Robert Le Vigan

Naissance : 1900 Décès : 1972

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La femme du bout du monde		Les mutinés de l'Elseneur
Le petit chose		Romance de Paris

Années 30

1931

Les cinq gentlemen maudits

1933

Le petit roi

1934

Maria Chapdelaine

1934

Madame Bovary

1935

La bandera

1935

Golgotha

1936

Les mutinés de l'Elseneur

1936

Jenny

1936

Romarin

1936

Les bas-fonds

1936

Un de la légion

1936

L'homme de nulle part

1937

Regain

1937

La femme du bout du monde

1938

Les disparus de Saint-Agil

1938

Le petit chose

1938

Le quai des brumes

1939

La charrette fantôme

1939

Le dernier tournant

1939

Paradis perdu

1939

Louise

Années 40

1940

Untel père et fils

1941

Romance de Paris

1941

Le mariage de Chiffon

1941

L'assassinat du Père Noël

1942

Les affaires sont les affaires

1943

Goupi mains rouges

1943

Ne le criez pas sur les toits

1944

La collection Ménard

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1 Commentaire

Christian Souque

Date : 23-03-2018 Heure : 07:13:39

Pour moi, il est l’un des plus grands, m’a toujours ébloui, son talent et son jeu étaient fabuleux, merveilleux, quelque chose de rare, de précieux, quelque chose qui emporte très loin en voyage, empêche de dormir, quelque chose qui vous cloue au mur tout penaud d’admiration. Quelles horreurs que ces guerres, ces idéologies, qui nous privent des génies ! A Robert ! Pourquoi a-tu rencontré Céline, joué le matamore à radio Paris, as-tu sombré en ces fanges ? Moi qui t’admire tant, quel drame que cet exil qui nous priva de ta splendeur de très grand comédien ! Ecouter une réplique de toi, c’est peut-être oublier un jour le texte mais jamais ton timbre de voix, la profondeur insondable de ton regard, ce corps de pantin qui est comme résurgence de la commedia dell’arte en ses prémices, l’essence même du théâtre ! Au point que presque tous les autres, en un éclair de lucidité, tel rayon qui éclaire le chemin, paraissent interdits et plus petits… Et comme une pièce se termine, nous redescendons sur terre et nous trouvons bien parjure car nos olympes en ces parages sont pleins à craquer, débordent de partout… Mais, Robert, comme j’aime ton jeu, cette présence mirifique !

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