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    Patrice Rhomm - 1976
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    Distribution :


     Olivier Mathot dans Draguse
     
     
    Olivier Mathot 


     Monica Swinn dans Draguse
     
     
    Monica Swinn 


     Claudine Beccarie dans Draguse
     
     
    Claudine Beccarie 


     Sylvia Bourdon dans Draguse
     
     
    Sylvia Bourdon 


     Erika Cool dans Draguse
     
     
    Erika Cool 


     Gilbert Servien dans Draguse
     
     
    Gilbert Servien 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Monica Swinn Monica Swinn

    Olivier Mathot Olivier Mathot

    Claudine Beccarie et Erika Cool Claudine Beccarie et Erika Cool

    Claudine Beccarie Claudine Beccarie

    Daniele Negre Daniele Negre

    Daniele Negre Daniele Negre

    Gilbert Servien Gilbert Servien

    Martine Flety Martine Flety

    Martine Flety Martine Flety

    Monica Swinn Monica Swinn

    Monica Swinn Monica Swinn

    Monica Swinn Monica Swinn

    Olivier Mathot Olivier Mathot

    Patrice Rhomm Patrice Rhomm

    Sylvia Bourdon Sylvia Bourdon


    Document sans nom
    Olivier Mathot  (David Léger) Monica Swinn  (Draguse) Claudine Beccarie  (Sarah) Sylvia Bourdon  (Sonia, la prostituée) Lore Lore [= Erika Cool]  (Fraulein Sigrid) Gilbert Servien  (M. Louis, l’oncle de Draguse) Britt Larsen [= Danièle Nègre]  (Christine, la collégienne) Karine [= Martine Fléty]  (Julia Léger) Alain Hardy  (Roland) Patrice Rhomm  (Jérôme, l’éditeur) André Stéger  (Jouve, le promoteur) Pierre Quérut  (le docteur) Anne-Dominique 
    Document sans nom
    1975, Hardcore, X
    Pr : Patrice Rhomm, André Stéger, André Samarcq et Jean Quérut, pour Les Films de Marc (Paris), Impex Films (Paris) et Général Films (Bruxelles). Dis : Impex Films. Ré & sc : Patrice Rhomm. Ph : Johan Vincent (Eastmancolor). Mus : Jean Fenol et Albert Assayag. Son : Dominique Hennequin. Mont : Roland Grillon. Ef sp : Christian d’Arcane. Rég : André Stéger. Dir pr : Robert Paillardon et Jaap Van Ryj. Dur : 80 mn. Visa : 44377.

    Nuit après nuit, David Léger fait un rêve, toujours le même. Derrière les murs d’un étrange manoir, une jeune femme brune exécute quelques incantations, et le fait apparaître dans une pièce encombrée d'objets et de symboles occultes : pétrifié au milieu d’un pentagramme, il est contraint d’observer la sorcière qui s’exhibe sans pudeur. Historien de formation, David souhaiterait devenir un écrivain sérieux, mais son éditeur lui confie une série de romans érotiques, et lui conseille de s’isoler dans une villa pour écrire en toute sérénité. En cherchant une location, notre héros tombe sur une demeure étonnamment semblable à celle de son rêve : il s’y installe, certain d’y trouver l’inspiration. Son séjour est cependant troublé par divers incidents dus à la brune inconnue, dont le tableau trône sur un mur, avec pour seule mention le prénom Draguse. Le roman progresse néanmoins, grâce notamment à un cauchemar épouvantable fait par David, et qu’il trouve retracé sur sa machine à écrire, sans qu’il se souvienne l’avoir dactylographié. Un jour, sonne à la porte une secrétaire envoyée par l’éditeur qui, mis à part ses lunettes cerclées de métal, ressemble comme deux gouttes d’eau à Draguse. Elle raconte à l’écrivain des anecdotes censées s’êtres déroulées dans le manoir, qui enrichissent à leur tour le livre. Mais alors qu’il le félicite pour son manuscrit, l’éditeur assure n'avoir délégué aucune secrétaire à l’écrivain. Ce dernier demande des explications à l’inconnue, qui profite d’un moment de distraction pour verser une drogue dans son verre. On retrouve David prosté et aphasique dans sa miteuse chambre d’hôtel, où il est veillé par une infirmière dont le visage est celui de Draguse.

    Curieux mélange de fantastique et d’humour gaulois, où, par miracle, les deux dimensions ne s’annulent pas mais se fécondent mutuellement. Cette sombre histoire de possession accueille en effet des séquences assez hilarantes, comme celle où le héros, en retard pour un rendez-vous matinal, honore sa femme tout en enfilant ses vêtements, puis parachève son œuvre en titillant son clitoris du bout du doigt, alors qu’il s'est déjà entièrement habillé ! Le cocktail tient sans doute à l'interprétation de l’excellent Olivier Mathot. dont la nonchalance fait merveille. Il faut entendre sa voix off moelleuse et desabusée, qui introduit un contraste savoureux dans la superbe scène de rêve ouvrant le film, laquelle malmène plaisamment les conventions du fantastique : c’est une morte qui invoque l’esprit d’un vivant, et non l’inverse. Par ailleurs, le scénario multiplie, de l’enquête sur la sexualité menée par l’écrivain aux récits rapportés par Draguse, les séquences érotiques variées. La belle Monica Swinn côtoie ainsi bon nombre de hardeuses célèbres de l’époque : Claudine Beccarie, sylvia Bourdon ou encore (dans une scène lorgnant vers les «porno svastika » italiens) Erika Cool, dont ce serait la première apparition à l’écran. Hélas, il est aujourd’hui très difficile decouvrir ce Draguse dans son intégralité, le film ayant été coupé d’une douzaine de minutes. Le réalisateur Patrice Rhomm poursuivra néanmoins la voie du porno surnaturel avec l’étrange Bijou d’amour, variation hard sur La Main du diable. et un Gamines expertes spéculant sur les effets de fleurs aphrodisiaques. GE

    Notes : Tourné en version soft et hard, Draguse est totalement interdit en séance plénière le 11/09/1975. A son examen la Sous-commission du CNC note «... une série de scènes de caractère pornographique (accouplements, masturbation, caresses intimes, séances de fouet par des officiers SS sur musique nazie...) dont la précision scandaleuse a paru à la majeure partie des membres de la Sous-commission (le représentant de l’Intérieur, de la Santé publique, M. Franjulien et moi-même [Marie-Madeleine Chabrier]) relever de l’interdiction totale, ces scènes constituant à leur avis une atteinte à la dignité humaine. » (10/07/1975). Il sera en fait le premier titre à être classé X au Journal officiel, dans la fameuse charrette du 09/01/1976 comportant 161 films (dont aussi l'archisexe). En 1985, le producteur ampute toutes les scénes pornographiques pour une levée de l’interdiction aux mineurs, en vain. Seul le classement X est abrogé le 11/10/1985. Olivier Mathot a été doublé par John Oury dans les séquences hard.
    Sortie : 11/02/1976 (Marotte Vivienne, Amsterdam St-Lazare, Atomic, Scala, Delambre Montparnasse).
    Autres titres : Draguse ou le Manoir infernal (tour)! Draguse ou les Perversions lubriques (ex-) / Le Manoir de Draguse / Hard-Score / Commando des salopes au fouet.
    Vid : Le Manoir de Draguse (Gilda Vidéo).

    Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, Christophe Bier.

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