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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Marisa Mell Isabelle Robert Hossein Serge Belaïeff Ettore Manni Le docteur Henri Delmas Robert Dalban Mario Alberto Dalbés Philippe Albert Minski Lucas Ellen Bahl Irène Krista Nell Christine Sabine Sun Judith Manuel de Blas Jean-Marie Colette Jack Dominique Leprince Perla Cristal Claude Charly Bravo Bernard, le chasseur Patricia Nigel Reine Mason Danielle Durou Marceline Lili Muráti Sophie ClémentManuel Bronchud Un policier (Non crédité) Irene D'Astrea La baronne (Non crédité) Esteban Dalmases Un client du club (Non crédité) Joaquín Díaz L'inspecteur Granier (Non crédité) Juan Fairen Lucien (Non crédité) Gaspar 'Indio' González Le doublure cascade de Lucien (Non crédité) Jaume Picas Le baron (Non crédité) Montserrat Prous La maîtresse de Mario (Non crédité) Gustavo Re Gustav, le concierge du château Moisés Augusto Rocha Le videur du club (Non crédité) Juliette Villard (Non crédité)
Document sans nom
Isabelle dirige une maison de repos pour femmes fortunées. Son amant Serge, un petit gangster, a réussi un gros coup, mais ses partenaires l’ont dénoncé à la police afin de s’approprier sa part du butin. Isabelle le cache donc dans les combles de la maison. Par ailleurs, elle épie une conversation entre l'infirmière-chef, Irène, et une malade agonisante qui confie à cette dernière un collier d'une valeur inestimable. Mais Philippe Lansac, le propriétaire de la maison de repos, décide de fermer celle-ci dans les plus brefs délais, car il est désespérément amoureux d’Isabelle ; cette dernière le séduit, afin de bénéficier du délai nécessaire pour remplacer le collier par une copie. Elle ignorait que c’était superflu, Serge ayant entretemps abattu ses anciens associés, et récupéré l’intégralité du butin. Or Irène a appris que le collier en sa possession est un faux, et a découvert qu’Isabelle cachait un homme dans la maison ; le couple est contraint de la séquestrer. Mais Philippe est maintenant persuadé qu'Isabelle l'a quitté pour le beau docteur Delmas. Par dépit, il simule une attaque, et se fait ramener à la résidence par des villageois ; ceux-ci s’intéressent de très près aux pensionnaires, ce qui entraîne l’arrivée de la police. Profitant de la confusion, Irène s’échappe, se saisit d'une arme et, en proie à la démence, abat les amants criminels, avant d'être arrêtée.
Pour des raisons probables de censure, la description des errements des patientes (nymphomanie, alcoolisme, lesbianisme, etc.) tourne vite court, au profit d’une intrigue qui fleure bon le roman policier de gare. Mais celle-ci est dénouée in extremis par l’irruption des mâles autochtones dans la résidence où étaient scrupuleusement gardées les jeunes femmes, au cours d'une « orgie » croquignolette qui fait office d’improbable deus ex machina. Vous avez dit : retour du refoulé ? Le tout possède le charme faisandé d’un certain cinéma européen d’après-guerre, alors en pleine déliquescence, le vétéran Pierre Chenal dirigeant une brochette d'habitués du bis continental. L’amateur trouvera, entre autres, une des rares apparitions de Colette Jack, vue dans Les cauchemars naissent la nuit de Jess Franco.
« La Commission propose l’interdiction du film aux mineurs de 18 ans, en raison des scènes érotiques voire pornographiques et sous réserve de la coupure, dans son entier, de la scène représentant les ébats de deux jeunes femmes, et de l'allègement de la scène d’orgie située à la fin de la 8e bobine (notamment le plan d’une femme aux seins nus tournée face au mur). » (Commission, 23/12/1969).
Notes : A propos de ce film, Pierre Chenal a toujours démenti l’avoir tourné : « Non seulement je ne l’ai pas mis en scène, mais je ne l’ai jamais vu ! » (Pierre Chenal, souvenirs du cinéaste, éd. Dujarric, 1987).
Christophe Bier (Direction). Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques de longs métrages en 16 et 35 mm.
Note BDFF : Une version donc très, très, très peu érotique...
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Marisa Mell Isabelle Robert Hossein Serge Belaïeff Ettore Manni Le docteur Henri Delmas Robert Dalban Mario Alberto Dalbés Philippe Albert Minski Lucas Ellen Bahl Irène Krista Nell Christine Sabine Sun Judith Manuel de Blas Jean-Marie Colette Jack Dominique Leprince Perla Cristal Claude Charly Bravo Bernard, le chasseur Patricia Nigel Reine Mason Danielle Durou Marceline Lili Muráti Sophie ClémentManuel Bronchud Un policier (Non crédité) Irene D'Astrea La baronne (Non crédité) Esteban Dalmases Un client du club (Non crédité) Joaquín Díaz L'inspecteur Granier (Non crédité) Juan Fairen Lucien (Non crédité) Gaspar 'Indio' González Le doublure cascade de Lucien (Non crédité) Jaume Picas Le baron (Non crédité) Montserrat Prous La maîtresse de Mario (Non crédité) Gustavo Re Gustav, le concierge du château Moisés Augusto Rocha Le videur du club (Non crédité) Juliette Villard (Non crédité)
Isabelle dirige une maison de repos pour femmes fortunées. Son amant Serge, un petit gangster, a réussi un gros coup, mais ses partenaires l’ont dénoncé à la police afin de s’approprier sa part du butin. Isabelle le cache donc dans les combles de la maison. Par ailleurs, elle épie une conversation entre l'infirmière-chef, Irène, et une malade agonisante qui confie à cette dernière un collier d'une valeur inestimable. Mais Philippe Lansac, le propriétaire de la maison de repos, décide de fermer celle-ci dans les plus brefs délais, car il est désespérément amoureux d’Isabelle ; cette dernière le séduit, afin de bénéficier du délai nécessaire pour remplacer le collier par une copie. Elle ignorait que c’était superflu, Serge ayant entretemps abattu ses anciens associés, et récupéré l’intégralité du butin. Or Irène a appris que le collier en sa possession est un faux, et a découvert qu’Isabelle cachait un homme dans la maison ; le couple est contraint de la séquestrer. Mais Philippe est maintenant persuadé qu'Isabelle l'a quitté pour le beau docteur Delmas. Par dépit, il simule une attaque, et se fait ramener à la résidence par des villageois ; ceux-ci s’intéressent de très près aux pensionnaires, ce qui entraîne l’arrivée de la police. Profitant de la confusion, Irène s’échappe, se saisit d'une arme et, en proie à la démence, abat les amants criminels, avant d'être arrêtée.
Pour des raisons probables de censure, la description des errements des patientes (nymphomanie, alcoolisme, lesbianisme, etc.) tourne vite court, au profit d’une intrigue qui fleure bon le roman policier de gare. Mais celle-ci est dénouée in extremis par l’irruption des mâles autochtones dans la résidence où étaient scrupuleusement gardées les jeunes femmes, au cours d'une « orgie » croquignolette qui fait office d’improbable deus ex machina. Vous avez dit : retour du refoulé ? Le tout possède le charme faisandé d’un certain cinéma européen d’après-guerre, alors en pleine déliquescence, le vétéran Pierre Chenal dirigeant une brochette d'habitués du bis continental. L’amateur trouvera, entre autres, une des rares apparitions de Colette Jack, vue dans Les cauchemars naissent la nuit de Jess Franco.
« La Commission propose l’interdiction du film aux mineurs de 18 ans, en raison des scènes érotiques voire pornographiques et sous réserve de la coupure, dans son entier, de la scène représentant les ébats de deux jeunes femmes, et de l'allègement de la scène d’orgie située à la fin de la 8e bobine (notamment le plan d’une femme aux seins nus tournée face au mur). » (Commission, 23/12/1969).
Notes : A propos de ce film, Pierre Chenal a toujours démenti l’avoir tourné : « Non seulement je ne l’ai pas mis en scène, mais je ne l’ai jamais vu ! » (Pierre Chenal, souvenirs du cinéaste, éd. Dujarric, 1987).
Christophe Bier (Direction). Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques de longs métrages en 16 et 35 mm.
Note BDFF : Une version donc très, très, très peu érotique...
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