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Germaine Aussey et Alexander D Arcy
Henri Marchand et Raymond Cordy
Raymond Cordy et Henri Marchand
Rolla France et Jacques Shelly
Vincent Hyspa et Raymond Cordy
Raymond Cordy Louis Henri Marchand Émile Rolla France Jeanne Paul Ollivier l'oncle de Jeanne Germaine Aussey la femme de Louis Louis Pré fils le domestique André Michaud le contremaître Jacques Shelly Paul Léon Lorin le vieux monsieur sourd Edouard Francomme un bandit Eugène Stuber un bandit Vincent Hyspa le vieil orateur Maximilienne une invitée au dîner Marguerite de Morlaye une invitée au dîner Albert Broquin le marchand de primeur Alexander D Arcy le gigolo Paul Franceschi le professeur X1 un policier X2 le chef des bandits
REALISATION René Clair, assisté d'Albert Valentin ; SCENARIO René Clair ; IMAGE Georges Périnal, assisté de Georges Raulet ; MONTAGE René Le Hénaff ; SON Hermann Storr ; MUSIQUE Georges Auric ; DECORS Lazare Meerson, assisté d' Alexandre Trauner ; COSTUMES René Hubert ; PRODUCTION Frank Clifford, Alexandre Kamenka et Roger Le Bon ; Sortie le 18 décembre 1931
Deux amis détenus, Émile et Louis, tentent de s’évader de prison. Louis parvient à s’échapper grâce à Émile qui fait diversion. Émile retourne derrière les barreaux tandis qu’au dehors, Louis ouvre un petit commerce de disques. Son affaire prospère, il se lance dans la production de phonographes et se retrouve à la tête d’un véritable empire industriel. Enfin libéré, Émile remarque une jeune fille qui travaille chez Louis. Par amour pour elle, il se trouve embauché presque malgré lui et affecté sur une chaîne de montage. Et le voici bientôt nez à nez avec Louis. Le temps de la méfiance passée, les deux amis retrouvent leur ancienne complicité...
Chanson du film :
La liberté, c'est toute l'existence,
Mais les humains ont créé les prisons,
Les règlements, les lois, les convenances
Et les travaux, les bureaux, les maisons.
Ai-je raison ?
Alors disons :
Mon vieux copain, la vie est belle,
Quand on connaît la liberté,
N'attendons plus, partons vers elle,
L'air pur est bon pour la santé.
Partout, si l'on en croit l'histoire,
Partout on peut rire et chanter,
Partout on peut aimer et boire,
A nous, à nous la liberté !
CRITIQUE(S)
« René Clair utilise toujours les armes de la comédie pour exprimer ses idées socio-philosophiques. Ici, il dénonce la domination de l‘homme par la machine, en combinant une belle variété de gags savoureux. Drôle et « signifiant », admirablement mis en forme, le film est également poétique » - Gilbert Salachas, Dictionnaire mondial des films, Larousse, 1991.
« (...) la courte séquence du travail à la chaîne eut le bonheur d’inspirer Chaplin pour ses TEMPS MODERNES gagnant ainsi par intérim un droit à l’immortalité. Chaplin fut accusé de plagiat, mais René Clair refusa de s’associer au procès que la Tobis souhaitait intenter aux Artistes Associés. Il prouvait là son élégance, mais savait bien aussi tout ce que son propre film devait, au niveau des intentions, à Chaplin lui-même. Pour ces quelques minutes d‘écran à la postérité glorieuse, A NOUS LA LIBERTE mérite-t-il d‘être sauvé ? Rien n'est moins sûr (…) . » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les Films, coll. Bouquins, Robert Laffont 1992.