Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Titre
Agnes Varda
Andreas Nicolopoulos
Aris Fakinos
Dimitrios Tolis
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France Dougnac
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France Dougnac
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France Dougnac
France Dougnac et Myriam Boyer
Francois Sommaripas
Gerard Depardieu
Gisele Prassinos
Iannis Angelopoulos
Marcos Ioannidis
Myriam Boyer
Pericles Korovessis
Phaedon Metalinos
Philolaos
Spilios papasliopoulos
Stelios Ramfos
Vassilis Vassilikos
Vlassis Caniaris
France Dougnac Agnès Myriam Boyer Rosalie Stavros Tornes Michel Catherine de Seynes Simone Gérard Depardieu Le voleur de livres Iannis Angelopoulos Editeur Elisabeth Depardieu Aris Fakinos Ecrivain Marios Ioannidis Geologiste Vlassis Kaniaris Peintre Periklis Korovesis Ecrivain Phaedon Metalinos Ecrivain Andreas Nicopoulos Etudiant Spilios Papaspiliopoulos Economiste Philolaos Sculpteur Gisèle Prassinos Poete Stelios Ramfos Philosophe François Sommaripas Journaliste Dimitrios Tolis Ouvrier Gilbert Trigano Patron du Club Med Vassilis Vassilikos Ecrivain
Ce film (non terminé par Agnès Varda) alterne les témoignages de réfugiés grecs qui évoquent la prise du pouvoir par les Colonels le 21 avril 1967, une partie fiction où un Monsieur ID, publicitaire promoteur, met en scène des scénettes sur la Grèce ; et une autre où une jeune étudiante en histoire de l'art prénommée Agnès (France Dougnac) et sa colocataire Rosalie (Myriam Boyer), accueillent un journaliste grec réfugié (joué par Stavros Tornés, lui même réfugié politique) et en tombe amoureuse. Agnès Varda y parle de ses origines grecques, de sa jeunesse, de son père et interpelle des passants sur ce qui se passe en Grèce. [Observations] : selon Agnès Varda qui était en montage du film : "Le film était clairement un dossier contre les Colonels grecs [....] A l'occasion d'un rassemblement grec à Bruxelles, on m'avait demandé d'amener la copie de travail 16 mm en l'état. La Cinémathèque Royale de Belgique, et plus précisément Jacques Ledoux, a rempli sa mission de base et a copié le film tel quel. Puis, j'ai ramené les éléments de montage à Paris et nous avons repris le travail. Absente quelques jours j'ai trouvé la salle vide à mon retour. Aucune explication ! Il m'a fallu découvrir que le Ministère de l'Economie et des Finances avait exprimé une opinion de censure : l'ORTF ne pouvait diffuser ce film car la France vendait des avions Mirage aux Colonels grecs ! Pas d'entretien à ce sujet. Impossibilité de récupérer les rushes. Pas de réponses à mes requêtes. Le laboratoire même a disparu, plus tard" (note dans le coffret "Tout(e) Varda" dans lequel elle présente une version remontée de la copie de travail confiée à la Cinémathèque belge)
Mots clés : Grèce ; politique ; régime politique ; dictature (des colonels) ; témoignage ; réfugié politique ; Paris
Durée : 01:31:00
