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  • Mon oncle benjamin 
    Edouard Molinaro - 1969
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    Distribution :


     Jacques Brel dans Mon oncle benjamin
     
     
    Jacques Brel 


     Paul Préboist dans Mon oncle benjamin
     
     
    Paul Préboist 


     Claude Jade dans Mon oncle benjamin
     
     
    Claude Jade 


     Bernard Alane dans Mon oncle benjamin
     
     
    Bernard Alane 


     Rosy Varte dans Mon oncle benjamin
     
     
    Rosy Varte 


     Paul Frankeur dans Mon oncle benjamin
     
     
    Paul Frankeur 


     Alfred Adam dans Mon oncle benjamin
     
     
    Alfred Adam 


     Bernard Blier dans Mon oncle benjamin
     
     
    Bernard Blier 


     Lyne Chardonnet dans Mon oncle benjamin
     
     
    Lyne Chardonnet 


     Robert Dalban dans Mon oncle benjamin
     
     
    Robert Dalban 


     Armand Mestral dans Mon oncle benjamin
     
     
    Armand Mestral 


     Christine Aurel dans Mon oncle benjamin
     
     
    Christine Aurel 


     Gérard Boucaron dans Mon oncle benjamin
     
     
    Gérard Boucaron 


     Luce Fabiole dans Mon oncle benjamin
     
     
    Luce Fabiole 


     Paul Gay dans Mon oncle benjamin
     
     
    Paul Gay 


     Régine Motte dans Mon oncle benjamin
     
     
    Régine Motte 


     Antoine Baud dans Mon oncle benjamin
     
     
    Antoine Baud 


     Guy Delorme dans Mon oncle benjamin
     
     
    Guy Delorme 


     Henri Guégan dans Mon oncle benjamin
     
     
    Henri Guégan 


     Jacques Provins dans Mon oncle benjamin
     
     
    Jacques Provins 


     Jean-Louis Tristan dans Mon oncle benjamin
     
     
    Jean-Louis Tristan 


     Pippo Merisi dans Mon oncle benjamin
     
     
    Pippo Merisi 


     Rico López dans Mon oncle benjamin
     
     
    Rico López 


     Yvon Sarray dans Mon oncle benjamin
     
     
    Yvon Sarray 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Mon oncle benjamin Mon oncle benjamin

    Mon oncle benjamin Mon oncle benjamin

    Mon oncle benjamin Mon oncle benjamin

    Jacques Brel Claude Jade Jacques Brel Claude Jade

    Bernard Alane Daniela Serina Bernard Alane Daniela Serina

    Bernard Alane Paul Frankeur Bernard Alane Paul Frankeur

    Bernard Blier Jacques Brel Bernard Blier Jacques Brel

    Carlo Alighiero Carlo Alighiero

    Christine Aurel Jacques Brel Christine Aurel Jacques Brel

    Christine Aurel Christine Aurel

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Claude Jade

    Claude Jade Jacques Brel Claude Jade Jacques Brel

    Claude Jade Jacques Brel Claude Jade Jacques Brel

    Daniela Serina Daniela Serina

    Daniela Serina Daniela Serina

    Daniela Serina Jacques Brel Daniela Serina Jacques Brel

    Dominique de Keuchel Dominique de Keuchel

    Image 130 Claude Jade pas elle 17 Image 130 Claude Jade pas elle 17

    Inconnu 1 Inconnu 1

    Inconnu 2 Inconnu 2

    Inconnue 1 Inconnue 1

    Jacques Brel Bernard Blier Jacques Brel Bernard Blier

    Jacques Brel Paul Frankeur Jacques Brel Paul Frankeur

    Jacques Brel Regine Motte Jacques Brel Regine Motte

    Jacques Brel Robert Dalban Jacques Brel Robert Dalban

    Jean Pierre Lamy Jean Pierre Lamy

    Lyne Chardonnet Lyne Chardonnet

    Lyne Chardonnet Lyne Chardonnet

    Lyne Chardonnet Lyne Chardonnet

    Lyne Chardonnet Lyne Chardonnet

    Lyne Chardonnet Jacques Brel Lyne Chardonnet Jacques Brel

    Lyne Chardonnet Paul Frankeur Lyne Chardonnet Paul Frankeur

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Mon oncle Benjamin Mon oncle Benjamin

    Monita Derrieux Monita Derrieux

    Paul Frankeur Rosy Varte Paul Frankeur Rosy Varte

    Rosy Varte Rosy Varte

    Veronique Veran Veronique Veran

    Yvon Sarray Jacques Brel Yvon Sarray Jacques Brel

    Christine Aurel Nue Christine Aurel Nue

    Christine Aurel Nue Christine Aurel Nue

    Claude Jade Nue Claude Jade Nue

    Daniela Serina Nue Daniela Serina Nue

    Regine Motte Nue Regine Motte Nue

    Veronique Veran Nue Veronique Veran Nue

    Mon oncle benjamin Mon oncle benjamin


    Document sans nom
    Jacques Brel  ( Benjamin Rathery ) Paul Préboist  (Le notaire Parlenta) Claude Jade  ( Manette ) Bernard Alane  ( Le vicomte Hector de Pont-Cassé ) Rosy Varte  (Bettine Machecourt) Paul Frankeur  ( Le docteur Minxit ) Alfred Adam  (Le sergent) Bernard Blier  (Le marquis de Cambyse) Lyne Chardonnet  (Arabelle Minxit) Robert Dalban  (Jean-Pierre – l'aubergiste) Armand Mestral  (Machecourt) Christine Aurel  (Mme Chapel) Gérard Boucaron  (Le docteur Fata) Luce Fabiole  (La vieille femme) Dominique De Keuchel  (Gaspard – l'orphelin) Paul Gay  (Le page) Daniela Surina  (La marquise de Cambyse) Monita Derrieux  (Une jeune fille) Régine Motte  (Madame Fata) Véronique Véran  (Claudine) Antoine Baud  (Un laquais) Carlo Alighiero  (Moulot, l'intendant du marquis) Eric Vasberg (Un laquais) Guy Delorme  (Un laquais) Henri Guégan  (Un domestique) Jacques Provins  (Le domestique de Minxit) Jean-Louis Tristan  (Le sergent de police) Jean-Pierre Lamy  (Guillaume de Vallombreuse – l'ami d'Hector) Pippo Merisi  (Monsieur Bonteint) Rico Lopez  (Un laquais) Yvon Sarray  (Le mari paysan)
    Document sans nom
    Résumé : Benjamin Rathery, médecin à Clamecy vers le milieu du XVIII° siècle, est un joyeux libertin qui écume la région. Vivant chez sa sœur, celle-ci aimerait le marier à Arabelle, la fille d’un autre médecin. Ne payant pas ses dettes, Benjamin est poursuivi par les huissiers. Manette, la fille de l’aubergiste, est amoureuse de Benjamin mais elle refuse de se donner à lui tant qu’ils ne seront pas mariés.
    Arabelle, de son côté, est amoureuse du vicomte Hector de Pont-Cassé. Ce dernier a déjà croisé la route de Benjamin et les deux hommes vont bientôt se retrouver en duel…


    Critique :
    "Mon oncle Benjamin" est un de mes films préférés car ce film est un concentré de tout ce qui me plait dans le cinéma.
    - Tout d'abord, il y a une bonne histoire avec ce médecin de campagne très paillard et bon vivant.
    - Ensuite il y a des touches d'humour et d'érotisme qui ne gâchent pas l'histoire
    - Enfin il y a une équipe d'acteurs de grands talents qui s'unissent pour réussir le film dirigé par un Edouard Molinaro qui les met en valeur.

    Evidemment, le film a des moyens considérables par rapport au téléfilm du même nom produit par le théâtre de la jeunesse et si l'histoire de vouloir marier Benjamin domine l'ensemble de l'histoire, on peut noter que le marquis de Cambyse qui n'était pas présent dans le téléfilm, a une grande importance dans le film. Les personnages sont plus fouillés: ainsi Pont-Cassé qui n'est qu'un coureur de dotes dans le téléfilm a un rôle qui passe de l'antipathique au début à un rôle beaucoup plus chaleureux à la fin du film. Il en est de même pour le père de Manette (qui n'apparaissait pas dans le téléfilm ) a un rôle de râleur comique dans le film. Même Manette, qui n'était qu'une amoureuse transie dans le téléfilm a un rôle beaucoup plus élaborée dans le film.
    Il est bien évident également que le théâtre de la jeunesse ne pouvait pas se permettre les scènes de nus du film sorti en 1969 (au début de la libération sexuelle).
    Les comédiens sont tous remarquables: de Bernard Blier à Robert Dalban, de Paul Frankeur à Alfred Adam en passant par Armand Mestral et je pense que pour certains comme Paul Préboist, c'est leur meilleur film. Pour Bernard Alane, comédien presque débutant qui venait de tourner, la même année, "Hibernatus" cette année 1969 restera une année faste.
    Bien entendu, Jacques Brel est remarquable. Lui, qui venait d'achever "L'homme de la Mancha" se tournait vers le cinéma (c'était son 4ème film sur un total de 11 dans sa carrière). Claude Jade, dans son livre "Baisers envolés" dit de lui: "Je suis bien sûr impressionnée et intimidée d'autant que j'aurai avec lui des scènes tendres. Il se montre d'emblée d'une grande simplicité, ce qui ne peut que me mettre à l'aise.... Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres, et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup"
    En ce qui concerne les comédiennes, Rosy Varte est en pleine forme, Lyne Chardonnet, très en beauté, joue joliment une Arabelle amoureuse.
    Enfin, il y a, à mon avis, dans son meilleur rôle, Claude Jade dans le personnage d'une Manette prude et excitante à la fois. A cette époque, elle refusait les rôles de nue alors que le rôle demandait une certaine "impudeur".
    A propos de la photo 130 elle écrit: "Il y eut aussi un plan qui posa problème, ce qui légitimement agaça Doudou (Edouard Molinaro). Je courais dans les blés avec ma grande jupe et Manette n'a pas pris le temps de mettre son corselet sur sa chemise. Elle rencontre le vicomte de Pontcassé qui, après son duel contre Benjamin, en est devenu l'ami, et il la rassure sur le sort de son adversaire. La scène est d'ailleurs ravissante. Il aperçoit, à travers le tissu léger, les "nichons" de la demoiselle et, les trouvant fort charmants, il le dit à son compagnon Valombreuse. Il fallait donc tourner un gros plan des seins, vus par Pontcassé, sous la chemise. Alain Levent (le directeur de la photographie) éclaira le tissu pour apercevoir ma poitrine. Cela me paraissait durer des heures; la chemise était trop épaisse ou mes seins pas assez visibles. Je n'avais rien à jouer, je devais juste rester immobile, pendant qu'on s'affairait autour de mon buste, et je me fis l'effet de n'être plus qu'une chose. Je craquai, j'en avais assez, je ne voulais plus qu'on filme uniquement ma poitrine. Doudou céda et fit le plan avec une autre comédienne que cela ne gêna nullement...". Donc, ce n'est pas la poitrine de Claude Jade que l'on voit (dommage).

    Alain B.


    Document sans nom

    Interview d'Edouard Molinaro en 1979

    Edouard Molinaro : "Brel est l'homme qui m'a le plus impréssionné"

    LIBERTAIRE et libertin, cet oncle Benjamin lui avait tout de suite plu. Et c'est son accord, parce que Jacques Brel était une excellente tête d'affiche, qui avait vaincu les réticences des producteurs. « Bien sûr, ils n'aiment pas beaucoup les films à costumes, rappelle le metteur en scène, .Edouard Molinaro. Ce qui peut se comprendre : ce ne sont pas les costumes eux-mêmes qui compliquent les choses, mais les décors, tout l'environnement. Nous aurions voulu tourner « Mon oncle Benjamin » à Clamecy, dans la ville natale de son auteur, Claude Tillier, qui y a situé l'action. Mais il y a aujourd'hui trop de poteaux télégraphiques, trop d'antennes. Nous sommes allés tout près, à Vézelay, où les fils sont soigneusement enterrés. » Mais la vraie raison, c'était, semble-t-il, l'esprit du livre : désinvolte, léger, épicurien, mais surtout frondeur, railleur. « ne respectant rien » comme disent traditionnellement ceux qui en sont victimes. A l'image de Claude Tillier, pamphlétaire vigoureux, républicain farouche à une époque, sous la Restauration et la Monarchie de Juillet où il était courageux de l'être. A une mage aussi de cette fin du XVIIè siècle où il fait vivre ses personnages : « Une image de la France qui m'est chère, dit Molinaro : pour moi, c'est alors que notre société a atteint le plus haut degré de la civilisation. » Bien loin de lui faire peur, au contraire, cette santé, cette franchise du bonhomme Benjamin, médecin de campagne et célibataire, amateur de bonne chère, de bon vin et de jolies filles, couvert de dettes et terreur des bienpensants — qui devaient d'ailleurs lui rappeler le personnage de Till Eulenspiegel dont il se sentait proche ne pouvaient que réjouir Brel. « Nos rapports, raconte Edouard Molinaro. ne furent pas du tout ceux qui lient d'habitude le metteur en scène aux comédiens. Jacques eut avant et pendant le tournage un rôle créatif : il travailla avec moi et les auteurs de l'adaptation, Jean-François Hauduroy et André Coutaud, à la construction du film. » « Grâce à son humilité, sa générosité, ce fut un tournage de rêve. Il ne se considérait pas du tout comme un acteur. Il s'intéressait à tout le monde, dans ce qu'il appelait « la bande à Tillier ». Une excellente équipe : Rosy Varte. Armand Mestral, Bernard Blier, aristocrate hargneux, le vrai fasciste du coin, contre lequel Benjamin se révolte. Paul Préboist et Paul Frankeur (il allait mourir quelques années plus tard), qui, vieux médecin à l'article de la mort dans le film, pleurait réellement devant la caméra en pensant à sa propre agonie.» Curieusement, continue Molinaro, avant de le connaître, j'étais allergique à Brel. Ses chansons me paraissaient outrées. Je ne croyait pas à sa sincérité. Quand je l'ai vu sur scène, se donnant et s'engageant à fond, j'ai compris. En trente ans de métier, il est sûrement l'homme qui m'a le plus impressionné... Nous sommes devenus de grands amis. » Amitié inattendue : autant Brel était ouvert, enthousiaste, explosif en quelque sorte, autant Molinaro est réservé, lisse, méticuleux. Il se dit même timide et, plus étonnant encore pour un homme qui n'arrête guère de tourner, paresseux. Pudeur provinciale? Peut-être : il est né à Bordeaux (où François Mauriac lui dit un jour : « Tiens, vous êtes Bordelais ? Vous n'en avez pas l'air : vous avez l'air intelligent »). Une réserve, un goût cartésien du réalisme, une préférence, comme il l'avoue lui-même pour « ce qui fait pleurer », qui apparaissaient dans ce deuxième film qu'il tourna avec Brel « L'Emmerdeur ». De ce qui était à l'origine un vaudeville (« Le Contrat ». de Francis Veber), il avait fait un film très drôle certes, mais aussi pathétique : << Pour moi, explique-t-il. le personnage de Jacques rappelait certaines de ses chansons, comme « Mathilde » ou « Je vous ai apporté des bonbons >> : touchant, réclamant de l'amour, pitoyable. » N'était-ce pas justement ce qu'il allait bientôt réellement devenir? C'est à cette époque que Brel à commencé à ressentir les premières atteintes du cancer.

    Malade, il donnait des leçons de vie

    « Il ne voulut rien laisser paraître. Lui. qui donnait des leçons de vie sans avoir jamais l'air magistral, il sut être lucide ; il parlait de la mort avec bonne humeur et courage.» La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, c'était à Neuilly. En le voyant, un chauffeur de taxi s'arrêta pile et lui lança : « Alors, Monsieur Brel, quand est-ce qu'on vous revoit sur les planches ? ». « En fait de planches, répondit-il, je crois qu'on m'en prépare d'autres.»

    Claude Tillier : Jamais de chance.

    CLAUDE Tillier, né à Clamecy en 1801, d'un père serrurier, très pauvre, avait obtenu, en raison de ses dons remarquables, une bourse au collège de Bourges. Mais certains se souvenaient encore qu'à l'âge de douze ans il avait refusé de porter la cocarde pour fêter le retour des Bourbons : il dut renoncer aux études et devenir pion, à Soissons, à Paris, chez des « revendeurs de grec et de latin », comme il le disait avec un cordial mépris. En 1821, au tirage au sort pour le service militaire, il sortit le numéro 1 qui « donnait droit » à cinq années sous les drapeaux. Cet antimilitariste convaincu se retrouva ainsi à Périgueux, puis en Espagne. De retour chez lui, il dirige une école. Mais ses prises de position républicaines, les pamphlets qu'il commence à écrire dans « L'Indépendant », un Journal d'opposition de Clamecy, lui valent l'hostilité des notables : les parents retirent leurs enfants, l'école ferme. Ses écrits commencent à être lus à Paris, on l'admire. En 1842, on lui confie la direction de « L'Association », un Journal républicain de Nevers. Mais, gêné, agacé, par cette feuille dans laquelle Tillier réclame notamment, avec une ironie dévastatrice, l'instauration du suffrage universel, le pouvoir réussit en peu de temps à l'asphyxier, à force d'amendes. C'est néanmoins dans « L'Association » que Tillier fera paraître ses deux seuls romans, « Belle Plante et Cornélius » et « Mon oncle Benjamin » — dont le second connaîtra jusqu'à aujourd'hui un succès considérable dans de nombreux pays : U.R.S.S., Italie, etc. Malchance encore, si l'on peut dire : Tillier meurt tuberculeux, à Nevers, en 1844 à peine quatre ans avant l'institution, le 5 mars 1848, du suffrage universel, dans lequel il avait mis tous ses espoirs.

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    1 Commentaire

    Date : 29-06-2019 Heure : 17:44:09



    un divertissement agréable et libertin,existe t'il en DVD avec cette distribution de premier ordre