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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
André Dassary Ramuntcho Monique Delavaud Katialine, soeur de Ramuntcho Gaby Sylvia Mona Doll Louise, soeur aînée de Maritchu Marcel Maupi L'oncle Franck Villard Georges, le peintre parisien Anne-Marie Bruslay Barbara, la compagne de Georges Jean Hebey L'aubergiste Jean-Jacques Rouff Puntamento, le contrebandier truand Arsenio Freignac Carlos, un villageois Gustave Lacoste Le curé Gustave Hamilton Le notaire Lucien Callamand Le Directeur de la prison Jacques Lemoine Roger Gaillard Daisy Ricmard
Document sans nom
Le mariage de Ramuntcho
Si ce film n’est pas gravé dans nos mémoires, il restera tout de même le premier film français tourné en couleurs et il est signé Max de Vaucorbeil.
Non ce n’est pas une adaptation du célèbre roman « Ramuntcho » de Pierre Loti, comme annoncé lors de la présentation. Certes le personnage central porte bien le même prénom, il est basque, contrebandier et amoureux. Mais ce sont là les seuls points communs avec les personnages et l’intrigue du roman.
Le mariage de Ramuntcho est une opérette filmée, qui permet à André Dassary d’entonner, outre des chants en langue basque, sa chanson « Ramuntcho » qui deviendra le grand succès de son répertoire. Il chante bien, mais ce n’est pas un véritable acteur et son jeu n’est pas des plus convaincants. C’est aussi une carte postale en couleurs du Pays Basque et pendant des minutes, nous avons droit aux danses, aux parties de pelote basque, aux fêtes avec leur lot de coutumes, aux costumes rouge et blanc, en plus des jolis chants du folklore de la région.
L’intrigue
Ramuntcho (André Dassary) est un basque, qui chante bien, joue bien à la pelote, et pratique la contrebande avec ses amis du village. Il a une sœur Katialine (Monique Delavaud). Ramuntcho est amoureux de la gracieuse Maritchu, (Gaby Sylvia) la plus jolie fille du village. Mais Louise, la sœur ainée de Maritchu (Mona Doll) ne veut pas que sa sœur fréquente un contrebandier.
Arrive dans le village au volant d’une belle voiture, Georges, un peintre parisien (Franck Villard). Il est accompagné de Barbara (Anne-Marie Bruslay), une photographe snob. Georges, arrêté par les douaniers juste avant d’arriver au centre du bourg, a vu le manège des contrebandiers qui se lancent des colis par dessus la route montagneuse et cela l’a amusé.
Tout de suite, il remarque Maritchu en train de danser le fandango sur la place du village. Séduit par cette ambiance de fête, il s’installe à l’auberge. Attiré par le joli visage de la jeune basque, il se débrouille pour l’approcher et lui propose de lui faire son portrait. Malin, il comprend qu’il lui faut s’attirer les bonnes grâces de la sœur aînée. Ramuntcho commence à être jaloux, d’autant plus que Louise refuse toujours catégoriquement de voir en lui un éventuel beau-frère. Les jeunes gens arrivent à se disputer. Un jour, Puntamento (Jean-Jacques Rouff) vient proposer à Ramuntcho un gros coup dans le cadre de la contrebande fort bien payé. Ramuntcho hésite, et finit par accepter en exprimant ses conditions : pas d’armes, pas de violence.
Ce qui devait arriver arrive ! Puntamento n’a pas tenu sa promesse, les choses se sont mal passées et Ramuntcho est en prison, accusé de complicité. Ayant le sens de l’honneur, il se refuse à accuser celui qu’il a accepté de suivre. Il faudrait une caution de 500 000 francs pour qu’il soit libéré. Une somme énorme ! Paul, le fiancé de Katialine, policier, réussit à lui faire dire la vérité. Le directeur de la prison (Lucien Callamand) libère Ramuntcho, un généreux donateur ayant versé la caution.
On apprendra que c’est Georges qui dans un joli geste comprend que Maritchu est fidèle et n’est pas pour lui. Il est riche, il vend bien ses tableaux. C’est lui qui mène la mariée vers son futur époux dans la pittoresque église d’Espelette. Son tableau « Le mariage de Ramuntcho » exposé à Paris remporte un vif succès. Happy End.
Notons l’émotion que l’on peut ressentir en voyant le truculent Maupi qui aura tourné dans cette oeuvrette l’année où il aura perdu son grand ami Raimu. Lui-même prendra le grand départ deux ans plus tard.
Donatienne Roby, Avril 2023
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A Freignac G Lacoste G Hamilton
André Dassary Ramuntcho Monique Delavaud Katialine, soeur de Ramuntcho Gaby Sylvia Mona Doll Louise, soeur aînée de Maritchu Marcel Maupi L'oncle Franck Villard Georges, le peintre parisien Anne-Marie Bruslay Barbara, la compagne de Georges Jean Hebey L'aubergiste Jean-Jacques Rouff Puntamento, le contrebandier truand Arsenio Freignac Carlos, un villageois Gustave Lacoste Le curé Gustave Hamilton Le notaire Lucien Callamand Le Directeur de la prison Jacques Lemoine Roger Gaillard Daisy Ricmard
Le mariage de Ramuntcho
Si ce film n’est pas gravé dans nos mémoires, il restera tout de même le premier film français tourné en couleurs et il est signé Max de Vaucorbeil.
Non ce n’est pas une adaptation du célèbre roman « Ramuntcho » de Pierre Loti, comme annoncé lors de la présentation. Certes le personnage central porte bien le même prénom, il est basque, contrebandier et amoureux. Mais ce sont là les seuls points communs avec les personnages et l’intrigue du roman.
Le mariage de Ramuntcho est une opérette filmée, qui permet à André Dassary d’entonner, outre des chants en langue basque, sa chanson « Ramuntcho » qui deviendra le grand succès de son répertoire. Il chante bien, mais ce n’est pas un véritable acteur et son jeu n’est pas des plus convaincants. C’est aussi une carte postale en couleurs du Pays Basque et pendant des minutes, nous avons droit aux danses, aux parties de pelote basque, aux fêtes avec leur lot de coutumes, aux costumes rouge et blanc, en plus des jolis chants du folklore de la région.
L’intrigue
Ramuntcho (André Dassary) est un basque, qui chante bien, joue bien à la pelote, et pratique la contrebande avec ses amis du village. Il a une sœur Katialine (Monique Delavaud). Ramuntcho est amoureux de la gracieuse Maritchu, (Gaby Sylvia) la plus jolie fille du village. Mais Louise, la sœur ainée de Maritchu (Mona Doll) ne veut pas que sa sœur fréquente un contrebandier.
Arrive dans le village au volant d’une belle voiture, Georges, un peintre parisien (Franck Villard). Il est accompagné de Barbara (Anne-Marie Bruslay), une photographe snob. Georges, arrêté par les douaniers juste avant d’arriver au centre du bourg, a vu le manège des contrebandiers qui se lancent des colis par dessus la route montagneuse et cela l’a amusé.
Tout de suite, il remarque Maritchu en train de danser le fandango sur la place du village. Séduit par cette ambiance de fête, il s’installe à l’auberge. Attiré par le joli visage de la jeune basque, il se débrouille pour l’approcher et lui propose de lui faire son portrait. Malin, il comprend qu’il lui faut s’attirer les bonnes grâces de la sœur aînée. Ramuntcho commence à être jaloux, d’autant plus que Louise refuse toujours catégoriquement de voir en lui un éventuel beau-frère. Les jeunes gens arrivent à se disputer. Un jour, Puntamento (Jean-Jacques Rouff) vient proposer à Ramuntcho un gros coup dans le cadre de la contrebande fort bien payé. Ramuntcho hésite, et finit par accepter en exprimant ses conditions : pas d’armes, pas de violence.
Ce qui devait arriver arrive ! Puntamento n’a pas tenu sa promesse, les choses se sont mal passées et Ramuntcho est en prison, accusé de complicité. Ayant le sens de l’honneur, il se refuse à accuser celui qu’il a accepté de suivre. Il faudrait une caution de 500 000 francs pour qu’il soit libéré. Une somme énorme ! Paul, le fiancé de Katialine, policier, réussit à lui faire dire la vérité. Le directeur de la prison (Lucien Callamand) libère Ramuntcho, un généreux donateur ayant versé la caution.
On apprendra que c’est Georges qui dans un joli geste comprend que Maritchu est fidèle et n’est pas pour lui. Il est riche, il vend bien ses tableaux. C’est lui qui mène la mariée vers son futur époux dans la pittoresque église d’Espelette. Son tableau « Le mariage de Ramuntcho » exposé à Paris remporte un vif succès. Happy End.
Notons l’émotion que l’on peut ressentir en voyant le truculent Maupi qui aura tourné dans cette oeuvrette l’année où il aura perdu son grand ami Raimu. Lui-même prendra le grand départ deux ans plus tard.
Donatienne Roby, Avril 2023
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