 1972, Pascal Thomas nous propose, avec « Confidences pour confidences », quelque chose comme « Les Zozottes, chronique d'une modeste famille enrichie de trois filles ».


    C'est Brigitte, la plus jeune, qui nous raconte l'histoire des siens depuis ses huit ans. Maman tient une petite épicerie à Courbevoie, elle fait crédit à la plupart de ses pratiques, ce qui explique qu'on n'est pas riche. D'autant plus que papa (Daniel Ceccaldi) est un remarquable flemmard. Le soir, le deux-pièces audessus de la boutique se transforme en roulotte dortoir avec une joie qu'on ne s'explique guère. Une bronchite récidivante conduit Brigitte à faire un séjour prolongé chez ses grands-parents, à la campagne ; elle y apprend quelques-unes des choses de la vie. A son retour, la petite famille a déménagé. Maman reste à la maison et, à son vif regret, papa travaille. Les filles commencent à vouloir s'émanciper. Pierrette, l'aînée, se retrouve assez vite enceinte et elle épouse un bon garçon avec lequel elle fera joyeusement quantité d'enfants. Pierrette n'aime vivre qu'entre biberons et couches-culottes. Florence devient très snob ; elle se voit déjà au septième ciel avec un soupirant bien né qui lui offre, finalement, une chambre de bonne au sixième, mais comme, à son tour, elle est enceinte, elle ravale sa déception et se marie aussi. Maman fait une fugue totalement invraisemblable qui inquiète toute la famille, mais réjouit fort ce vieux cocu de cousin Gabriel (superbe numéro de Galabru). Et Brigitte, à son tour, met au monde un superbe bébé qui meurt sans raison le lendemain même de sa naissance. Tout d'un coup, Pascal Thomas a décidé de virer au drame comme on change de jeu. C'est si totalement gratuit qu'on ne marche pas du tout en dépit d'Anne Caudry, qui incarne Brigitte avec subtilité et amorce le virage contestataire de son héroïne.

    Car cette histoire, portraits, anecdotes, rencontres, amitiés, amours, déceptions, trahisons, mariages, enfants, fugues, court sur une quinzaine d'années, de 1950 à 1965. Inutile de préciser que la contracepttion n'était pas entrée dans les mœurs et que Mai 68 ne pointait pas encore à l'horizon ; pourtant, déjà, dans l'air, quelque chose l'annonçait. Pour Pascal Thomas, ces années-là sont celles de son adolescence et il aimerait en ressusciter l'atmosphère autour de la famille Roussel. Ne vous emballez pas et n'espérez pas le grand air de la nostalgie. Tout reste ici bien artificiel. Les caractères mal cernés, réduits au schéma, ne font guère convaincants, et la mère, par exemple (c'est un comble) est incroyablement inexistante. Le biais de la caricature déforme une réalité qui aurait pu être drôle et touchante si la sincérité des auteurs avait été au rendez.vous. Elle ne l'est pas et cela s'entend. Le film sonne faux et, en outre, il manque de ton. Il passe d'un registre à un autre en appuyant lourdement sur des effets extérieurs ; on a l'impression d'assister à des sketches plus ou moins bien venus (celui de Lelouch est très cocasse). Pas question de s'embarrasser de psychologie, mais en voulant plaire à tout prix, on risque de décevoir un peu tout le monde. Au bout du compte, la comédie n'est ni plaisante ni déplaisante. Il lui arrive, par moments, d'être assez drôle, mais son manque de finesse et de sensibilité est surprenant pour qui prétend raconter les années de formation de trois jeunes filles et se pique de réalisme. Pascal Thomas n'est pas Marivaux, nous le savions déjà, il ne suffit pas d'un titre allusif pour faire illusion. J. M.

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