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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
HENRI-DESIRE LANDRU, dit le « Sire de
Gambais », est décidément
un personnage de choix
pour le cinéma. Après
avoir captivé Chaplin, qui
en fit le savoureux « Monsieur Verdoux », il a fasciné Françoise Sagan et
Claude Chabrol, co-auteurs
de cet alerte vaudeville
macabre qui porte son
nom.
En couleurs pimpantes, dans un style de farce bouffonne et sans rater une allusion, les deux compères illustrent, avec une joie évidente, l'histoire de ce petit homme chauve, barbichu et irrésistible qui enfourna allègrement onze dames dans sa cuisinière de campagne après qu'elles lui eussent cédé, corps et biens. En pleine guerre (celle de 1914-1918), tandis que les hommes tombaient par milliers, M. Landru, à l'arrière (quarante cinq ans et quatre enfants), avait trouvé le moyen de nourrir sa petite famille en rétablissant, dans la mesure de ses possibilités, l'équilibre du nombre entre les deux sexes. Il fut guillotiné en 1921, après un procès au cours duquel il se montra d'une ironie courtoise et mit tout le public de son côté.
Il n'avoua jamais. Cependant, pour Chabrol et Françoise Sagan, sa culpabilité ne fait aucun doute : cela n'empêche pas M. Landru de leur demeurer très sympathique, et à nous aussi par leur intermédiaire. Nous nageons en pleine euphorie, dans l'humour noir, jusqu'au procès. Alors, tout à coup, le réalisme affleure, le ton change, la machine grince, et Chabrol perd pied en découvrant que sa belle marionnette était un homme.
Mais que de brio et que de grâce dans la première moitié du film, et que de soins apportés aux décors, aux toilettes des victimes de M. Landru qu'incarnent, en des tableaux dignes de Monet et de Renoir, Michèle Morgan, Danielle Darrieux, Catherine Rouvel, Juliette Mayniel, Hildegarde Neff et Stéphane Audran. Charles Denner est Landru. Il s'est composé un physique d'une ressemblance hallucinante : petit, chauve, barbu, il est cependant fascinant et irrésistible. Il explique le cas de Landru.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Charles Denner et Catherine Rouvel
Charles Denner et Michele Morgan
Charles Denner et Michele Morgan
Stephane Audran et Charles Denner
Charles Denner et Claude Mansard
En couleurs pimpantes, dans un style de farce bouffonne et sans rater une allusion, les deux compères illustrent, avec une joie évidente, l'histoire de ce petit homme chauve, barbichu et irrésistible qui enfourna allègrement onze dames dans sa cuisinière de campagne après qu'elles lui eussent cédé, corps et biens. En pleine guerre (celle de 1914-1918), tandis que les hommes tombaient par milliers, M. Landru, à l'arrière (quarante cinq ans et quatre enfants), avait trouvé le moyen de nourrir sa petite famille en rétablissant, dans la mesure de ses possibilités, l'équilibre du nombre entre les deux sexes. Il fut guillotiné en 1921, après un procès au cours duquel il se montra d'une ironie courtoise et mit tout le public de son côté.
Il n'avoua jamais. Cependant, pour Chabrol et Françoise Sagan, sa culpabilité ne fait aucun doute : cela n'empêche pas M. Landru de leur demeurer très sympathique, et à nous aussi par leur intermédiaire. Nous nageons en pleine euphorie, dans l'humour noir, jusqu'au procès. Alors, tout à coup, le réalisme affleure, le ton change, la machine grince, et Chabrol perd pied en découvrant que sa belle marionnette était un homme.
Mais que de brio et que de grâce dans la première moitié du film, et que de soins apportés aux décors, aux toilettes des victimes de M. Landru qu'incarnent, en des tableaux dignes de Monet et de Renoir, Michèle Morgan, Danielle Darrieux, Catherine Rouvel, Juliette Mayniel, Hildegarde Neff et Stéphane Audran. Charles Denner est Landru. Il s'est composé un physique d'une ressemblance hallucinante : petit, chauve, barbu, il est cependant fascinant et irrésistible. Il explique le cas de Landru.
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