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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
André LEFAUR Le Hochet de Méricourt, procureur René LEFÈVRE Raymond de Méricourt, son fils Simone DEGUYSE Madeleine, épouse de Raymond André ALERME Octave Birbat, père de Madeleine Hélène ROBERT Renée, amie des Méricourt José NOGUERO Alfredo Ramos Isabellos Blanche DENÈGE Valentine de Méricourt, mère de Raymond Marfa d'HERVILLY Mme de Saint-Fugasse Marcel LUTRAND D'Arblay, danseur mondain Daisy THOMAS Tahiti, femme de chambre Jacques BEAUVAIS le maître d'hôtel Irma PERROT Maria, bonne des Méricourt Janine CLAIRJANE une amie de Madeleine
Document sans nom
Le Hochet de Méricourt, procureur impitoyable, est un tel tyran domestique que sa femme n’ose pas lui annoncer que leur fils Raymond se marie avec Madeleine Birbat. Raymond a bien promis à sa jeune épouse de dire la vérité à son irascible paternel mais il n’y parvient pas. Six mois passent et voilà que les Méricourt débarquent à Paris et s’installent chez leur fils où ils rencontrent Madeleine, que le procureur traite avec condescendance puisqu’il la prend pour la secrétaire de Raymond. Il a d’ailleurs déjà choisi la future femme de son fils, Renée, qui se présente à son tour. Madeleine doit prendre une chambre d’hôtel tant que Raymond ne se résout pas à avouer la vérité…
Adapté d’une pièce d’André Birabeau et Georges Dolley, créée en 1924, le film vaut avant tout pour la belle prestation d’André Lefaur en vieil ours mal léché, qui nous régale de ses regards et mimiques. René Lefèvre est très bien dans le rôle du fils amoureux, dominé par un père qu’il n’ose contredire. Les rôles féminins semblent moins bien tenus car la voix haut perchée de ces dames passe assez mal aujourd’hui.
Un sérieux bémol à l’intérêt que l’on peut prendre à ce film : il est ahurissant d’entendre les répliques et jeux de scène liés au personnage de la servante noire, en particulier dans la bouche d’Alerme, un comédien qui a servi par ailleurs de très beaux textes. Le personnage, interprété par Daisy Thomas, habillé à la mode antillaise et prénommé Tahiti, parle un sabir tout droit issu de « Tintin au Congo » ; à chaque fois qu’un personnage la découvre, il a un mouvement de recul, voire d’horreur ; surtout certaines répliques sont infamantes, en particulier lorsqu’on lui suggère d’utiliser autre chose que du cirage pour se débarbouiller… Les bras vous en tombent devant tant de bêtise !
Jean-Paul Briant, Janvier 2024
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Andre Lefaur et Blanche Denege
Rene Lefevre et Simone Deguyse
Simone Deguyse et Jacques Beauvais
Simone Deguyse et Rene Lefevre
André LEFAUR Le Hochet de Méricourt, procureur René LEFÈVRE Raymond de Méricourt, son fils Simone DEGUYSE Madeleine, épouse de Raymond André ALERME Octave Birbat, père de Madeleine Hélène ROBERT Renée, amie des Méricourt José NOGUERO Alfredo Ramos Isabellos Blanche DENÈGE Valentine de Méricourt, mère de Raymond Marfa d'HERVILLY Mme de Saint-Fugasse Marcel LUTRAND D'Arblay, danseur mondain Daisy THOMAS Tahiti, femme de chambre Jacques BEAUVAIS le maître d'hôtel Irma PERROT Maria, bonne des Méricourt Janine CLAIRJANE une amie de Madeleine
Le Hochet de Méricourt, procureur impitoyable, est un tel tyran domestique que sa femme n’ose pas lui annoncer que leur fils Raymond se marie avec Madeleine Birbat. Raymond a bien promis à sa jeune épouse de dire la vérité à son irascible paternel mais il n’y parvient pas. Six mois passent et voilà que les Méricourt débarquent à Paris et s’installent chez leur fils où ils rencontrent Madeleine, que le procureur traite avec condescendance puisqu’il la prend pour la secrétaire de Raymond. Il a d’ailleurs déjà choisi la future femme de son fils, Renée, qui se présente à son tour. Madeleine doit prendre une chambre d’hôtel tant que Raymond ne se résout pas à avouer la vérité…
Adapté d’une pièce d’André Birabeau et Georges Dolley, créée en 1924, le film vaut avant tout pour la belle prestation d’André Lefaur en vieil ours mal léché, qui nous régale de ses regards et mimiques. René Lefèvre est très bien dans le rôle du fils amoureux, dominé par un père qu’il n’ose contredire. Les rôles féminins semblent moins bien tenus car la voix haut perchée de ces dames passe assez mal aujourd’hui.
Un sérieux bémol à l’intérêt que l’on peut prendre à ce film : il est ahurissant d’entendre les répliques et jeux de scène liés au personnage de la servante noire, en particulier dans la bouche d’Alerme, un comédien qui a servi par ailleurs de très beaux textes. Le personnage, interprété par Daisy Thomas, habillé à la mode antillaise et prénommé Tahiti, parle un sabir tout droit issu de « Tintin au Congo » ; à chaque fois qu’un personnage la découvre, il a un mouvement de recul, voire d’horreur ; surtout certaines répliques sont infamantes, en particulier lorsqu’on lui suggère d’utiliser autre chose que du cirage pour se débarbouiller… Les bras vous en tombent devant tant de bêtise !
Jean-Paul Briant, Janvier 2024
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