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  • La bonne planque 
    Michel André - 1965
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    Distribution :


     Pierrette Bruno dans La bonne planque
     
     
    Pierrette Bruno 


     Bourvil dans La bonne planque
     
     
    Bourvil 


     Robert Rollis dans La bonne planque
     
     
    Robert Rollis 


     Alix Mahieux dans La bonne planque
     
     
    Alix Mahieux 


     Albert Michel dans La bonne planque
     
     
    Albert Michel 


     Max Desrau dans La bonne planque
     
     
    Max Desrau 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    La bonne planque La bonne planque

    Bourvil Bourvil

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Tele 7 jours N260 Tele 7 jours N260

    Alix Mahieux Alix Mahieux

    Bourvil Bourvil

    Bourvil Bourvil

    Bourvil et Pierrette Bruno Bourvil et Pierrette Bruno

    Bourvil et Pierrette Bruno Bourvil et Pierrette Bruno

    Bourvil et Pierrette Bruno Bourvil et Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Pierrette Bruno Pierrette Bruno

    Robert Rollis et Pierrette Bruno Robert Rollis et Pierrette Bruno

    Robert Rollis Robert Rollis

    Roland Bailly Roland Bailly

    Lettres des telespectateurs Lettres des telespectateurs


    Document sans nom
    Bourvil  Antoine Robert Rollis Emile Pierrette Bruno Lulu Alix Mahieux Fernande Albert Michel Pequinet Max Desrau Legrand Roland Bailly  Fredo
    Document sans nom
    Pièce de théâtre écrite sur mesure pour Bourvil par Michel André, avec Pierrette Bruno et Robert Rollis tournée à Bruxelles au Théâtre du Vaudeville qui a fait hurler de rire le public. En raison d'une grève de "certaines catégories de personnel" Pierre Sabbagh la diffuse le 27/02/1965, elle fait un tabac.
    Enregistrée pour la télévision belge au théâtre du Vaudeville de Bruxelles en 1964 dans le cadre des Tournées Charles Baret, la pièce fut diffusée pour la première fois à la télévision française le 27 février 1965, lors de grèves qui obligèrent l'ORTF à acheter des programmes à la télévision belge RTBF.
    Le succès de cette diffusion donna l'idée à Pierre Sabbagh de lancer la collection Au théâtre ce soir l'année suivante.

    Interview de Bourvil en 1965 :



    BOURVIL est calé confortablement dans un des fauteuils de sa loge, au studio d'Epinay. Il porte encore l'uniforme de la R.A.T.P. (ci-dessus) qu'exige le rôle qu'il tourne dans « Métropolitain Story »(1), avec Paul Meurisse pour partenaire. Quand je lui parle de « La Bonne Planque », le film que vous avez vu sur vos écrans, le 27 février, il éclate de rire :
    — Elle en aura fait couler de l'encre, cette émission ! dit-il. Je l'avais prévu. J'avais dit à l'auteur de « La Bonne Planque », Michel André : « Vous verrez, ça va être un gros succès. Mais ça ne vous empêchera pas de vous faire houspiller ! » C'est exactement ce qui s'est passé. »
    C'est une pièce de Boulevard, faite pour le Boulevard. Je l'ai jouée cinq cents fois. Un jour, la TV belge nous a proposé de la filmer. On a dit : « D'accord. » Et on l'a donnée avec tous les clins d'yeux et les gros effets que nécessite ce genre de spectacle, plus les traditions qu'ont pu créer les acteurs depuis la générale. »
    Vous connaissez l'accueil. Mais là, je crois qu'il y a eu un décalage entre les critiques et les téléspectateurs. Ce n'est pas drôle d'être critique. Un critique, c'est un monsieur à qui on demande d'aller tous les jours à un spectacle, même s'il est fatigué, ou qu'il sait d'avance que ce qu'il va voir ne lui plaira pas. 11 est quelqu'un qui juge.

    « Ils veulent rire »

    » Le public ne va voir que ce qui lui plaît et il aime qu'on l'amuse. Tenez ! parmi les gens qui ont écrit à des quotidiens pour dire qu'ils étaient contents de l'émission, il y avait un avocat et un chirurgien dentiste ! Pour eux, le théâtre, ce n'est pas une corvée. Alors, ils restent bons enfants et ne s'occupent pas de savoir si le texte est, oui ou non, extraordinaire. Il ne demandent qu'à rire. Ils n'exigent pas que ce soit intelligent. »
    A la TV, il faut du théâtre qui élève l'esprit. D'accord ! Mais il en faut aussi qui amuse. Moi, je pense qu'on pourrait donner aux téléspectateurs un vaudeville par mois. Mais il faudrait qu'il soit diffusé depuis une salle où il y aurait du public. Le théâtre de Boulevard, ça exige de l'ambiance. Il faut qu'on entende les spectateurs rire. Le rire, ça entraîne les acteurs. Sur la scène, je fais un numéro au téléphone. Je le fais durer quatre à cinq minutes, parce que le public m'encourage. Seul au studio, ce serait impossible. Il faut donc filmer une pièce en public, mais seulement quand elle est rodée, quand elle fait son maximum d'effet. »
    Il y en a qui ont reproché à « La Bonne Planque » d'être grivoise. Je sais, il y a des scènes grivoises. Mais, quand la TV belge a filmé la pièce, on lui a indiqué les coupures qui pouvaient être faites. Ce n'est tout de même pas notre faute si, à l'émission, rien n'a été coupé. Si l'O.R.T.F. a accepté la pièce comme elle est, il est injuste de s'en prendre à Michel André ! Celui-ci l'a écrite pour le public des « Variétés ». Il connaît son métier. Il connaît les effets qui font rire son public. Des effets faciles, je le concède. Et Michel André en a conscience, mais c'est ce qu'on lui réclame. »
    Moi, « La Bonne Planque » m'a toujours fait rire. Et le rire, c'est la santé. Ça vous dope, c'est formidable. Quand on entend cette vague de rire des deux mille spectateurs de l'Alhambra, c'est grisant ! On oblige les dames qui veulent être dignes à perdre leur dignité, celles qui ont trop mangé à s'étouffer de rire et à pleurer leur rimmel en criant : « Oh ! ce que c'est bête ! »
    » Au théâtre, j'aime beaucoup faire rire. Evidemment, si M. Jean-Paul Sartre me disait : « J'ai un rôle pour vous dans une pièce où joueront Paul Meurisse, Pierre Brasseur et Danielle Darrieux, alors, d'accord, je ne ferais plus mon numéro. Je jouerais la pièce pour les gens qui aiment M. Jean-Paul Sartre, comme je joue « La Jument verte » pour ceux qui aiment Marcel Aymé.

    « La TV, c'est difficile ! »

    » Au cinéma, j'essaie d'alterner les genres. « Le Corniaud », que je viens de tourner avec Louis de Funès, est très drôle. Avec «Guerre secrète », que je vais commencer, ça sera différent : je joue le rôle d'un agent secret. Les producteurs auraient pu prendre Jean Marais. Ça me fait plaisir qu'ils aient pensé à moi. Pour le moment, je tourne « Métropolitain Story »(1), d'Alex Joffé. J'ai dans mes projets un vrai film d'hommes, avec Lino Ventura, un « truc » tiré d'une histoire de Giovanni (2), et, après mes vacances, une opérette avec Annie Cordy.
    » Si j'avais plus de temps, je ferais volontiers de la Télévision. Mais c'est difficile, la Télévision. Il me faut des semaines et des semaines pour faire quelque chose qui porte. A la TV, on ne vous propose que quelques heures, ce n'est pas suffisant.
    » J'aime bien la Télévision. Comme téléspectateur, je veux dire. Elle vous permet d'aller dans des endroits où on ne mettrait jamais les pieds, de rencontrer des gens à qui on ne pourrait jamais adresser la parole. Grâce à elle, je peux aller à Harlem et discuter avec un Noir. Oui, la TV, ça rapproche les hommes. Quand on interviewe un ministre, il paraît plus proche de nous. »
    A ce sujet, il y a quelque chose que j'aimerais bien savoir : c'est ce que le général de Gaulle a pensé de « La Bonne Planque », si jamais il l'a vue ! »
    Interview recueillie par Marlyse LOWENBACH.


    (1) Le film s'appellera en fait : « La grosse caisse »
    (2) Ce sera "Les grandes gueules"

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