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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Robert Lynen Daniel Eyssette, dit Le Petit Chose Jean Mercanton Jacques, son frère Aimé Clariond M. Eyssette, père de Daniel et de Jacques Marcelle Berry Mme Eyssette, leur mère Fernand Charpin M. Pierrotte Janine Darcey Camille Pierrotte, sa fille Charles Lemontier Hippocrate, le commis de Pierrotte Arletty Irma Borel Fignolita Coucou blanc, l'habilleuse d'Irma Robert Le Vigan Roger Edouard Delmont L'abbé Germane Jean Tissier M. Viot, le surveillant général déplaisant Georges auloy Le principal André Numès fils Le sous-préfet Guy Favières Lalouette Gabrielle Fontan Mme Lalouette Adrien Lamy Le marquis Arthur Devère Barbette Marianne Oswald La camarade Léon Larive Un invité chez Pierrotte Claire Gérard La veuve Tribou, chez Pierrotte Marcelle Hainia Mme Fougeroux, chez Pierrotte Gil Colas Le médecin Paul Marthès Le portier Vincent Hyspa Le photographe
Document sans nom
« Le petit Chose » est en tout premier lieu une œuvre très connue d’Alphonse Daudet et on soupçonne à juste titre que cette œuvre est en partie autobiographique. C’est cette histoire triste que Maurice Cloche a choisie de nous rappeler à travers le cinéma.
Le touchant Robert Lynen incarne le rôle-titre et Jean Mercanton se glisse dans le personnage de Jacques, son généreux frère.
Une belle et dramatique histoire d’amour fraternel !
Emouvant de réaliser que les deux jeunes comédiens réunis sur le générique mourront très jeunes.
Robert Lynen, jeune résistant sera fusillé par les allemands en 1944.
Quant à Jean Mercanton, marié et papa d’une petite fille, il finira ses jours dans ce que l’on appelait à l’époque, un poumon d’acier.
L’intrigue
Monsieur Eyssette (Aimé Clariond) annonce avec chagrin à ses deux fils qu’ils ne pourront poursuivre leurs études car il est ruiné. Jacques et Daniel devront travailler pour gagner leur vie. Chacun trouve un travail. Daniel devient surveillant dans un collège. Mais le surveillant général (Jean Tissier) est malveillant avec le « Petit Chose », surnom qui vient de l’enfance, Daniel était fluet et semblait fragile. Heureusement le bon abbé Germane (Edouard Delmont) le soutient. Pris dans une histoire qui le dépasse, il est renvoyé ; de plus, il fréquente des gens comme Roger (Robert le Vigan) qui le poussent à boire, à veiller, à dépenser…
Pourtant, le Petit Chose a des rêves… Il les matérialise dans de jolies poésies que Camille (Janine Darcey) apprécie et accompagne en musique. Camille est attirée par le romantique Daniel, et son père M. Pierrotte, (Charpin), un honnête commerçant, rêve d’un mariage entre sa fille et le jeune homme. Simplement, il aimerait que son éventuel gendre le seconde dans son négoce.
Daniel ne vit que pour la poésie, persuadé qu’il deviendra un grand artiste reconnu. La chipie d’Irma, (Arletty) sorte de doublure d’Hortense Schneider s’amuse de lui. Daniel apprend la vie avec elle...Mais il s’endette, et n’obtient pas le succès espéré. C’est la vie de bohème et la misère dans toute leur splendeur ! Le brave Jacques va travailler chez un marquis de caractère infecte pour rembourser les dettes de son frère et lui permettre de continuer à écrire. De plus, Jacques est un amoureux sans espoir de Camille qui n’a d’yeux que pour Daniel… Ce qui devait arriver, finit hélas par se produire : Jacques tombe gravement malade, et meurt d’épuisement. Daniel, effondré de chagrin, réalisant le sacrifice de son frère, accepte la proposition de Pierrotte, épouse la jeune Camille et devient à son tour commerçant. Adieu la poésie, adieu les rêves fous de sa jeunesse…
Un film qui n’existe pas en DVD mais qui le mériterait, ne serait-ce que pour redécouvrir l’oeuvre d’Alphonse Daudet et pour le générique très riche.
Donatienne Roby, Juillet 2024
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Charpin
Janine Darcey
Aime Clariond
Arletty
Charles Dumontier a droite
Charpin au fond et Gabrielle Fontan
Daniel et Jacques les deux freres
Fignolita
Janine Darcey et Marcelle Barry
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Jean Mercanton
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Jean Mercanton
Jean Tissier
Marianne Oswald
Paul Marthes a droite
Pere et fille Pierrelotte
Robert le Vigan
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Robert Lynen
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Robert Lynen
Vincent Hyspa tout devant
Robert Lynen Daniel Eyssette, dit Le Petit Chose Jean Mercanton Jacques, son frère Aimé Clariond M. Eyssette, père de Daniel et de Jacques Marcelle Berry Mme Eyssette, leur mère Fernand Charpin M. Pierrotte Janine Darcey Camille Pierrotte, sa fille Charles Lemontier Hippocrate, le commis de Pierrotte Arletty Irma Borel Fignolita Coucou blanc, l'habilleuse d'Irma Robert Le Vigan Roger Edouard Delmont L'abbé Germane Jean Tissier M. Viot, le surveillant général déplaisant Georges auloy Le principal André Numès fils Le sous-préfet Guy Favières Lalouette Gabrielle Fontan Mme Lalouette Adrien Lamy Le marquis Arthur Devère Barbette Marianne Oswald La camarade Léon Larive Un invité chez Pierrotte Claire Gérard La veuve Tribou, chez Pierrotte Marcelle Hainia Mme Fougeroux, chez Pierrotte Gil Colas Le médecin Paul Marthès Le portier Vincent Hyspa Le photographe
« Le petit Chose » est en tout premier lieu une œuvre très connue d’Alphonse Daudet et on soupçonne à juste titre que cette œuvre est en partie autobiographique. C’est cette histoire triste que Maurice Cloche a choisie de nous rappeler à travers le cinéma.
Le touchant Robert Lynen incarne le rôle-titre et Jean Mercanton se glisse dans le personnage de Jacques, son généreux frère.
Une belle et dramatique histoire d’amour fraternel !
Emouvant de réaliser que les deux jeunes comédiens réunis sur le générique mourront très jeunes.
Robert Lynen, jeune résistant sera fusillé par les allemands en 1944.
Quant à Jean Mercanton, marié et papa d’une petite fille, il finira ses jours dans ce que l’on appelait à l’époque, un poumon d’acier.
L’intrigue
Monsieur Eyssette (Aimé Clariond) annonce avec chagrin à ses deux fils qu’ils ne pourront poursuivre leurs études car il est ruiné. Jacques et Daniel devront travailler pour gagner leur vie. Chacun trouve un travail. Daniel devient surveillant dans un collège. Mais le surveillant général (Jean Tissier) est malveillant avec le « Petit Chose », surnom qui vient de l’enfance, Daniel était fluet et semblait fragile. Heureusement le bon abbé Germane (Edouard Delmont) le soutient. Pris dans une histoire qui le dépasse, il est renvoyé ; de plus, il fréquente des gens comme Roger (Robert le Vigan) qui le poussent à boire, à veiller, à dépenser…
Pourtant, le Petit Chose a des rêves… Il les matérialise dans de jolies poésies que Camille (Janine Darcey) apprécie et accompagne en musique. Camille est attirée par le romantique Daniel, et son père M. Pierrotte, (Charpin), un honnête commerçant, rêve d’un mariage entre sa fille et le jeune homme. Simplement, il aimerait que son éventuel gendre le seconde dans son négoce.
Daniel ne vit que pour la poésie, persuadé qu’il deviendra un grand artiste reconnu. La chipie d’Irma, (Arletty) sorte de doublure d’Hortense Schneider s’amuse de lui. Daniel apprend la vie avec elle...Mais il s’endette, et n’obtient pas le succès espéré. C’est la vie de bohème et la misère dans toute leur splendeur ! Le brave Jacques va travailler chez un marquis de caractère infecte pour rembourser les dettes de son frère et lui permettre de continuer à écrire. De plus, Jacques est un amoureux sans espoir de Camille qui n’a d’yeux que pour Daniel… Ce qui devait arriver, finit hélas par se produire : Jacques tombe gravement malade, et meurt d’épuisement. Daniel, effondré de chagrin, réalisant le sacrifice de son frère, accepte la proposition de Pierrotte, épouse la jeune Camille et devient à son tour commerçant. Adieu la poésie, adieu les rêves fous de sa jeunesse…
Un film qui n’existe pas en DVD mais qui le mériterait, ne serait-ce que pour redécouvrir l’oeuvre d’Alphonse Daudet et pour le générique très riche.
Donatienne Roby, Juillet 2024
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