Aimé Clariond | Naissance : 1894 Décès : 1960 | Partager cette page sur Facebook : | Commentaire |
|

1934
Sans famille
1935
Lucrèce Borgia
1935
La Route impériale
1935
Crime et châtiment
1937
La marseillaise
1938
Entente cordiale
1938
Les disparus de Saint-Agil
1938
Le petit chose
1939
Derrière la façade
1940
Paris-New York
1941
Madame Sans-Gêne
1942
Monsieur La Souris
1942
Le destin fabuleux de Désirée Clary
1942
Le voile bleu
1942
Les affaires sont les affaires
1943
Les Roquevillard
1943
La vie de plaisir
1943
Domino
1943
La valse blanche
1943
Donne-moi tes yeux
1943
Le Baron fantôme
1943
Le chant de l'exilé
1943
Le colonel Chabert
1944
L'enfant de l'amour
1945
Le capitan
1946
Les aventures de Casanova
1947
Monsieur Vincent
1947
Le café du cadran
1948
56, rue Pigalle
1949
L'épave
1952
Foyer perdu
1953
Si Versailles m'était conté
1954
Napoléon
1955
Le secret de soeur Angèle
1955
Voici le temps des assassins
1956
Sainte Jeanne
1956
Si Paris nous était conté
1956
Marie-Antoinette reine de France
1957
Nathalie
1958
Trois jours à vivre
1958
Les grandes familles
1960
Une fille pour l'été
Aimé CLARIOND
Comédie-Française oblige, les adaptations littéraires
seront très tôt sa tasse de thé : il débute à l’écran dans « Les Frères
Karamazoff » (1931). Suivront un célèbre Feydeau, « Occupe-toi d’Amélie »
(1932), puis « Le Petit Chose » (1938), « La duchesse de Langeais » (1941) ou
« Les affaires sont les affaires » (1942). Il est un excellent Procureur de
Villefort, signant sans état d’âme l’incarcération au Château d’If d’Edmond
Dantès et finalement anéanti par la vengeance du « Comte de Monte Cristo »
(1942). Il n’hésitera jamais à se montrer antipathique au possible, plein de
morgue prétentieuse dès « Crime et Châtiment » (1934) ou « Sans famille »
(1934). Un de ses personnages les plus célèbres aujourd’hui, le bienveillant
principal du collège dans « Les disparus de Saint-Agil » (1938), cache le chef
d’une bande de faux-monnayeurs. « La vie de plaisir » (1943) en fait un
aristocrate méprisant un futur gendre roturier tout en n’hésitant pas à lui
vendre sa fille pour se renflouer. Il se rattrape dans « Le voile bleu » (1942)
en juge bienveillant, attentif aux mille et un chagrins de Gaby Morlay.