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Cesar Domboy Judith Chemla et Melanie Thierry
Florence Thomassin et Melanie Thierry
Florence Thomassin et Philippe Magnan
Gregoire Leprince Ringuet et Michel Vuillermoz
Philippe Magnan et Michel Vuillermoz
Mélanie Thierry Marie de Montpensier, née marquise de Mézières Philippe Magnan Le marquis de Mézières, père de Marie Florence Thomassin La marquise de Mézières, mère de Marie Grégoire Leprince-Ringuet Philippe de Montpensier, époux de Marie Nathalie Krebs Dame d'honneur de Marie Michel Vuillermoz Le duc de Montpensier, père de Philippe Christine Brücher La duchesse de Montpensier, mère de Philippe Lambert Wilson Le comte François de Chabannes Raphaël Personnaz Henri de France, duc d'Anjou futur Henri III Evelina Meghnagi Catherine de Médicis, mère d'Henri duc d'Anjou Gaspard Ulliel Henri de Guise, le Balafré César Domboy Le duc de Mayenne, frère cadet d'Henri de Guise Judith Chemla Catherine, sœur du duc de Guise, qui épouse le père de Philippe Jean-Pol Dubois Le Cardinal de Lorraine, oncle d'Henri de Guise Anatole de Bodinat Le Duc de Joyeuse Eric Rulliar Le Comte de Quélus Samuel Theis La Valette, ami du Duc d'Anjou Charles Petit Nicolas Jean-Yves Roan Le colporteur Alain Sachs L'aubergiste Jean-Claude Calon Le tailleur du duc de Montpensier Tomasz Bialkowski Le professeur de polonais Frédéric Laforêt Quercy
Grâce à ce film, nous voilà plongés , sous la Renaissance, dans l’entourage de la Princesse de Montpensier.
Rappelons que cette princesse a réellement existé (1550 – 1586) ; il s’agit de Renée d’Anjou Mézières, appelée Aimée d’Anjou ; elle a un frère Nicolas. Obéissant à son père, elle épouse François de Montpensier dont elle aura un fils unique Henri. Elle vivra surtout en Touraine, au Château de Champigny sur Veude.
Madame de Lafayette qui nous aura aussi offert « La Princesse de Clèves », bâtit une nouvelle à partir du personnage de Renée d’Anjou., rajoute des idylles, des jalousies, des sacrifices, des trahisons et intitule son œuvre « La princesse de Montpensier », publiée en 1632.
C’est en partant de cette oeuvre-fiction que Bertrand Tavernier tourne son film en 2009/2010.
Il emprunte le titre de la nouvelle, mais transforme Renée en Marie (Mélanie Thierry), et François, son époux, en Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet). Allez savoir pourquoi !
L’intrigue
Marie d’Anjou est amoureuse du fougueux Henri de Guise, dit le Balafré (Gaspard Ulliel). Mais c’est le frère de ce dernier, le jeune duc de Mayenne (César Dombois) qu’elle devrait épouser, selon la volonté paternelle (Philippe Magnan). Avant les noces, le père de Marie conclut un arrangement politique, idéologique et intéressé avec le duc de Montpensier (Michel Vuillermoz) : Changement de programme ! Marie épouse finalement le jeune Philippe de Montpensier, rendant Henri de Guise fou de rage.
Philippe, le jeune époux part tout de suite à la guerre, laissant sa jeune épouse esseulée. Jaloux, il deviendra méfiant vis-à-vis de son épouse et des autres hommes qu’elle fréquentera.
Marie pense toujours à Henri de Guise mais ce dernier, bien qu’amoureux, n’hésitera pas à la trahir, songeant davantage à son avenir et à ses ambitions.
Henri d’Anjou (Raphaël Personnaz) est le frère du roi Charles IX, et le fils du roi Henri II et de Catherine de Médicis. Lui aussi est amoureux de Marie, mais son rang l’empêchera de se rapprocher d’elle et d’envisager un avenir commun.
Rappel historique : Souvenons-nous qu’il est le futur Henri III, et que c’est lui qui fera assassiner Henri de Guise au Château de Blois en 1588.
Il se fera à son tour assassiner en 1589 par le moine Jacques Clément.
Parmi les autres personnages importants, citons le Comte François de Chabannes (Lambert Wilson), personnage né de l’imagination de Mme de Lafayette, et donc personnage fictif. Au début de l’histoire, c’est un cruel guerrier, mais il comprend l’atrocité de l’époque avec ces querelles religieuses.
Lui encore est amoureux de Marie, mais un amoureux distant, respecteux, protecteur et...platonique.
Jolie fiction à regarder sans déplaisir surtout si l’on aime l’histoire. La mise en scène est très soignée, les lieux et costumes magnifiques et on a de l’émotion à retrouver le talentueux Gaspard Ulliel qui nous quittera bien trop tôt en 2022.
Donatienne Roby, Octobre 2024