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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
ON reconnaît le générique
des films de James
Bond, avec le thème musical bien connu. Et voici
l'agent 007, qui dégaine et
vise la caméra... Mais cette
fois, c'est lui qui s'écroule,
pantin dérisoire, frappé à
mort par son adversaire invisible. Cette petite revanche contre l'agaçant super
espion invincible fournit un
bon début au dernier film
des Charlots.
Malheureusement, tout se gâte très vite. On hésite même à employer le mot film pour désigner cette pellicule impressionnée à tort et à travers, sans le moindre soupçon de mise en scène, de montage, et encore moins d'art dramatique. La « réalisation » est assumée par Yvan Chiffre, cascadeur dont la compétence ne fait aucun doute si on en juge par les gigantesques carambolages de voitures sur les quais de la Seine qu'il a réglés. Mais à l'impossible nul n'est tenu : il était inimaginable d'aboutir à un film qui tienne debout à partir d'une absence totale de scénario et de comédiens, à partir seulement d'une accumulation de « gags » laborieux qui n'explosent jamais, tels des pétards mouillés.
Cette poussive mise en boîte des aventures de James Bond dispose de pauvres gadgets à sa mesure : combats de karaté pour être à la mode, accent ridicule des Anglo-Saxons pour faire rire, succession de cartes postales ensoleillées de la baie de Hong Kong, sans compter une ribambelle de sosies. On rencontre le sosie d'Hitler, celui de la reine Elisabeth II d'Angleterre, ceux de Laurel et Hardy, de Léon Zitrone... Ah ! non, Zitrone c'est bien lui, en chair et en os ! Tout cela a coûté des millards, à l'heure où des jours sombres s'annoncent pour le cinéma de qualité. Faut-il s'en indigner ou bien faut-il en rire ? Jaune, bien sûr.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Jeane Manson et Gerard Rinaldi
Malheureusement, tout se gâte très vite. On hésite même à employer le mot film pour désigner cette pellicule impressionnée à tort et à travers, sans le moindre soupçon de mise en scène, de montage, et encore moins d'art dramatique. La « réalisation » est assumée par Yvan Chiffre, cascadeur dont la compétence ne fait aucun doute si on en juge par les gigantesques carambolages de voitures sur les quais de la Seine qu'il a réglés. Mais à l'impossible nul n'est tenu : il était inimaginable d'aboutir à un film qui tienne debout à partir d'une absence totale de scénario et de comédiens, à partir seulement d'une accumulation de « gags » laborieux qui n'explosent jamais, tels des pétards mouillés.
Cette poussive mise en boîte des aventures de James Bond dispose de pauvres gadgets à sa mesure : combats de karaté pour être à la mode, accent ridicule des Anglo-Saxons pour faire rire, succession de cartes postales ensoleillées de la baie de Hong Kong, sans compter une ribambelle de sosies. On rencontre le sosie d'Hitler, celui de la reine Elisabeth II d'Angleterre, ceux de Laurel et Hardy, de Léon Zitrone... Ah ! non, Zitrone c'est bien lui, en chair et en os ! Tout cela a coûté des millards, à l'heure où des jours sombres s'annoncent pour le cinéma de qualité. Faut-il s'en indigner ou bien faut-il en rire ? Jaune, bien sûr.
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