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Alexandre Rignault et Madeleine Renaud
Bacque Laurel Suzanne Despres et Rignault
Edmond van Daele et Andre Bacque
Jean Daurand et Gustave Hamilton
Jean Pierre Aumont et Madeleine Renaud
Madeleine Renaud et Jean Gabin
Madeleine Renaud et Jean Gabin
Madeleine Renaud (Maria Chapdelaine) Jean Gabin (François Paradis) Jean-Pierre Aumont (Lorenzo Surprenant) Suzanne Desprès (Laura Chapdelaine) André Bacqué (Samuel Chapdelaine) Alexandre Rignault (Eutrope Gagnon) Gaby Triquet (Alma-Rose Chapdelaine) Thomy Bourdelle (Esdras Chapdelaine) Daniel Mendaille (le prêtre) Fred Barry (Nazaire Larouche) Maximilienne (Azelma Larouche) Robert Le Vigan (Tit-Sèbe) Emile Genevois Tit-Bé Chapdelaine) Pierre Laurel (Ephraïm Surprenant) Gustave Hamilton (le vieux français) Julien Clément (le père Bédart) Edmond Van Daële (le médecin) Jacques Langevin (Edwige Légaré) Max Monroy (le contremaître) Acho Chakatouny (un trappeur) Jean Daurand Teddy Michaud
Au Québec, François Paradis retrouve la civilisation après trois années passées dans la forêt. Maria Chapdelaine est de retour chez les siens, après un mois passé à la ville. François rencontre par hasard le père de Maria, puis celle-ci, pour laquelle il éprouve " du sentiment ". Paradis est heureux de retrouver la rude mais sympathique ambiance des villageois québécois. Les Chapdelaine font la veillée, en compagnie d'Eutrope Gagnon, voisin de la famille, autre soupirant de Maria, mais celle-ci pense à François. Paradis repart pour la chasse aux fourrures. Lors d'une autre veillée, Maria rencontre Lorenzo Surprenant, un jeune homme de la ville qui se sent attiré par elle. Eutrope est dépité, et Maria encore plus troublée quand Paradis fait irruption à la même veillée. Plus tard, au cours d'une fête, Maria danse successivement avec ses trois soupirants. La vie s'écoule doucement, avec son lot de fêtes et de labeurs. Au milieu des fleurs, devant le torrent, Maria et François se promettent de s'attendre. L'été passe, les premières neiges arrivent. François décide d'aller passer le jour de l'an chez les Chapdelaine, malgré les conseils de prudence de ses compagnons. Maria prie pour son retour, tandis qu'il voyage péniblement, dans la neige. Le soir de Noël, alors que la famille Chapdelaine ne peut se rendre à la messe de minuit du village, François " s'écarte ". Des jours après, alors qu'ils se rendent au village, Eutrope et les Chapdelaine rencontrent un homme qui transporte sur un traîneau le cadavre de François Paradis. Le curé exhorte Maria à taire son chagrin. Surprenant revient courtiser Maria, et lui propose de l'emmener définitivement à la ville. Alors qu'Eutrope espère toujours, et offre à Maria de l'épouser, la mère Chapdelaine tombe malade. Elle meurt après une longue agonie. Lorenzo Surprenant retourne à la ville - sans Maria : celle-ci a décidé de rester sur sa terre, et d'épouser Eutrope, pour perpétuer la tradition du pays de Québec.
SCENARIO Julien Duvivier d'après le roman de Louis Hémon ; DIALOGUES Gabriel Boissy ; IMAGE Jules Kruger et Marc Fossard ; Jacques Carrère ; MONTAGE Claude Ibéria ; DECORS Jacques Krauss ; MUSIQUE Jean Wiener ; ASSISTANTS REALISATEURS Robert Verney ;
AVERTISSEMENT : « Pas plus que le roman dont il a été tiré, le film que vous allez voir ne prétend représenter tout le Canada. Les Canadiens ont vu avec déplaisir se propager l'idée que leur beau pays n'est qu'une succession de forêts, ensevelies la plus grande partie de l'année sous un rigoureux linceul de neige. Ils ont, à juste titre, l'orgueil des villes énormes, surgies au cours des derniers siècles, villes qui s'apparentent aux plus grandes cités américaines. MARIA CHAPDELAINE est l'histoire d'une famille de bûcherons et de défricheurs, de ces paysans, descendants des Français débarqués il y a 300 ans sur une terre à ce moment-là quasi-déserte et sauvage, et qui, par un admirable prodige de fidélité et de ténacité, ont conservé le langage, les moeurs et les coutumes de la vieille France, où leurs pères étaient nés. L'auteur de ce film a tenté de restituer l'atmosphère exacte de la vie de ces familles qui habitent, loin des villages et plus loin encore des villes, une maison solitaire au seuil des bois redoutables. Il a laissé parler aux personnages de l'histoire le langage même des Canadiens français actuels, langage parsemé de vieilles expressions de chez nous et de mots nouveaux empruntés à la langue anglaise.
Pour rendre l'audition du film plus intelligible à des oreilles françaises, les interprètes ont délibérément négligé de prendre l'accent canadien qui eut pu paraître rude et difficilement compréhensible. Mais le film a été réalisé sur les lieux mêmes si admirablement décrits par Louis Hémon : Au pays de Québec et plus particulièrement sur les bords du Lac Saint-Jean et au village de Péribonka, dernière paroisse avant le Grand Nord canadien. »
Grand Prix du cinéma français 1934.