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Arlette Poirier et Jean Marsan
Arlette Poirier et Marcelle Praince
Arlette Poirier et Saturnin Fabre
Jacques Beauvais et Marcelle Monthil
Jacques Fabbri et Marcelle Monthil
Jacques Morel et Robert Vattier
Luc Andrieux et Saturnin Fabre
Marcelle Monthil et Luc Andrieux
Marcelle Monthil et Robert Vattier
Marcelle Praince et Arlette Poirier
Robert Vattier et Arlette Poirier
Saturnin FABRE Général Petypon du Grêlé Jacques MOREL Docteur Petypon Arlette POIRIER la môme Crevette Robert VATTIER Docteur Montgicourt Marcelle MONTHIL Mme Petypon Jacques FABBRI le Duc de Valmonté Luc ANDRIEUX Etienne Marcelle PRAINCE la duchesse Jean MARSAN Lieutenant Corrigon Colette RIPERT Clémentine AMÉDÉE Emile Jacques BEAUVAIS Eugène
Alexander Korda avait déjà adapté l’œuvre de Feydeau en 1932, une version que l’on aimerait bien découvrir, tant la distribution est alléchante : Florelle en Môme Crevette, entourée d’André Lefaur, Alerme, Palau, Madeleine Ozeray. La version 1950 réduit nettement la pièce dont il manque près d’une heure ; si l’on veut apprécier la folie de l’œuvre originale, mieux vaut savourer sur Madelen la mise en scène de Jean-Paul Roussillon pour la Comédie-Française en 1982 avec Catherine Samie (la môme Crevette), Jean Le Poulain (le général) et une extraordinaire Denise Gence dans le rôle de l’illuminée Madame Petypon.
Robert Beauvais, l’adaptateur de la pièce pour la version 1950, a cru bon de mettre en scène les danseuses de cancan chez Maxim’s, ce qui n’apporte rien à l’intrigue, pas plus que les chansons d’Arlette Poirier. On apprécie pourtant l’interprétation du génial Saturnin Fabre, bien secondé par Jacques Morel, Robert Vattier et Jacques Fabbri, tout jeunot. Dans le rôle de Madame Petypon, Marcelle Monthil accédait enfin à un personnage conséquent après deux décennies de seconds rôles, entre autres dans de grands classiques comme « Battement de cœur », « La main du diable » ou « Les enfants du paradis » ; elle devait malheureusement décéder quelques mois plus tard. Jacques Morel retrouva Feydeau dès l’année suivante avec « Le Dindon » de Claude Barma.
Jean-Paul Briant. Février 2025