Youm et les Longues Moustaches
Yves-André Hubert - 1961
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Les longues moustaches et Youm
Daniel Emilfork et Geymond Vital
Jacques Monod et Gabriel Jabbour
Jacques Moulieres et Joel Flateau
Joel Flateau et Melinda Benedek
Julien Guiomar et Robert Murzeau
Melinda Benedek et Fernand Berset
Melinda Benedek et Joel Flateau
Teddy Bilis et Daniel Emilfork
Joël FLATEAU Youm Jean TOPART Li-Ho, conseiller des Longues Moustaches Robert MURZEAU Mao-Kong, chef des Longues Moustaches Julien GUIOMAR Mao-Jong, frère de Mao-Kong Lucien NAT Ma-Tsan, père de Youm Daniel EMILFORK Sa-Tchi Teddy BILIS Touen Jacques MOULIERES Tso, fils de Touen Fernand BERSET Fou-Tse Melinda BENEDEK Ann King Claude DORLEANS Kiang Jacques MONOD le gros marchand Gabriel JABBOUR le petit marchand Geymond VITAL le serviteur de Ma-Tsan Jean GOBET le premier paysan Jean-Jacques STEEN le deuxième paysan Odette PIQUET la femme du deuxième paysan Alice REICHEN la nourrice René COLIN un soldat Alain DAL un brigand Michel DUPLAIX un officier
Diffusé en juin 1961, « Youm et les Longues Moustaches » - pièce de Georges Riquier - est présenté par le Théâtre de la Jeunesse à destination des tout petits, comme Claude Santelli le rappelle lui-même en ouverture, « ceux qui ont trouvé trop amères, trop graves, trop propres à la réflexion les aventures de Don Quichotte, ceux qui ont trouvé qu’on pleurait trop à l’histoire de Cosette ! »
Au XIXe siècle, en Chine, le petit Youm est confié par son père – qui doit se mettre au service de l’empereur - au paysan Touen, afin de tromper les Longues Moustaches, ces brigands qui ont décidé de l’enlever. Lorsque Mao-Kong, le chef des brigands, découvre Youm, il décide de le prendre à son service, sans savoir qui il est réellement…
Après avoir incarné au cinéma Rémi, le héros de « Sans famille » (1958), Joël Flateau venait d’intégrer la troupe du Théâtre de la Jeunesse avec « Lazarillo » (1960) : il tient de nouveau ici le premier rôle et retrouve pour l’occasion Jacques Moulières, le jeune Mattia de « Sans famille ». Les deux jeunes acteurs s’en sortent bien, mieux en tout cas que leur camarade Melinda Benedek, plutôt agaçante, dans le rôle de la petite américaine prisonnière des bandits.
Déguisés en chinois d’opérette, les comédiens chevronnés sont souvent savoureux, à commencer par Robert Murzeau dont le jeu excessif retrouve parfois les intonations d’un Saturnin Fabre. Dans le même registre, Julien Guiomar est truculent à souhait. Inutile de le préciser, ces pseudo méchants sont surtout comiques. Jean Topart se fend d’un rôle inattendu de gentil protecteur de l’enfance – mais c’était avant « Rocambole » ! – quand Daniel Emilfork grimace à plaisir pour composer le fielleux Sa-Tchi, espion des brigands. Une scène amusante présente un Jacques Monod hilare se disputant avec un Gabriel Jabbour bien énervé sans se rendre compte qu’ils sont tous deux attablés avec le chef des malandrins. Bref, un spectacle divertissant.
Jean-Paul Briant, Juin 2022